Elon, avec le temps, peut-être depuis toujours, est devenu son père.
Il a beau être l'homme le plus riche sur terre, ça n'en fait un homme toujours équilibré. Quand on est au sommet de la pyramide, l'équilibre n'est pas la même qu'à sa base. Quand le Sud-Africain d'origine a acheté Twitter, je venais tout juste d'y entrer. Décembre 2020. Donald Trump n'avait duré qu'un mois. Il en était vite banni parce que trop idiot. Mais Elon a pris le relais de l'idiotie avec un tel brio, que j'ai vite choisi d'aller ailleurs. Threads. Où la publicité y est inexistante et où je ne sens pas que son propriétaire veut faire de quelque chose de gratuit, quelque chose de payant. Elon a tué le réseau social et l'a rebaptisé X. Faisant maintenant place à tous les discours au nom d'une liberté d'expression ségrégationiste.
J'y vais un peu fort ? Mais non, un juge de la Californie vient de le revirer comme une crêpe et confirmer tout ça. Quand on est pas à la cour suprême des États-Unis, on parle encore au nom de la justice et du bien commun.Elon clamait que le Center for Countering Digital Hate inc.(CCDH) violait les termes de X en utilisant des données corrigeant la désinformation désormais généralisée sur Twitter/X. The American Civil Liberties Union, celle de la Caroline du Nord aussi, The Electric Frontier Foundation et le Knight First Amendment Insititute de l'Université Columbia sont tous venus témoigner que des compagnies privées comme celle d'Elon, ne doivent aucunement avoir des clauses dans leur contrat leur permettant de telles armes de censure par simple rejet de la critique. La décision est une gigantesque victoire pour les journalistes qui sont à nouveau discriminés, par Meta, propriétaire de Threads, qui projette de censurer tout sujet politique, donc de censure la vie puisque dans le vie, tout est politique. Ceci veut dire que si quelqu'un veut parler droit civil ou LGTBQ+, il serait censuré. Ridicule. Ce n'est pas fait encore.
L'argument de Musk était que chaque fois qu'on soulignait la désinformation sur X, ça faisait fuir les commanditaires. Aveuglement un brin immature de sa part. Le juge a refusé la demande de poursuite en cour spécifiant que ce n'était que vindicatif et dans les but de punir CCDH de rétablir les faits.
Depuis l'achat d'Elon de la plateforme gratuite (ce qui n'est pas la direction qu'il souhaite) l'antisémitisme, le racisme, la haine, la discrimination, les fausses nouvelles, les sexbots, les extrèmistes, les faux comptes ont explosé et s'y promènent et s'expriment allègrement sans retenue. Le juge a souligné que X était davantage préoccupé par l'envie de réduire au silence des gens qui ne font que rétablir les faits rapprochant de la vérité qui sera toujours difficiles à saisir de toute manière. Elon est beaucoup plus préoccupé de libérer les voix de Donald Trump, de racistes, d'extrémistes, des faux comptes, et d'haineux de toutes sortes que de laisser la toxicité s'assainir.C'était une vaine tentative d'enrayer la recherche journalistique et empêcher la critique contre la plateforme.Il y a cette tutelle en Californie qui empêche les gens mal intentionnés ou riches de poursuivre de manière simplement vengeresse. Cette poursuite est tombée sous ce parapluie, Elon étant l'homme le plus riche sur terre.
Un homme brutalement con, merci.
L'homme qui se qualifie d'absolutiste de la liberté d'expression attaquait la liberté d'expression.
La semaine dernière, dans une vanne 100% inversée, Musk disait de la CCDH que c'était une organisation terroriste qui ne voulait que du mal.
Et Vladimir Putin, Benyamin Nathanyahou sont des colombes...
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