dimanche 2 janvier 2022

21 Albums de 2021


J'ai attendu le 2 du 1, 2022, pour vous parler de 21 albums qui ont étés importants pour les oreilles qui attendaient de la musique nouvelle. 

En tout cas pour les miennes. Car selon Spotify, j'ai l'écoute nostalgique. 


On m'a déclaré, au terme de presque 365 jours d'écoute sur leur application "serein et lugubre". Comment est-ce compatible dans une même tête? Je ne sais trop. J'écouterais apparemment David Bowie plus que 96% des Canadiens d'Amérique. Mais les artistes de 2021? Très peu semble-t-il. Alors depuis novembre 2021, j'ai volontairement exploré davantage d'artistes qui avaient offert de la musique en 2021. Sans que ce soit les meilleurs, je vous présente 21 oeuvres d'artistes d'ici (le Québec) et d'ailleurs, qui ont piqué ma curiosité. 

Ceux qui me connaissent verront encore un certain regard sur la musique d'hier. Je privilégie encore les musiques offrant des instruments et des harmonies davantage que la musique parlée. La guitare me manque dans ce qui est offert de nos jours, voilà pourquoi j'embarque peu dans les sons de notre époque actuelle. Le rap finit aussi par me lasser assez rapidement. Mais, ouvert, je me permets de vous présenter un brin de variété. J'ai vraiment fait l'effort.

    7 des albums qui suivront auront élu résidence dans ma bibliothèque musicale pendant un temps. Ils seront marqués d'une astérisque. Sans ordre de préférence, de qualité (à vous de juger) sinon un ordre alphabétique. Europe, vous remarquerez peut-être que certains albums nous arrivent sur le tard par ici.


Damon Albarn The Nearer The Fountain. More Pure The Streams Flows (12 novembre)

L'ancien chanteur de la formation Blur lançait cette année son 6ème album solo, 7 ans après Everyday Robots que j'avais beaucoup aimé et qui fût parmi les derniers cd que j'ai acheté de ma vie. L'album a été conçu comme un hommage orchestrée à son pays d'adoption (il est Anglais) l'Islande. Pour ce faire, il s'est adjoint l'aide de Simon Tong, guitariste de son super groupe The Good, The Bad & The Queen et Mike Smith, avec lequel il avait aussi collaboré dans ses projets Gorillaz et avec Blur. Brumeux & évocateur.


Blanc Manger Discoït (20 avril)

Le blanc manger est un dessert. Et cet album est presqu'un pêché du genre. Groupe à multiples voix, mâles et femelles, le deuxième album de la formation Québécoise dirigée par un DJ et le producteur de Voyage Funktastique offre du funk, du groove, de l'humour, de l'anglais, du français, du soul, du R & B, du smooth-jazz, du noé-tropical. On tape inévitablement du pied dans cette atmosphère qui peut aussi parfois être tout à fait lounge. J'ai beaucoup ri d'entendre des refrains comme "Cosmo-cosmodôme, Laval a un Cosmodôme,  Cosmo-Cosmodôme, Laval est un palindrome". Ce sont peut-être aussi des fans de Blancmange. Clins d'oeil & kitsch.


Adam Baldych Quintet Poetry (29 octobre)

Fabuleux jazz de qualité supérieure qui fait place à du fort-à-propos piano, à une interprétation d'Hyperballad de Björk, à la présence de Paolo Fresu, fort intéressant trompettiste italien et bugliste de jazz, à 10 compositions originales, instrumentales, et au son des cordes du violon de Baldych, échos de la renaissance. En cette première année complète de pandémie, marquée beaucoup trop par la mort, nous avons tous besoin d'une certaine renaissance. Cet album n'est pas du tout désagréable pout tout âge. Aérien & profond. 


Lindsey Buckingham Lindsey Buckingham
 (17 septembre)

Cet album est celui que Buckingham avait présenté, en 2017 aux membres de Fleetwood Mac qui ont fini par l'en expulser, dès 2018, se sentant musiciens de sessions de Lindsey et de son ego toujours pas soigné. S'en est suivi des problèmes de santé pour le Californien, des problèmes maritaux et quelque chose qu'on a fini par appeler une pandémie qui ont repoussé la sortie de ce qui était presque prêt, il y a trois ans. Ça lui a probablement servi puisqu'il a retravaillé sans écrire ce qui pouvait le torturer et rendre noir cet album quand même assez lumineux. Qui fait encore très très Fleetwood Mac. Version 2021. Fleetwood Mac 2.1 & excellente guitare.  


