dimanche 19 mai 2013

Mon Histoire du Canada

Je vous la raconte parce que Stephen veut vous la cochonner.

Certaines régions du territoire actuel du Canada, principalement au Nord, sont habitées par les peuples amérindiens et inuit depuis des temps immémoriaux. Ces peuples autochtones seraient arrivés en Amérique grâce à leur migration par l'isthme de la Béringie entre l'Alaska et la Sibérie orientale.

Les Premières nations autant que les Inuits vivaient essentiellement de la chasse, de la pêche et du piégeage. Chaque peuple était organisé dans des régions spécifiques et possédait ses propres caractéristiques culturelles, toutes liées à la nature.

Les vikings sont les premiers à découvrir l'Amérique, 5 siècles avant Christophe Colomb. L'explorateur islandais Leif Ericson serait en fait le premier Européen à visiter l'Est du territoire actuel du Canada ( l'actuelle île de Terre-Neuve).

Au 15ème siècle, les basques, les islandais, les portugais et les espagnols viennent y pêcher. Au 16ème, la puce est mise à l'oreille des français par Christophe Colomb qui avait défriché les lieux (sur une flotte aux couleurs de l'Espagne) et la France envoie des colonisateurs. L'île de St-Pierre-et-Miquelon devient un refuge de Français, un asile à pêcheur et une colonie satellite.

Les tribus les plus organisées sont les Hurons et les Neutres (autour des lacs Erié et Ontario) et les Iroquois plus au sud dans l'actuel État de New York. Ils vivent de chasse et d'agriculture. Certaines tribus du Pacifique ( les Tlinkit, Haida, Tsimshian, Kwakiutl) accomplissent des migrations saisonnières pour se procurer du gibier et surtout du poisson ou des phoques. Les tribus nomades sont généralement moins organisées, à l’exception de celles des Rocheuses ou des plateaux intérieurs, organisées comme les tribus du Pacifique. Les peuples des zones boisées, algonquines, suivent les déplacements du gibier et sont organisés en bandes plus ou moins nombreuses et dirigé par des chefs sans grands pouvoirs. Les tribus se dispersent durant l’hiver, mais se réunissent en été pour poursuivre les troupeaux de bisons et se garder contre leurs ennemis. Les Crees dans les prairies se heurtent en permanence à des groupes hostiles qui tient à profiter de leur excellente organisation. Alors basés sur l'île de Terre-Neuve, les Béothuks seront la première nation autochtone à entrer en contact avec les Européens venus fouler le sol de l'Amérique. Ils seront à l'origine de l'expression Peaux rouges, laquelle sera par la suite généralisée aux autres nations amérindiennes de l'Amérique du Nord. La découverte des Inuits donnera naissance au terme eskimo.

L'explorateur portugais João Fernandes Lavrador donnera son nom à l'actuel Labrador. En 1534 lors de la découverte du Québec par Jacques Cartier et du développement de relations diplomatiques avec les Amérindiens de la région, les colonies françaises peupleront le Canada.

Le Canada, après les amérindiens allait donc être majoritairement FRANÇAIS. Et pour les 300 prochaines années.

Ça, Stephen dans son révisionnisme projeté, ne vous le dira jamais.

On tente de coloniser aussi toute la côté Est d'Amérique mais les espagnols repoussent les Français en (actuel) Caroline du Sud et en (actuel) Floride. Les Portugais massacrent aussi les français à (L'actuel) Rio De Janeiro. Le Canada se bâtira donc à partir de Terre-Neuve et du Québec. Newfies & Frogs. Henry Hudson, pour le compte de l'Angleterre, est le premier Européen à explorer (L'actuelle) Baie d'Hudson, en 1610, hivernant dans (l'actuelle) région de la Baie James.

C'est Samuel De Champlain qui organise (et baptise) le Québec et en fait la capitale de ce qu'on appelle La Nouvelle-France. Conversion religieuse des tribus, commerce de traite de fourrure, exploitation des richesses territoriales font se développer la Nouvelle-France, futur Canada.

