De la rendre aussi privée que ce qu'on fait dans les salles de bains. Nécessaire (si souhaité) mais non partageable sinon dans l'idée pirncipale du roman biblique, "Aimons-nous, les uns les autres".
Car voilà, pour moi, toute l'histoire de la religion catholique est un immense succès de fiction qui a survécu aux époques et si vous n'êtes pas d'accord avec ça, vous pouvez choisir l'option de cesser de lire la suite ou de ne plus me fréquenter.
En vacances récemment, en entendant pour traverser une rue, on s'est fait donner tous les 4 une petite BD par un homme ordinaire au regard suppliant. Les mini-BD en photo ci-haut. 4 BD différentes. On m'avait ciblé, j'ai eu la BD Sin City.Dans cette BD, on raconte par le dessin et des bulles, l'histoire d'un homme tentant d'interrompre une parade de la fierté Gay. Je placerai une majuscule pour cette chronique au mot Gay, parce que homophobes, n'oubliez jamais que dans la nuit, si vous n'êtes pas attentif, les Gays vous enculent. Vous dominent.
L'homme, dans la mini-BD, tente de freiner une parade de la fieté gay en se plaçant dans son chemin muni d'une pancarte citant la bible. La police (avec une boucle d'oreille bien visible pour les montrer "méchants") se voit forcée de la matraquer devant son entêtement à ne pas faire de désordre. Le policier parle même de "sa" parade. Mauvais choix de scénarisation. L'homme est non seulement hospitalisé, mais on l'accuse très justement de crime haineux. Pendant 6 pages, rien de complètement anormal. Mais on tombe des nues face aux accusations et on appelle "Bob" qui sera le libérateur moral de tout ça, un peu plus tard.Mais arrive Bob à la page 11. Qui, sur 5 pages cite la bible pour convaincre le curé que tout l'univers homosexuel est un pêché. À la page 16, le révérend, branlable (dans le sens de contraire d'inébranlable, qu'allez vous vous imaginer ?) voit tout d'un oeil différent. Se questionne sur le nombre de gens qu'il a trompé en leur parlant du style de vie Gay. Il confesse même avoir prétendu, en chaire, que Jesus était Gay. Ce que perssone ne fait nulle part à moins d'être demeuré.
Il jubile en case finale après s'être parlé tout seul. Comme un demeuré.
Dans The Choice, un homme, habité de la peur, se questionne sur ce qu'il voudrait manger dans un buffet. Un autre homme, plus âgé, l'entend se parler tout seul (un autre déséquilibré) et ira manger avec lui pour lui entrer dans la tête qu'il y a des (non nécessaires) choix plus importants à faire dans la vie, comme celui de choisir le diable ou Jésus. Le diable, selon le vieil homme, n'est en fait pas un choix car selon lui, c'est lui qui nous a choisi dès notre naissance. Concept de vie difforme. Sur 13 pages, il lui cite le roman de la bible. À la fin, pour éviter "l'enfer", le plus jeune des deux a fait son choix. Sa peur a trouvé refuge.Finalement, dans Humbug, on discute de l'histoire de Scrooge, cet homme riche et avare ne voulant pas être importuné par le Dieu des autres. Il est toujours marabout et agressif envers les autres. Il entend des voix. Il est hanté par l'impact de sa mauvaise attitude en général. On le menace de "la colère de Dieu" . Il a peur de cette pensée sorcière. Là où dans la traditionnelle histoire il est visité par les fantômes du passé, du présent et du futur, cette scène est remplacée par l'ivresse de Jésus. Il a une nuit d'épiphanie qui change sa personnalité à 100% le faisant se comporter comme le meilleur des hommes.Vous le devinez, parce qu'il a choisi Jésus.
Si la religion condamne l'homosexualité, qui n'est pas un choix, il faut donc déduire qu'elle y préfère la guerre à celle-ci.
Les histoires religieuses sont aussi vraies que Matt Démon.
Inutile d'y revenir tout le temps dans le détail. Le DIABLE est dans les détails.
Ne retenons que l'immense message principal qui devrait être notre guide commun à tous.Aimons-nous les uns, les autres.
On a ramené seulement 3 des 4 mini propagandes. J'ai demandé à mon fils ce qu'il avait fait du sien.
"À la plage il n'y avait pas de toilettes, j'ai été chier dans le bois et me suis essuyé avec les pages du mien"
Il en avait fait bon usage.
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