Alex Burger Sweet Montérégie (22 janvier)

Demi-finaliste au Festival International de la chanson de Granby en 2018, finaliste aux Francouvertes et gagnant du Cabaret Festif! en 2019, il a participé à La Voix l'année suivante et comme tous les excellents candidats (Matt Holubowski, Charlotte Cardin), il n'a pas gagné.  Il est ancien chanteur du groupe Caltâr-Bateau et bassiste de Mon Doux Saigneur. Il avait lancé un micro-album, mais là cette année pandémique lui a fait naître un premier album. Et il est fort bien. L'album est né du fait qu'il faisait une tournée annonçant une heure et demie de spectacle, mais il n'avait alors que 5 morceaux. Il a fallu créer. Folk & Country. 


Cadence Weapon Parallel World  (30 avril)

Déjà à son 5ème album, Ronnie Pemberton Cadence nous propose son album le plus politique et fermement ancré dans l'actualité Nord-Américaine. On parle surveillance policière et profilage racial, magouilles et frimeurs, reconnaisance faciale, un procédé technologique travaillé à partir de modèle caucasien, ce qui fait en sorte que les êtres humains à la peau noire sont constamment mal identifiés. Il y a aussi un zest de dystopie dans les écrits, ce qui n'est pas pour me déplaire. Au niveau du son, on entend du rap, du rap électronique, de l'underground rap, de l'alternative rap, du grime. Plus récent récipiendaire du Prix Polaris. Social & engagé.


Charlotte Cardin Phoenix*  (23 avril)

J'étais gagné à Charlotte. En raison de Faufile, Les Échardes et Main Girl, qui, chaque fois, me bouleversent.  Alors quand le tant attendu premier album a finalement été lancé, j'étais déjà pas pire gagné. Elle s'est fait attendre, elle craignait surement le feu de paille. Le titre de son album le trahit. Naviguant entre la pop et le soul, elle a la voix caramélisée d'une Amy Whinehouse réincarnée. Il en faut peu pour Hunter Jones pour être gagné à Charlotte et son simple timbre de voix, appliquée à toute sorte de musique, fini par me séduire. Ça tombe bien, sa musique m'a aussi plu. Et penser que le meilleure pourrait être à venir...encore mieux. Authentique & Généreuse.


Coeur de Pirate Impossible à Aimer* (15 octobre)

J'ai toujours aimé Béatrice Martin Coeur de Pirate. Je la connaissais mal puisque j'ignorais qu'elle était née à Outremont (je la croyais Gaspésienne) et est la cousine directe du comédien (que j'adore) Alexis Martin. J'avais acheté son premier album en CD. Quand les CD étaient en vogue. Je l'avais écouté franchement longtemps. Je l'avais un peu perdue de l'oreille jusqu'à son projet Armistice découvert un peu par hasard. Puis, quand Oublie-Moi a été présenté, j'ai été 100% séduit par les 5 première lignes et par la mélodie. Quand a été lancé ce dernier album, y a pas très longtemps, j'ai encore adoré, mais vraiment beaucoup aimé l'écriture. Lyrique & Musicale. Adorable.


Duran Duran Future Past* (22 octobre)

Ok. Je suis un ado de Duran Duran. J'ai rêvé avoir leurs 20 ans. J'ai seulement 10 ans de moins qu'eux. J'ai presque eu leur succès avec les filles, ado toujours. Et parler de Duran Duran, avec une fille, était déjà un bon point de départ pour vite capter mon attention. Dans cet effort, on sent merveilleusement l'apport des 4 membres restants, John & Roger Taylor, Simon LeBon et Nick Rhodes. Ils y brillent tous à leur manière. L'album est très pop. Les invités y sont aussi nombreux. J'ai remarqué d'ailleurs que mes 4 morceaux préférés, que j'écoutais vraiment sans cesse, comprenait tous des invités importants qui rendaient le morceau à mon goût. Tove Lo, Ivorian Doll, Mike Garson, le pianiste de plusieurs albums de Bowie et la formation asiatique Chai. Sons du futur & du passé.  


Illuminati Hotties Let Me Do One More (1er octobre) 

Sonner à la fois jeune et joyeux sans être ridicule est un art pas toujours facile à équilibrer avec brio. Quand on est une jeune femme de 30 ans, c'est encore plus rare. La productrice Punk Sarah Tudzin le réussit très bien. Restant humble et pleine d'humour dans ses clips. Jouant de l'indie rock, du punk plus près du grunge ou du rock. Offrant de la guitare rêche et en quelque part, du soleil. Bien que capable de zones d'ombres, d'introspection, il est difficile de ne pas lui trouver un réel talent de composition, elle qui produisait, produit encore, et joue d'à peu près tous les instruments. Rock & Shebang.