En 1629, la Nouvelle-France passe sous domination britannique lorsque le marchand anglais Sir David Kirke, en compagnie de ses frères, prend possession du fort et château Saint-Louis après l'assaut sur la ville de Québec où il force Samuel de Champlain à la capitulation. Cependant, après une période de tergiversation de trois ans, Champlain en habile négociateur force l'Angleterre à restituer la Nouvelle-France à la France en 1632. Les ursulines arrivent et fondent des hôpitaux et des écoles. Monseigneur François de Montmorency-Laval, gouverneur intérimaire de la Nouvelle-France à deux occasions, devient le premier évêque de Québec en fondant le Séminaire de Québec en 1663, à l'origine de la première université du Canada et la plus ancienne université francophone en Amérique, l'Université Laval. Jean-Talon fait venir les filles du Roy et la Nouvelle France se peuple. Par l'embouchure du fleuve Mississippi, Pierre LeMoyne d'Iberville colonise la Louisiane. Son frère Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville fondera La Nouvelle-Orléans en 1718.

Les britanniques n'ont pas dit leur dernier mot. Les territoires de l'Acadie formeront une nouvelle colonie anglaise qui prendra le nom de Nouvelle-Écosse. Cependant, par faute d'une évaluation exacte de la superficie du territoire par les Anglais, les Français conservent en partie l'Acadie - notamment les territoires constituant le Nouveau-Brunswick actuel. Devant la menace anglaise, certains explorent davantage vers l'Ouest. Pierre Gaultier, seigneur de Varennes et de La Vérendrye, fait construire le Fort Rouge à l'emplacement actuel de la ville de Winnipeg. Les francophones de Winnipeg prennent racine. La Nouvelle-France s'étend dorénavant des montagnes Rocheuses aux Appalaches.

Une série d’expéditions et de batailles se succéderont avec les britanniques qui se terminera avec la victoire de ses derniers. Ainsi, la Nouvelle-France prend fin et, bien que plusieurs vestiges de cette période passée demeurent encore aujourd'hui après la vente aux États-Unis du restant de la Louisiane en 1803 par Napoléon Bonaparte, le territoire des îles Saint-Pierre-et-Miquelon restera la seule possession française en Amérique du Nord.

La domination britannique durera de 1763 jusqu'en 1867. Les 28 premières années, la Nouvelle-France est rebaptisée Province Of Québec. ÇA NON PLUS STEPHEN NE VOUS EN PARLERA PAS.

À 2 reprises, au Sud, les États-Unis, via les 13 colonies, tentent de recruter les canadiens-français afin qu'ils se retournent contre l'empire britannique, sans succès, LE CANADIEN FRANÇAIS SE DÉBROUILLE TOUT SEUL. Les invasions du Sud, sans l'appui de franco-Québecois, échouent donc. (Stephen aimerait bien vous raconter complètement autre chose)

Afin d'accommoder les loyalistes anglophones qui se sont réfugiés dans l'ouest de la province de Québec, cette dernière est divisée par l'Acte constitutionnel de 1791 en deux colonies distinctes, le Haut-Canada et le Bas-Canada. Le Haut-Canada correspond à l'Ontario actuel, majoritairement composé des Loyalistes de l'Empire Uni issus de la guerre d'Indépendance américaine. Le Bas-Canada correspond au Québec actuel, et on y retrouve une majorité de francophones nommés les Canadiens français. Le pays est toujours majoritairement francophone en 1812. Une immigration massive de la Grande-Bretagne et de l'Irlande vers le Canada se fait sentir en 1815 et changera le poids démographique en faveur des anglophones peu à peu.

Les francophones sont peu à peu dévalorisés, voire tassés des cercles du pouvoir et ceci donne naissance au mouvement des patriotes. Ils seront lâchement pendus en 1839. L’insurrection des Écossais, menée par William Lyon Mackenzie et son Parti réformiste, organise la politique qui mènera aussi à une déclaration d’indépendance, celle de la République du Canada.

On considère la présence plus importante comme étant celle de la culture britannique et en ce qui concerne les francophones, on veut les y noyer et les assimiler, car ils sont considérés comme sans culture, sans histoire, sans patrie et sans littérature. (le temps aura 100% complètement renversé les rôles:)

Dans le but de se prémunir des contrecoups de la guerre civile Étatsunienne au Canada, une union est formée parmi les provinces, colonies, et territoires de l'Amérique du Nord britannique afin de former un nouvel État fédéral : le Dominion du Canada, un dominion de l'Empire britannique, le 1er juillet 1867.

