lundi 10 janvier 2022

Nous Sommes Ici

On y a pas cru jusqu'à la fin. Mais on a fait ce que les gens (modestes) auraient fait. Ce qui nous forçait au pari. Faisant de nous des joueurs. 

Ça s'explique ainsi: On a acheté sous le conseil d'amis, en 2019, un voyage au Roatan, une île du Honduras, qui me donne l'envie d'en savoir plus entre les relations historiques entre Honduras et Salvador. Bien entendu, quand la pandémie a sévi, le voyage, prévu originalement en avril 2020, a été annulé. Pour ravoir notre argent, ça a pris 9 mois, mais ce qu'on voulait nous faire c'est un crédit. Ce qu'on a finalement fait aussi, on a alors placé le voyage le 3 janvier 2022. Elle était là la sous-estimation. Et l'erreur si on voulait être remboursés/crédités à nouveau. Les (crottées) assurances ne nous as pas mentionné que de replacer le voyage ne nous garantissait plus le crédit/remboursement. 


Sauf sous trois conditions. Que les gouvernements canadiens/lignes aériennes ou l'équivalent Hondurien empêchent les voyages/accueils, ou que nous attrapions nous-mêmes la Covid. Cette dernière option n'était pas invitante. Personne, à juste titre, ne nous supportait dans l'idée de partir quand même, mais entre vous et moi, vous avez 7623$ à faire en don comme ça à une agence de voyage qui veut se refaire après la baisse du chiffre d'affaires que la pandémie a occasionnée? Le 3, dans la nuit, nous sommes donc partis. 

Mais rien ne sera si relax et pas moins alambiqué.


Tout est devenu compliqué. Les papiers à remplir au départ (en espagnol) les preuves de a valider du Québec, du Canada, les tests à prendre avant de revenir au Canada. Le prix à payer pour les faire. (une belle business). Mais on connaissait l'enjeu. On a fait ce qu'il fallait faire. On a été extraordinairement prudents et masqués. Contraire aux ostrogoths. Du 3 au 10 janvier, nous avons été au Infinity Bay Spa & Beach Resort de l'île du Roatan, appartenant au Honduras, au bout de l'aile Ouest. Un paradis. 


Avec le temps, je suis devenu, mes enfants et l'amoureuse aussi, assez passionné du snorkeling. On s'est largement gâté à ce niveau. Quand on a quitté le Québec, les deux dernières nouvelles que j'ai vu à la télé étaient Jean-Marc Généreux se raconte et une autre personnalité de TVA, une femme, j'ai déjà oublié qui, l'intérêt était nul, promettait la même chose dans des lancées de livres. Pendant qu'on était ici, Eric Duhaime a aussi été écrit par un collaborateur régulier de la radio-poubelle de Québec. L'émission de télé-réalité Big Brother commence aussi ce soir. Ce sera encore "des vedettes". J'ai cru qu'après la première année, on passerait aux gens "normaux". Mais non, comme vous pouvez le voir, le Québec aime se raconter. 


Je suis donc le courant.

Sur la plage tous les jours, on a été très gâtés. Même si la taux d'harcèlement est très très élevé de la part des vendeurs locaux. J'ai même cru un temps, dans la confusion alcoolique (l'alcool y est inclus dans le prix du voyage) que la famille de Carey Price se trouvait ici. J'entends trop souvent "Family price" sur la plage de gens qui brisaient votre quiétude, sans scrupules.


La majorité des touristes sur place étaient d'origine espagnole. Il y avait plusieurs Québécois aussi, certains y habitant même. L'Hôtel en question est un condotel comme L'Esterel, au Québec, concept que nous connaissons trop bien, et qui fait que nous habitons un appartement qui appartient à quelqu'un de précis, qui fera des sous grâce à nous. On espère avoir encouragé une personnalité locale. Nous avions le toute dernier bâtiment, au fond, avec "splendide vue" sur le stationnement et odeur de vidanges en prime. Ça aurait pu être pire, derrière nous, certains avaient vu sur les vidanges en soi. Ça nous as fait rire. On ne venait pas ici pour veiller sur notre galerie.


Le snorkeling est définitivement mon activité préférée de votre planète. Ça me fait planer comme chez moi, dans l’espace, j’ai toujours l’impression que je découvre de nouvelles planètes en surface. Sous l'eau. Et les poissons me font découvrir des couleurs qui n’existent pas ailleurs. Vraiment vraiment grisant.

Avec le harcèlement constant, les air pods et l'écoute de musique était donc quasi permanente. J'y ai tricoté deux listes de lecture sur mon téléphone intelligent. Transformer d'Ezra Furman, a été le livre que j'ai lu dans l'avion à l'aller. Un livre de la splendide collection 33 1/3 qui fait parler un auteur, dans le moindre détail d'un album de musique qui lui tient à coeur.  Le nom m'était familier. En le recherchant sur le web, j'ai réalisé que oui, je l'avais Shazamé deux fois en écoutant la série télé Sex Education. Iel écrit fameusement bien. Et sa musique est très intéressante. (sa plume davantage en ce moment) Avec les Harpoons et en solo. J'ai été déçu d'apprendre qu'iel deviendrait rabbin d'un jour à l'autre. Et je me suis fait une liste de lecture de Santana. Ça me semblait tout simplement naturel. Ma toute dernière. J’arrête à 200. (quand même…) Graçias Por la Musica. 


Vendredi, nous avons payé/passé le test de la Covid Hondurien. On nous as fait croire que c'était l'unique médecin qui avait la bonne machine pour gnagnagna...on nous as présenté un gars de 30 ans. Franchement, lie betterBe Best comme dirait Mélania.

On aura le résultat aujourd’hui. Si c’est ce matin, un de nous a la covid et tout le monde reste. Si c’est ce soir, on est sauvé. (ce sera ce soir).


En écoutant Telegraph Road, de Dire Straits, la chanson m’a semblé tout à fait de circonstances, une chanson de mouvement de communications. Nous sommes en mouvements. Et les communications avec nos jeunes, 22 et 18 ans, sont  tout simplement formidables.

On est à un si beau moment de nos vies, ensemble.

On pas été plus ensemble qu’en se trouvant ici. Sur une île Sud-Américaine. 

Que les jaloux avalent leurs faces. 

(et pour mes polices de textes...FUCK THE POLICE)

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