C'était le titre d'une chanson d'un de mes groupes préférés fin 1991, mais qui a eu tant de succès qu'en octobre/novembre/décembre l'année suivante, elle jouait encore beaucoup à la radio et un peu partout. Dans les compils des meilleures chansons de l'année. Certaines stations la plaçaient même toute première, comme la meilleure chanson de 1992.
Là où habite ma mère, un arabe est venu postuler pour un poste dans les emplois sanitaires du condo où elle loge, et à la seconde entrevue, il a demandé si le condo pouvait lui offrir un tapis et 5 moments par jour pour prier.
On l'a ensuite, bien entendu, écarté des candidats.
C'était la chose à faire.
Je l'ai souvent dit, la religion devait être la chose la plus privée au monde. Comme ce que l'on fait à la salle de bain. Ça intoxique le monde entier.
Et comme je considère l'argent comme la nouvelle religion, voilà un autre sujet que je garderai privé toute ma vie. Je ne parle jamais d'argent. Sinon avec ceux qui me paient. Mais encore, seulement si on m'y invite ou quand on m'y oblige. Toujours avec un peu de gêne. Comme si j'étais invité dans un temple dont je ne suis pas vraiment un disciple. L'argent, c'est un outil. Je suis assez peu intéressé par les outils.
J'ai d'ailleurs un beau coffre rouge, neuf, de 2002, dans mon garage. Donné par mon beau-père à Noël ou je ne sais trop. Il est dans le coin sur un meuble. Sous une raquette de badmington. Intouché depuis 2002. Je pourrais le revendre neuf sans problèmes. Il est vide. 100% vide. Ça ne m'a jamais effleuré l'esprit de le remplir de quoi que ce soit. Peut-être des vieilles cassettes de musique, au moins une fois, j'y ai surement pensé. Il est sur le meuble qui tient cette fonction. De garder mes cassettes.
Mais je m'éloigne. Je veux vous parler de religion. Ou plutôt du souhait d'absence de religion dans nos vies.
L'État Islamique est infecté de religion. Donald Trump est infecté de religion. Double toxicité. Deux types de religions différentes. L'une qui a comme source des interprétations douteuses menant à l'intolérance et la fin de vie précoce. L'autre qui a comme source l'envie de vie facile menant à l'intolérance et à des interprétations douteuses.
"Une menace pour la sécurité", ces mots ont-ils encore une valeur?
Donald Trump les utilise pour justifier son banditisme commercial dans les traités de libre-échange.
La Chine joue actuellement aux idiots avec nous, en lourds lâches, emprisonnant canadiens sur canadiens, pour rien. Sinon par représailles d'avoir fait écho aux commandes des États-Unis. L'argent, où l'impossibilité d'en faire autant, à la base de toute cette sale mascarade.
La sale Chine emprisonne nos Canadiens car ils seraient soudainement devenus des "menaces pour leur sécurité".
Tu la tiens bien cette poignée de valise dans mon dos, Chinois?
Visez les États-Unis pas nous, christ! Ce sont eux qui vous chassent!
La vraie menace de toutes les sécurités est cette vision qui souhaite sans cesse les désunions. C'est ce retour au colonialisme qu'on déguise en patriotisme et en nationalisme.
Je sais, je m'y prends peut-être en avance, mais ce que je souhaite à tout le monde sur terre pour 2019, c'est sincèrement de perdre sa religion.
Ce qui reste une chanson d'un de mes groupes, toujours préférés, même si ils sont tous au musée des has-beens (J'y aspire moi-même), une chanson dis-je bien, que lorsque passée à la radio, me bouleverse encore beaucoup.
Elle coïncide avec l'époque où je commençais à fréquenter "différemment" la formidable jeune femme qui partage ma vie depuis 26 ans, aujourd'hui même.
Me faisant perdre non pas une religion car je n'adhère à aucune, mais plutôt la tête.
Et gagner au jeu de l'amour.
Merci de ta tolérance, beautiful fragrance.
Dans ce monde qui trop de fois, pue.
I Love U.
(Nooooooooooon je ne répète pas complètement un titre)
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