Vous savez qu'il soit bon ou non ce fameux but de 1987, celui où Paul Gillis étend la jambe, probablement pour encombrer le gardien Brian Hayward qui bougera d'une manière chimiquement peu conforme vers la gauche alors que Gillis tombe loin vers la droite avec un joueur du Canadien sur le dos; vous savez ce but qui aurait fait 3-2 Québec mais qui tournera a l'avantage des Canadiens qui, eux, feront 3-2 se sauvant avec le cinquième match des séries élimatoires de cette année Badaboumesque?
Est-ce que répondre à cette question changerait vraiment quelque chose?
Sérieusement?
L'arbitre qui avait pris la décision a été suspendu toute la première moitié de la saison suivante, ça donne une idée de l'appréciation de son travail par ses supérieurs ce soir-là.
Ca ne changera jamais l'issu de ce match.
Les Canadiens prenaient alors les devants 3-2 dans la série 4 de 7, les Nordiques allaient gagner le match suivant faisant 3-3 dans la série et Montréal gagnerait 5-3 le dernier match éliminant Québec.
Big deal.
Les gens semblent oublier ces deux derniers matchs qui pouvaient encore faire foi de tout. La colère de l'époque semble avoir rendu quelques uns, sélectivement sourds et aveugles.
Ca n'a pas empêché Montréal de se faire battre en 6 matchs contre Philadelphie dans la ronde suivante. Et les partisans des Nordiques d'en parler pendant plus de 25 ans.
Les Nordiques n'en étaient pas à une injustice près de toute façon.
Y a un peu de l'attitude du perdant dans le ressassement de l'injustice.
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Quand en 1995 Jacques Parizeau a lancé sa fameuse explication "de l'argent et du vote ethnique" pour expliquer la seconde défaite référendaire, on a tous poussé des hauts cris. Moi le premier. Puis, il a été dévoilé que les Libéraux de Jean Chrétien avaient triché les règles d'immigration au Québec en multipliant les accueils de nouveaux arrivants peu de temps avant les élections, en accélérant le processus d'acceptation des néo-canadiens et en accordant le droit de vote de manière expéditive à ses nouveaux venus qui n'allaient certes pas voter contre le pays qui les accueillait.
L'argent, on le sait depuis toujours est le nerf de la guerre de toutes les élections. partout dans le monde.
Parizeau ne se trompait donc finalement pas.
Mais Sisyphe connaît la route.
Y aurait encore un peu de l'attitude du perdant a ressasser l'injustice.
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Je suis indépendantiste. Mou, mais souverainiste quand même. Je ferme les yeux sur des niaiseries Péquistes là où je ne le ferais pas chez d'autres partis. Ca donne la couleur partisane qui m'habille.
Je vous laisse toutefois deviner ce que je pense du débat constitutionnel, plat froid ressorti du frigo a cadavres par Frédéric Bastien dans son essai sur l'interférence présumée du juge en chef de la Cour suprême Bora Laskin qui aurait (PEUT-ÊTRE) eu
pour effet de biaiser le processus du rapatriement de la constitution.
Pouvons-nous, ne serait-ce qu'un peu, prétendre que nous sommes quelque chose comme un grand peuple?
Et regarder devant?
Loin devant?
Chassons donc les loups de la bergerie au lieu de scander son nom, outré et du haut des rideaux à nouveau.
1 commentaire:
Je ris encore de votre texte sur le but de Côté. :)
Mais pour le reste (Bastien), il y a moyen (justifié) de faire les deux: hurler parce qu'on vient de se farcir une couche de merde de plus, ensuite, pas trop longtemps après hein, regarder loin devant à nouveau, et même encore plus loin.
;)
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