Vous l'avez cru le gros bêta?
Deux fois, DEUX fois il a eu l'air présidentiel.
Les deux fois, il lisait un texte scripté par d'autres. Il suivait une ligne de pensée collective et cogitée en groupe. Scénarisée. Il lisait le téléprompteur. Il portait un masque. Le masque du président des États-Unis qu'on lui avait tricoté.
Mais ne vous laissez pas berner.
Donald Trump, même déguisé, reste Donald Trump. On l'a tous reconnu quand il a commencé, dans son discours sur l'état de l'union, à parler des parents d'une jeune femme, Étatsunienne, assassinée par un ressortissant étranger.
Quel type d'amalgame douteux faisait-il alors?
Voyez comme les étrangers sont dangereux?
Voyez comme TOUS les étrangers, sont dangereux?
Trump a tant réinventé la bêtise qu'une obscénité de la sorte passe plus ou moins inaperçue maintenant, il nous as tant habitué à pire. Mais si un autre homme avait fait une telle déclaration, il aurait été passé dans le tordeur moral de toute population.
Je ne veux pas toujours vous parler de Trump, mais il m'y oblige. Il est comme ce pet dans un ascenseur en panne: une odeur inévitable.
Et chrrrrrrrrrrrist que ça pue!
Ce qu'on lui a écrit et forcé à dire, n'avait qu'un but: tenter de montrer que l'homme dont vous doutez la santé mentale peut maturer dans sa fonction, grandir comme un vrai Homme, et mener ce pays de merde quelque part.
Il avait peut-être l'air d'un président mais il n'est qu'à un tweet de nous dire que Pink est un homme prisonnier d'un corps de femme ou une autre ineptie plus idiote encore.
Il ne faut pas croire au masque. Un clown se maquille. On est pas un chien qui jappe pendant 6 jours pour le mardi devenir un gentil félin bienveillant qui ronronne pour son maître. Il faudra que son air présidentiel s'inscrive dans la durée. C'est surtout à sa base qu'il s'est adressé. Ceux-là doutent plus amèrement que les autres de l'homme. Il voulait que ces gens disent de son discours "c'est pour ça qu'on l'a élu" et plusieurs l'ont dit. Mais il y en a tout autant, peut-être plus qui veulent voir son côté abrasif. Ils veulent qu'il tweet, insulte tous et chacun, menace, intimide, morde le mollet de tout ce qui passe.
La bonne nouvelle c'est qu'il n'y a pas eu une seule ligne sur l'ALENA. Ce qui donne un peu plus d'oxygène au condamné. Si il ne dit rien là-dessus, c'est qu'il ne s'est pas fait une tête encore sur le sujet. Ou que comme l'Obamacare, le monstre est trop gros pour l'abattre d'un simple "you're fired!".
Quelle connerie que de l'entendre parler du rêve Étatsunien alors qu'il coupe l'herbe sous le pied des dreamers! Trump a toujours été une imposture et son discours de mardi l'était tout autant.
America First clame-t-il comme un imbécile.
OUI!!!!!!!! mets ça sur papier, dude!
Devant toute les cours légales du monde, ça mettra trois continents en premier!
L'Amérique du Nord, l'Amérique Centrale et l'Amérique du Sud.
Tant que vous vous prendrez pour trois continents vous ne méritez pas vos "lucky stars".
À Davos, ce plouc disait que "America first ne veut pas dire America alone".
Mardi, en bon bipolaire, il était complètement à l'intérieur de son drapeau, nationaliste à souhait, il amplifiait des nouvelles comme l'augmentation de l'emploi au pays (rien à voir avec Trump), il s'est même accordé à lui, la "victoire" en Syrie, EN SYRIE! vous savez cette guerre qui en a encore pour 10-12 ans? Trump pense qu'il l'a gagnée! Ses fidèles aussi.
Il se donne des médailles et se lance des petites fleurs pas chères.
Mais qu'est-ce que la fleur sent le pet!
Tu ne bernes personne par ici, Don.
Personne.
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