Fois plus concentrée sur eux.
Leurs 10 meilleurs disques par ordre de préférence selon mon oreille à moi et un peu pourquoi.
David Bowie: Low. 1977. Découvert à 17-18 ans, le timing était parfait. Dans le spleen affectif je me trouvais, David aussi. Je ne m'attendais pas à autant d'audace avec 6 morceaux instrumentaux. Cet album me rejoins à 100%. Le plus écouté de mes 51 ans.
The Rise & Fall of Ziggy Stardust & The Spiders From Mars. 1972. Avant la découverte des textures de Low, j'avais consommé à outrance, vers mes 14-15 ans, cet album dont le personnage est né dans la semaine de ma naissance. Surécouté, Ma préférée de Bowie y est toujours.
Heroes. 1977. Encore baveux avec ses morceaux instrumentaux et des moments d'anarchie mentale cotoyant de la beauté, de l'industriel et du moyen-oriental.
Diamond Dogs. 1974. Très unifié album par un concept dystopique, ce qui reste fameux pour un gars qui se séparait de la force créative de ses musiciens des dernières années. S'écoute d'un trait tellement bien pour moi.
Aladin Sane. 1973. Aura joué plus d'un dans une de mes anciennes voitures. Par paresse mais aussi parce que si bon. Rock cocaïné, avant-gardisme avec Garson, ambiance lounge, doo-woop, post apocalyptique Ziggy.
Outside. 1995. Unique album post 1980 et réel meilleur album depuis Scary Monsters, qui mérite encore mon attention soutenue avec son concept futuriste assez touffu, sa richesse musicale industrielle, ses risques savamment calculés. Brillant et impérissable.
Station To Station. 1976. Contenant une de mes ultimes préférées, cet effort romantico-junkie est un pont parfait entre le rock'n roll et les essais au synthés à venir, en France, Allemagne et en Suisse. Épique # d'ouverture.
Hunky Dory. 1971. Aussi mélodique que dans l'esprit du Velvet Underground, parfois vaudevillesque, éparpillé comme l'est un jeune papa.
Young Americans. 1975. Ni 100% disco, ni 100% soul, la riche guitare d'Alomar le greffera à lui pour un temps. Les chansons qui n'ont pas été des singles me restent les plus intéressantes.
Lodger. 1979. Sous-estimé, expérimental, presque Talking Heads, il y a des bijoux là-dessus.
Bob Dylan :Blonde on Blonde. 1966. Éloquent, pop, folk, country, énigmatique, très americana, fameusement poétique, post-Edie Sedgwick, pré-crash de moto, Dylan qui s'amuse et ça se sent en partant.
Highway 61 Revisited. 1965. À moitié électrique, à moitié acoustique, Bob fait passer la pilule aux pieux du folk en jouant aussi moto que fleur au chapeau. Il y a les road-movie, il offre ici, un road-disc.
Bringing It All Back Home. 1965. Le titre le disait, il voulait revenir aux racines du rock, du blues, du country. Sur scène il se voyait forcé de jouer une partie acoustique et une partie rock pour plaire à tous. Il offre aussi 50% de chaque ici, avec une pochette aussi cool que ce qui se trouve sur la galette.
The Freewheelin' Bob Dylan. 1963. Première grande vitrine sonore de Dylan, des classiques folk s'y trouvent.
Blood on the Tracks. 1975. Composé dans la mélancolie de son divorce de Sara, je trouve cet album étrangement printanier. Très inspiré en tout cas.
Times They are a-Changing. 1964. Effort entièrement folk, Bob y parle société, y va de cynisme poétique et il établi déjà qui il est en chantant I'll make my stand, and remain as I am, and bid farewell and not give a damn.
Another Side of Bob Dylan. 1964. Dernier effort entièrement folk de Bob. J'avais acheté les trois albums entre 1963 er 1964 dans une sorte de mini coffret pour presque rien. Riche quand même je me sentais.
Love & Theft. 2011. Voix différente, usée, sons tout à fait dans l'esprit des années 50, entre rockabilly, country, folk bien entendu et rock 'n roll.
Nashville Skyline. 1969. Change sa voix dans le but d'être moins étiquetée à celle-ci. Mais un joker ne peut pas être un roi dans un jeu de cartes. Dylan ne veut pas de la royauté. Dylan folk country.
Pink Floyd :The Wall. 1979. Surécouté entre mes 12 et 17 ans. Tout à fait emo.
The Dark Side of the Moon. 1973. Surécouté dans les années 90, donc dans ma vingtaine, quand l'avènement du CD est né. S'écoute tout seul de bout en bout.
Wish You Were Here. 1975. S'écoute aussi en se laissant entrainer par les synthés de Rick Wright. Aérien et mélancolique.
Animals. 1977. Dernier effort d'équipe où on sent que tout le monde, Waters, Wright, Mason, Gilmour y met beaucoup du sien. Seulement 5 morceaux, mais allant dans plusieurs directions très intéressantes et Orwelliennes.
Meddle. 1971.
A Momentary Lapse of Reason. 1987. Écouté très souvent dans l'autobus en direction de l'école, en secondaire 4. Unique indispensable pour moi, sans Roger Waters. Habile effort.
Atom Heart Mother. 1970. Très intéressant et même symphonique. Sous estimé et album préféré du band pour Stanley Kubrick.
