Voilà les trois plus récentes crises générées des dernières semaines par l'agent orange de la Maison-Blanche.
Le Président des États-Désunis termine l'année comme il l'avait commencée. Avec des diktats par Tweets, diktats qui sont salués à Moscou et qui font hurler en Amérique du Nord. Le 18 décembre dernier, les États-Unis se levaient avec la dernière impulsivité de D.T. en apprenant par surprise qu'il voulait retirer les troupes en Syrie, malgré la promesse qu'elles y seraient restées jusqu'à ce que victoire contre l'État Islamique s'en suive.
Il n'y a pas victoire, mais Donald l'a
"Je crois qu'il serait maintenant juste que je quitte mes fonctions" a alors dit Jim Mattis, son secrétaire de la défense, qui en sait long sur un terme, juste, que ne connaît en rien son président. "je crois que mon président est en droit d'avoir un secrétaire de la défense ayant des idées plus alignées sur les siennes, maintenant" a-t-il diplomatiquement, comme toujours, rajouté.
Ce que l'on a appris du chaos de la Maison Blanche, en 2018, c'est surtout la manière d'opérer du président, toujours hors des paramètres normaux gouvernementaux, méprisant les étapes à suivre, se plaçant toujours au-dessus des lois, ce qui en fait de la loi, un ennemi inconscient du président, 100% inconscient des conséquences des propos et des gestes, des décisions, décisions qui ne solutionnent pas les crises autant qu'elles les font naître.
Certains disent que l'empreinte des États-Unis était si faible au Moyen-Orient (2000 troupes) qu'un débat était effectivement nécessaire sur l'engagement là-bas. D'autres disent que c'est la pire décision géopolitique jamais prise par cette administration. On dit surtout que c'est la manière, impulsive, sans consulter personne, qui est à craindre. On dit finalement que c'était la chose intelligente à faire, mais pas stupidement comme ça.
Mais on évite jamais les dérivés du mot stupide avec lui.
Le tweet, a surpris toute son administration. Personne n'a cru une seule seconde que la victoire était acquise dans la lutte contre l'État Islamique. Le mensonge était si gros que les médias l'ont à peine repris. L'OTAN venait tout juste de dire exactement le contraire en confirmant que plus de 30 000 combattants de l'État Islamique étaient toujours très actifs dans la région.
Le dernier adulte de la Maison Blanche (Mattis) a maintenant quitté.
Le problème de cette décision est la signature Trump. Si répétée et représentative de sa gouvernance. Il a existé, en 2018, tant de matins où il nous as distrait de l'outrage de la veille. Il a fait en sorte qu'on a peu à peu accepté l'inacceptable et le trouvons maintenant normal.
"Make America(sic) Great Again" disait-il.
La vérité est qu'elle n'aura jamais été aussi publiquement plus révulsive.
Tuer du noir dans des églises de Caroline.
Tuer du Juif dans des synagogues.
Rouler sur du noir à Charlottetown sans condamnations du Président.
Se faire un ami d'un dictateur Nord Coréen.
Flirter avec un potentat Russe.
Mysoginer au quotidien.
Mentir à la seconde.
Japper avec impulsivité à chaque voiture qui passe. En inventer les couleurs et les méfaits.
Bipolariser au grand jour.
Démoniser les médias en les polarisant outrageusement et en pleurant le fait qu'on ne puisse en avoir le contrôle absolu comme dans les pays autocratiques.
Politiser via un réseau qui n'a rien de social puisque qu'on ne voit jamais les yeux de ceux qui y parlent.
Marmiter la haine afin que les épices les plus extrêmes puissent tenter de poivrer les gens qui ne pensent pas comme vous.
Parler sur le ton de l'entraîneur qui crie perpétuellement à l'arbitre.
Tenter de noyer ceux et celles sur lesquelles on n'a pas prise et brutalement violer l'intelligence de ceux et celles qui ne plient pas au passage du roi.
Inventer des succès à défaut de s'en faire réellement créditer.
Créez un environnement de tension et d'hostilité permanente.
Rabaisser quiconque ne pense pas de la même manière.
Rabrouer quiconque ne se montrera pas servile face à soi.
Intimider selon ses pulsions intempestives.
Désacraliser la loi et le rendre accessoirisée.
Parler d'Haïti comme d'un trou à merde.
Se juger digne du Prix Nobel de la Paix après une rencontre avec un dictateur baignant dans le nucléaire.
Erdogan, Poutine, Ben Samoun, Xi Jingping, Salvini, s'en faire des modèles.
Limoger tous les stratèges pouvant prendre d'importantes décisions et les remplacer par plus de bénéouiouis qui ne feront que répondre aux ordres.
Souhaiter soumission.
Déviante et révulsive Amérique.
En 2018, on aura retenu de la présidence des États-Unis:
-Le raid contre le bureau de Micheal Cohen et les accusations qui s'en suivent.
-La rencontre épouvantable du président avec son homologue Russe à Helsinki et l'équivalente en Corée du Nord.
-La politique de séparation des enfants migrants à la frontière.
-La nomination d'un juge agresseur à la Cour Suprême.
-La présidence des États-Unis qui n'a plus la même valeur dans le monde.
Devenue plus facilement détestable.
Et légitimement attaquable.
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