Michelle Zauner
Japanese Breakfast a eu une année 2021 assez remarquable, lançant un premier livre explorant son héritage coréen dans la foulée du décès de sa mère du cancer, quand son troisième album solo a été lancé, je découvrais du même coup qu'elle était investi dans la musique. Ça a piqué ma curiosité. Je me promets de lire son livre, un jour, mais cette année, je me suis tapé son 3ème disque, et je ne croyais pas tant aimer. C'est parfois de la pop assez convenue, mais pas tant, non plus. Là où on pense anticiper un air, elle déjoue avec des trouvailles sonores et/ou parolières. Ses vidéos sont aussi très créatifs. Synthés, riffs de guitare, catchy, sa première chanson me plait tout particulièrement. Jazzy sax & Shoegaze fuxx guitare.    

Claire Laffut Bleu (3 septembre)


J'avais entendu Mojo, il y a deux ans. Ça serait sorti en France, dès 2018. Ici, son premier album n'a atterri chez nous que tard cette année et Mojo s'y trouve.  La mannequin-plasticienne n'est pas vilaine chanteuse non plus. Elle murmure plus qu'elle ne pousse la note, mais ceci donne une sensualité à l'ensemble. Plus synthés que guitare, un large côté ambient nous transporte de pièces en pièces. On sent même une importante influence africaine chez la jeunes chanteuse Belge de 27 ans. Deux souffles qui se cherchent, chante-t-elle, effectivement, on a l'impression de partager le même souffle langoureux à son écoute. Sensuel & Gracieux.



J'aime beaucoup Patrice Michaud. Pas juste sa musique ou ses textes, l'homme en soi. Je sais qu'il pourrait facilement être mon ami. Question de tempérament. Il cadrerait merveilleusement dans notre gang de vieux chums. Voilà pourquoi, quand je l'écoute, c'est si facile pour moi de m'y sentir vite à l'aise. Sur un de ses albums, il volait quelques lignes au formidable Réjean Ducharme. Car l'amour ce n'est pas quelque chose, c'est quelque part. Cette fois, il vole à Dédé Fortin, Heureux comme un chien dans un pick up de char. Et il colle ça à Quand tu passes m'embrasser, devant tous les gars d'la shop, juste envie d'aller m'en vanter. Michaud a une belle plume près du coeur. Plus organisé que prévu & authentique malgré certains polissage. 



Mogwai As The Love Continues (19 février)

En plus de lancer ce 18ème album, la formation de Glasgow a aussi lancé son 19ème, sous forme de trame sonore. La plupart du temps, la musique du band est une sorte de jeu de chat et de souris, où on fait du crescendo, ou encore on surprend en passant d'une mélodie douce à du plus énergique. Cette fois, Mogwai parait légèrement plus accessible à un plus large public. Toujours cosmique et austère, mais aussi gracieusement pianoté et aussi rock qu'ambient. Plusieurs morceaux presque romantiques viennent espacer ce qui pourrait sembler plus lourd. Guitares extatiques & space rock. 

Moka Première Danse (28 mai)


Deux étudiantes du Cegep Marie-Victorin, gagnantes 2019 de Cegep en spectacle, ont profité ensemble un 28h de voiture en Floride et la même durée au retour pour se tricoter une chimie musicale. Marie-Anne Tessier & Jeanne Gagné se sont découvertes des affinités musicales qui ne les faisaient plus jamais se séparer.  Elles me sont tombé dans l'oreille assez vivement. C'est qu'elles ont profité du fait qu'elles perdaient leurs jobs dans des salles de spectacles (Covid oblige) pour se travailler un mini-album franchement rafraichissant. Dans la lignée de Dobacaracol, mais avec leur propre signature allumée er scintillante. Leurs voix douces se mêlent merveilleusement. En partie reggae, slam, rap et pop, il n'y a absolument rien d'agressant dans ce qu'elles proposent. Leurs jolies voies, leurs sons, m'ont apaisé plusieurs matins au travail. Électro & pop sucré-amer.  

Leonie Pernet Le Cirque de Consolation(19 novembre)


Découverte récente, j'ai toujours cet album dans ma bibliothèque (Coeur de Pirate aussi). Aussi inspirée que Claire Laffut de rythmes africains, la multi-instrumentiste qui avait étonné avec son premier effort en 2018, étonne davantage cette fois, avec des choeurs mâles et un savoureux côté sombre. Autant dans le timbre de voix que dans les thèmes chantés choisis. Elle fait aussi de la musique de film. Offre donc aussi, de l'instrumental entre ses textes acérés. Elle a une large palette. Ses synthés ont un petit côté glacé. Elle a aussi cet angle underground des Cocteau Twins, ce qui ne peut que me plaire. Et explique sa présence encore dans mes oreilles depuis quelques temps. Quiconque me connait, remarque que les Femmes et la musique francophone sont de plus en plus présents dans mes intérêts musicaux.  Cinématographique & aigre-doux.  