The Piper at the Gates of Dawn. 1967. Avec Syd Barrett, sans David Gilmour, psychédélique à souhait, Paul McCartney avait adoré ce premier album, ce qui a donné une grande aide à l'attention que PF pouvait générer.
A Saucerful of Secrets. 1968. Barrett n'y sera que pour un morceau. On se relaie au chant mais l'instrumental domine aussi. Impeccablement psychédélique rock.
The Endless River. 2014. Réarrangements de Gilmour & Mason autour de textures de synthés non terminées de Rick Wright, alors décédé. Bien titré, ça s'écoute comme on descend une douce rivière.
The Rolling Stones: Exile on Main St. 1972.
It's Only Rock' n Roll. 1974. Avec le temps, deux de mes all-time préférées du band se trouvent sur cet album. Et comme l'une d'elle se trouve à être la dernière dans l'ordre séquentiel, J'écoute très souvent l'entièreté. Dans le bonheur. Dernier album avec Mick Taylor, qui aura été des meilleurs albums du band.
Their Satanic Majesties Requests. 1967. Album mal aimé des fans et même du band, c'est aussi celui qui avait accordé le plus de leadership créatif à Brian Jones (sans jamais le créditer pour). J'aime cet effort très sixties, presqu'hippie, psychédélique, et dans l'esprit de Sgt.Peppers des Beatles. Je trouve cet album riche en sons.
Let it Bleed. 1969. Autre clin d'oeil aux Beatles qui avaient enregistré Let It Be.Unique album comprenant Brian Jones et Mick Taylor qui le remplacera. Très country, très Étatsunien. La chanson d'ouverture est leur meilleure ever selon moi. Chanson hantante. Dont le titre de l'album et le titre du premier morceau pourrait encore s'appliquer à ce qui se passe en Palestine.
Goats Head Soup. 1973. Sludgy, rock brut, le style de vie des Stones et leur excès commencent à paraitre jusqu'au bout de leurs pics de guitare. Lyrique aussi dans le cordage.
Sticky Fingers. 1971. Je ne suis plsu tellement capable d'entendre Brown Sugar de plein gré, mais tout le reste me plait encore énormément. Bel équilibre rock, ballades et premier effort complet avec le jeune Taylor.
Beggars Banquet. 1968. Iconoclasme Luciférien, blues rock, politicisation des propos, Godard en studio, Mai 1968 dans les rues de France. Excellent cru. Brian Jones y est, mais n'y est aussi plus.
Emotional Rescue. 1980. La chanson titre, un peu disco et chantée en falsetto fausse le son de cet album plutôt rock, funk et qui offre le meilleur blues de Stones. Woody y est fameux.
Aftermath. 1966. Chicago blues, R & B, pop, folk, country, psychédélique, baroque, sombre, sarcastique et parfois frôlant la misogynie, très axé sur le sexe, le rock et plus subtilement, la drogue.
Between the Buttons. 1967. Jones abandonne sa guitare pour y jouer du dulcimer, des marimbas, de l'orgue, du xylophone, de la trompette, du gazoo, coloré. Psychédélique et baroque pop.
Tom Waits: Franks Wild Years. 1987.
Rain Dogs. 1985. Tiens ? Qui joue sut trois morceaux ? Keith Richards justement. Waits signe son album le plus accessible et établi son style de voix lézardée par la fumée de la nuit et le whisky des murs de bars qui ont peu à voir avec le 9 à 5.
Swordfishtrombones. 1983. Rock expérimental et premier effort vers un avant-gardisme inspiré par son amoureuse Kathleen Brennan. Abstrait par moments, avec de la percussion toujours plus créative et inventive, sa voix devient celle d'un animateur de cirque.
The Heart of a Saturday Night. 1974. Blues de fin de soirée, parfait album guidé par le piano pour le buveur nocturne.
Mule Variations. 1999. Innatendu album offrant à la fois de l'expérimental, à la fois de la batterie traditonnelle, Tom y jase spiritualité et difformités socitétaires. Son fils participe à l'album.
Blue Valentine. 1978. Waits commence tout juste à passer du pianiste de bistrot enfumé qui boit trop au bizaranimal qui crache ses poumons au micro. Vieux classiques jazz retravaillés, vieux morceaux lyriques passés dérouillés avec un rabot, Waits annonce des couleurs intéressantes.
Closing Time. 1973. Premier effort au piano presqu'exclusivement, plus dans l'esprit, de Dylan, justement. Très bien pour terminer la soirée dans le calme, la nuit.
Nighthawks at the Diner. 1975. Faux show live (avec invités choisis) dans un café, Waits conteur est assez formidable. Forcément minimaliste, mais riche en mots aussi.
Small Change. 1976. Avec des parfums de Raymond Chandler mais aussi de Charles Bukowski, Tom-jazz est très inspiré par l'alcool également. Louis Armstrong, Dr.John ou Howlin' Wolf s'entend aussi dans sa voix unique. Piano, basse contrebasse, batterie, saxophone. Fucking fun.
Heartattack & Vine. 1980. Guitare métallique, Pathos morbide, chat de gouttières mais aussi premier indice qu'il est aussi très amoureux et ce, pour toujours.
Une de mes préférées de Tom reste sur un album non mentionné, et tout aussi excellente chez Holy.
Aujourd'hui, musicalement, je vous ai beaucoup donné, for the heart of a saturday. ;)
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