Une fois par mois, un très très personnel musée sonore des albums qui ont su charmer mes oreilles au travers des années et qui le font toujours malgré le passage du temps vous sera offert sur ce site.
Habitués de ce blogue, vous savez que je suis très très intéressé par la zizik, forme de voyage facilement accessible et à peu de frais.
J'ai baptisé mon musée des albums incontournables de quatre mots tirés d'albums dont je ne causerai pas, conscient d'en avoir déjà assez causé ici.
Ils sont tous les quatre mémorables pour moi en ce sens qu'ils ont tous changé ma vie à leur façon. Ces quatre disques sont de mon ADN, j'en connais chaque son et ils me transportent encore de manière inexplicable dans des endroits continuellement nouveaux même si les notes restent inchangées. Ils atterrissent tout simplement à des lieux différents selon la météo mentale et physique.
Blonde" pour Blonde on Blonde de Bob Dylan
"Idiote" pour The Idiot d'Iggy Pop
"Bassesse" pour Low de David Bowie
"Inoubliable" pour The Unforgettable Fire de U2
Par ordre de création.
Blonde et Idiote Bassesse Inoubliable c'est aussi B.I.B.I. c'est à dire moi.
C'est aussi la terminaison du mot Habibi qui en dialecte irakien veut aussi dire Mon Amour.
Blonde et Idiote Bassesse Inoubliable c'est également parce que ça pourrait évoquer une maitresse, une erreur commandée par une appendice précise du corps.
Ce que la musique est très souvent.
Quand elle reste inoubliable pour les bonnes raisons.
THIRTHEEN TALES FROM URBAN BOHEMIA...des THE DANDY WARHOLS
Été 2000.
Je suis néo-papa depuis tout juste un an. Le troisième album studio de Courtney Taylor-Taylor, Peter Holmström, Zia McCabe et le premier de Brent De Boer, tous connu sous l'excellent nom de band The Dandy Warhols est lancé. Dans le tourbillon de ma vie de nouveau père, je ne le découvrirais pas tout de suite.
C'est 4 ans plus tard, à la naissance de ma fille, et au visionnement d'un documentaire fort intéressant suivant le band (et son jumeau dysfonctionnel The BrianJonestown Massacre) que je découvrirai ces gens de Portland en Orégon, ainsi que la luminosité de leurs sons.
Jamais plus ces gens ne quitteraient mes oreilles bohèmes et urbaines.
Même en banlieue.
Le premier morceau sera aussi le troisième single pour promouvoir l'album. Un merveilleux cocktail trompette, voix suave, guitare sèche 12 cordes et guitare électrique distorsionnée. Riche dès le départ.
La suite est un essai sur le libre arbitre et le déterminisme. Nous tentons toujours de faire le bien mais les vieux démons refont souvent surface...Vince Di Fiore à la trompette.
Le troisième morceau complète un trio d'ouverture fort réussi. Dieu n'existe pas. Sinon pourquoi les guerres et surtout les maladies. I'd rather not have a god than a god who plays dead.
Une petite touche country merveilleusement campagnarde suivra. Keith Richards en est jaloux j'en suis certain.
La chanson suivante, vous me diriez que c'est du Iggy Pop que je le croirais. Et puisque j'aime aussi Iggy. J'ai aussi une porte derrière le crâne.
Horse Pills, Iggy again, l'un de leurs meilleur morceau tout album confondu. Hollywood Thrill.
La chanson suivante sera le premier extrait de l'album et mon morceau préféré. Le jumeau cosmique de Courtney Taylor-Taylor, Anton Newcombe du Brian Jonestown Massacre, y joue de la guitare.
Dormir pour toujours afin d'éviter une réalité qu'on ne saurait affronter éveillé. Doux morceau.
Assurément mon second morceau préféré du band. Il y a quelque chose de californien dans le refrain. Trompette qui réapparait ici
Leur plus gros hit, repris dans des publicités télé en Europe qui en ont fait des superstars en Grèce, repris aussi dans le pilote de Six Feet Under. Du Rolling Stones sans Mick & Keith (mais peut-être le fantôme de Brian Jones...:) Fabuleux clip. Impérissable morceau.
Bowie? Pop? les deux. Merveilleux.
Une petite ballade de camionneur pour ralentir le rythme et préparer l'atterrissage de la fin de l'album.
Atterrissage délicat en contre-jour en fin de journée signé Taylor-Taylor et Holmström. Tous les autres morceaux étaient de Taylor-Taylor seulement. En grande forme.
Pour les amateurs de guitare, de voix à la fois très haute et très basse, de rock situé quelque part entre All Things Must Pass et Workingman's Dead.
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