The Pirouettes Équilibre* (5 février)


J'avoue être très amoureux de Victoria Hespel Vicky Chérie. Je suis tombé sous son charme dans L'Escalier. Leur généreux troisième album de plus d'une heure comprend 19 chansons. Lancé le lendemain de mes 49 ans, le couple n'en était, amoureusement plus un. Je m'explique. Le tandem Vicky & Leo était partenaires amoureux, à la ville comme à la scène. Mais voila, ils se sont séparé peu de temps avant la sortie de ce disque. Et ils en causent sur tout l'album. C'est un album thérapie. Parfois c'est lui qui est majoritaire dans le chant et elle qui harmonise, parfois c'est le contraire. Ils n'ont pas des voix à pousser la note, mais ils ont ce petit côté amusant et attendrissant. Ça reste toujours doux. Et harmonieux. Et oui, c'est très équilibré. Tu Parles Trop est non seulement ma chanson préférée de l'album, mais c'est aussi ce que je voudrais dire davantage à mes deux voisins de bureau, au travail. Pop & urbain.   

Snail Mail Valentine (5 novembre)


Lindsey Jordan était adolescente quand la formation a commencé à percer avec son premier effort, en 2018. Elle jase d'ailleurs de sa soudaine célébrité qui a occasionné une séparation amoureuse. Elle a composé la plupart des textes dans les 45 jours où elle se trouvait dans une maison de redressement. Ce qui donne un côté tordu au produit fini. Rock alternatif parfois lourd, ailleurs harmonisé de synthés, le groupe a un peu le son grunge, ce qui est contre nature pour moi en général, mais non, pas tant, j'ai quand même des listes de lecture de Sonic Youth, Limp Bizkit, The Pixies et à la limite The Cult, qui ont sensiblement le même son. Emo rock & cordes électriques.  

Spoon The Hardest Cut (6 décembre)


Ici, je triche, il s'agit d'un single. Spoon, à ne pas confondre avec la formation canadienne The Spoons, qui avait une adorable bassiste, est une formation du Texas qui a déjà 10 albums depuis 1996 et qui en promet un 11ème en 2022. Le single et le clip en font la promotion. Ceux qui me connaissent savent que l'été est ma saison la moins préférée. Ironiquement, seulement 2 albums dans tout ceux dont je vous parle, et encore là, en septembre les deux fois, ont techniquement été lancés en été. Le côté rock du morceau me rappelle que la bonne vieille guitare ne me lasse jamais. Simple & alternatif.  

St-Vincent Daddy's Home* (14 mai)


La progression d'Annie Clark de St.Vincent est passablement intéressante depuis 2007. Depuis 7 ans, encore mieux. Elle a travaillé avec David Byrne et on sent une influence de David Bowie dans la musique comme dans la présentation de sa personne qui ne sont pas pour me déplaire. J'ai eu vent de son nouvel album travaillant en confinement avec Ellen Degeneress jouant à la télévision. St.Vincent y était invitée et Ellen peinant à ne pas cacher son envie de la séduire. Elle était un brin pathétique. Kamasi Washington, Jenny Lewis et Mike Elizondo sont parmi la composition de cet album qui anxieux qui peut parfois sonner comme un avion en flammes qui fonce vers le sol. Les guitares, les synthés et les harmonies humaines, dont elle s'amusent toute seule assez souvent, forment un cocktail destructeur qui confirment qu'elle ne jouera pas à la radio, mais s'en rapproche beaucoup. L'ironie est partout, le saxophone, brillamment intégré et sa dernière chanson décrit un brin ce que pourrait être son son: Slow Disco.  Éclaté & glossy.    

Hildegard of Bingen Ordo Virtutum (11 juin)


Le jour des 51 ans de mon amoureuse a été lancé de délicieux album de musique du 12ème siècle. Je ne suis pas encore un grand initié de la musique classique, je supposes que je garde ceci pour mes vieux jours. Toutefois, les champs sacré en choeur comme ceux-ci peuvent me placer rapidement dans un état de grâce. Enregistré dans une chapelle monastique, l'effet est intense. Une traduction du titre latin serait "le rituel des virtues".  On se sent effectivement transporté, lévité à l'écoute de ceci, puis redéposé en toute fin, lavé de toutes impuretés. Mélodique & Intrigant. 

Young Thug Punk (15 octobre)


Mon fils de 22 ans a été le transmetteur involontaire de cet album. Je ne suis pas fan de hip hop dans son ensemble. Mais le style se raffine et devient de plus en plus musical. Expérimental, influent et commercial tout à la fois, la créativité de Jeffrey Lamar Wiiliams Young Thug est impressionnante. Des clins d'oeil à Drake et Travis Scott, la participation de J.Cole, Doja Cat, Kanye West & Post Malone sont aussi ce qui rend cet album riche en bizzareries sonores. On y entend même de la ballade R & B qu'on pourrait qualifier de futuriste. Nuancé et précis au lieu d'être trop souvent intense et mal calibré,  il rend même un hommage posthume à Mac Miller en fin d'album. Dynamique & stylé.  

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