Avec 4 provinces distinctes : l'Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, le but de cette organisation est de noyer le Québec (déjà), très populeux et concentrant les francophones, dans un groupe de petites provinces anglophones avec les mêmes pouvoirs, ainsi que de se protéger contre les idées expansionnistes des États-Unis après la Guerre civile aux États-Unis.

Le Canada intègre rapidement les territoires de l'ouest grâce à l'expansion des provinces de l'Ontario et du Québec, de la colonie de la Colombie-Britannique et de la grande plaine. Les Territoires du Nord-Ouest sont créés avec l'intégration du Territoire du Nord-Ouest et de la Terre de Rupert en 1870. La colonie de la rivière Rouge est fondée et devient plus tard la province bilingue du Manitoba.
La colonie de la Colombie-Britannique — laquelle inclut celle de l'Île de Vancouver depuis 1866 — ainsi que la colonie de l'Île-du-Prince-Édouard rejoignent la Confédération respectivement en 1871 et en 1873.

La construction d'un chemin de fer transcontinental est mise en branle et la police montée (future GRC) est créée. Des villes poussent le long des chemins de fer. À la fin du XIXe siècle, des régions des Territoires du Nord-Ouest, dont certaines englobent certaines de ses villes, se feront accorder un nouveau statut, formant ainsi le Territoire du Yukon lors de la ruée vers l'or dans la région du Klondike en 1897. Les provinces de l'Alberta et de la Saskatchewan sont créées en 1905.

L’intégration de la province de Terre-Neuve-et-Labrador en 1949 et la création du territoire du Nunavut 50 ans plus tard sont les derniers ajouts au pays actuel.

La conscription obligatoire de 1917 est si impopulaire au Québec que des manifestations ont lieues, provoquant une crise. Des émeutes et des morts suivront. Le mépris du Rest of Canada contre le Québec commence et vice-versa.

En 1939, le Canada entre en guerre mais encore, le Québec dit non. Le maire de Montréal est même envoyé en prison pour sa prise de position claire sur le sujet. La guerre des autres, on en veut pas. Une nouvelle crise de conscription naît en 1944. Avec l'abolition de l'Empire britannique, tous les liens impériaux sont rompus et le Canada obtient de fait son indépendance, bien que sa constitution reste à Londres.

Tout au long de la guerre du Vietnam, des milliers de dissidents Étatsuniens s'installent aux quatre coins du pays. L'accroissement de l'immigration — combiné au baby boom, une force économique équivalente à celle des États-Unis dans les années 1960 et la réaction à la révolution tranquille au Québec — favorise l'émergence d'un nouveau type de nationalisme canadien. Les années 1960 sont aussi l'occasion pour les Québécois de se politiser du fait de leur non-représentation dans les postes stratégiques et économiques. C'est pendant cette période que le mouvement indépendantiste qui conduit à la fondation du Parti québécois et à sa prise de pouvoir en 1976, prend son essor.

En 1982, Pierre The Idiot Trudeau rapatrie la constitution mais le Québec, baisé par toutes les extrémités, refuse d'y adhérer.

Depuis la fin du XIXe siècle, les Amérindiens sont parqués et laissés à eux-mêmes par le gouvernement fédéral dans des réserves où ils jouissent d'une certaine forme d'autonomie, cette dernière étant toujours sous le contrôle du pouvoir fédéral. Ces réserves n'offrent pratiquement aucun service public et sont empreintes d'une marginalisation des peuples autochtones.

ÇA, STEPHEN LE PASSERA SOUS SILENCE.

Depuis le début du vingtième siècle, le Québec sait qu'il pourrait se débrouiller tout seul.

Quand les Conservateurs se sont fait écraser par Les libéraux de Justin Trudeau mardi dernier lors de l'élection partielle dans la circonscription fédérale de Labrador, Harper a inexplicablement dit "Ceci prouve bien que les citoyens voient bien que Trudeau est une coquille vide" (!?!). Cet état mental, ce cerveau préprogammé incapable de voir ce qui se passe, fait peur.

Stephen Harper, grotesque macaque de l'Ouest vivant dans une réalité parallèle, veut réécrire réviser l'histoire de mon pays.

Il ne peut pas, ce pays n'est pas né encore.

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