Les femmes (d'Amérique) ont fait un progrès énoooooooooooooooooooorme depuis 60 ans. Titanesque. Elle sont passées de totale non reconnaissance (rappelez vous on devenait parfois madame Victor Tremblay, une fois mariée, où était madame là-dedans?) à fameusement rayonnantes.
Une femme en position de pouvoir était chose rare il y a 60 ans. Une femme en mesure de choisir par elle-même ou dont on consultait le jugement sur quoi que ce soit n'était pas complètement répandu. La génération de mes parents, les baby-boomers ont fait ça de bien. la nôtre encore plus, la femme est notre égale depuis toujours.
Je me rappelle quand j'ai été scout, j'ai détesté. L'esprit de meute ne me convenait pas du tout. Il y avait parfum d'armée. Ma "tribu" ne m'appréciait pas beaucoup car, puisque je n'aimais pas le mouvement scout, je ne m'y présentais pas souvent. Donc ma meute perdait des points (des griffes). Je me pointais quand je savais que l'on jouerait au gouret de salon. Seul activité plaisante dont je me rappelle.
Je me rappelle aussi que nous partagions le sous-sol de l'église St-Martyr avec les Jeannettes. L'équivalent féminin des scouts. Elles étaient non seulement Jeanettes, mais aussi guides. Donc nettement plus responsable que nous. Les femmes sont toujours plus rapides à être raisonnable par rapport à nous.
Il y avait comme deux espaces séparés d'un mur dans le sous-sol de l'église. Un gymnase où nous étions la plupart du temps et une salle communautaire plus grande où les Jeannettes étaient la plupart du temps. Mais quelques fois, on changeait de local en pleine soirée, selon l'activité. Et c'était immanquable, quand nous arrivions dans le local où se trouvait les Jeanettes en hurlant comme des animaux et en les chassant comme de la mauvaise vermine.
Nous avions entre 7 et 10 ans.
Le mouvement des Jeanettes (& guides) et le scoutisme se sont beaucoup raffiné en Amérique avec le temps. Il se sont modernisé aussi. Il ne s'agit pas simplement de développer des habiletés en plein air ou d'apprendre à se développer un tempérament de bénévole. Le scoutisme, comme à peu près tout ce qui aspire au succès. s'est aussi tourné vers les nouvelles technologies et aux États-Unis, en ce moment, se trouvent dans les rangs de scouts (féminin) les meilleures jeunes femmes encodeuse au monde.
AU MONDE.
Elles n'ont pas 25 ans et sont des leaders mondiaux dans leur domaine.
Cette seule chose était de nature à être souligné au point de prendre toute la place au dernier rassemblement, le grand Jamboree, aux États-Unis la semaine dernière. Une grande fête où on célèbre l'esprit scout en Amérique du Nord.
Baden Powell aurait été fier de tout ce progrès.
Mais les organisateurs avaient invité un parfait imbécile à prendre la tribune.
Jamais les organisateurs n'ont pensé associer Président des États-Unis et Imbécile.
Pendant que tout le monde pensait à la fête, Monsieur le "sans-précédent" s'occupait à faire huer Hillary Clinton (pourquoi donc? parce que c'est un femme?) et Barack Obama (pourquoi donc? parce que c'est un noir?) par l'ensemble du jamboree.
Dans le jugement, il se fait rarement plus idiot. L'homme le plus important des États-Unis est plus bête qu'un enfant.
En 6 mois seulement, Micheal Flynn alors conseiller à la sécurité nationale a quitté le bateau après seulement 24 jours en poste, après qu'on eût découvert qu'il avait omis de mentionner qu'il avait jasé avec des Russes. Trump a limogé son patron du FBI, James Comey parce qu'il enquêtait sur lui et Jeff Sessions et leurs liens avec les Russes. Puis son porte-parole de la maison blanche Sean Spicer en a aussi eu assez des niaiseries de son chef. Quand Trump a nommé Anthony Scaramucci comme nouveau chef des communications, Spicer, à juste titre, n'a plus voulu faire parti du décor.
On connait déjà le type de coliforme fécal qu'est Scaramucci.
Que fera-t-on de cette administration à la mi-mandat?
Que fera-t-on d'elle la semaine prochaine?
En 2012, une transgenre de la Colombie-Britannique est disqualifiée dans un concours de beauté justement parce qu'elle est transgenre. Donald Trump, grand patron du concours de beauté intervient et la réintègre. Ce qui lui vaut les accolades de tous le mouvement LGBT.
Ironiquement, la transgenre en question ressemble BEAUCOUP à Ivanka...
Puis, en bon bipolaire, la semaine dernière, il a annoncé que les transgenres seraient désormais exclus des forces armées des États-Unis. Il s'agit d'autour de 7000 personnes en ce moment. 7000 nouveaux licenciements.
Finalement après une semaine d'intimidation contre son propre procureur général, Jeff Sessions, Trump a menacé ses propres républicains qui freinent ses tentatives d'abolir l'Obamacre de leur couper les vivres d'assurances.
...en sale intimidateur qui mérite une sérieuse rossée.
L'administration actuelle devra être historique.
Comme le Titanic aura été historique.
lundi 31 juillet 2017
dimanche 30 juillet 2017
Perverse Manipulation
Il faisait très chaud, aujourd'hui, il y a 7 jours.
Le stress autour de Punkee étant maintenant évaporé. l'amoureuse était partie avec elle dans un grand magasin à rayon, fêter ça. Monkee travaillait, autour d'une piscine.
Je voulais avancer mon livre de Tonino Benaquista sur lequel je stagne, malgré le bon feeling qu'il me donne quand je le lis. Je manque de temps. Ce samedi là, je le prendrais. J'ai pris mon vélo et me suis rendu au parc qui se trouve tout près de chez nous. J'allais être témoin de quelque chose auquel je ne m'attendais pas du tout.
Arrêté près de la piscine de l'endroit, descendu de mon vélo et lisant Benaquista, j'étais estomaqué de voir le nombre de gens à la piscine en face de moi. Je mesurais le travail de mon fils, travaillant sur une autre piscine, ailleurs. Tout aussi peuplée. Mon attention s'est arrêtée sur un homme, qu'on avertissait car il portait un maillot sportif dont le textile n'était pas en fibre de maillot de bain. De plus, il portait des bobettes en dessous. Je voyais la jeune fille lui expliquer pourquoi il ne pourrait pas se baigner avec. Mon fils me l'avait expliqué et ça fait du sens. Ce ne sont pas toutes les fibres textiles qui retiennent comme il se doit les rejets d'urine ou les fuites. Les bobettes contiennent davantage de cochonneries. Et on en sait jamais quel sport ses gens viennent de faire avec leur maillot sportif. Question d'hygiène, quoi! Le burkini, ce qui complique les choses, est fait du bon matériel. Les gens ne le comprennent pas facilement. Ce que portait monsieur ne convenait pas du tout. Et on lui a souligné. Il s'est montré indigné et a tenté de négocier la chose. Il a été se rebaigner quand même. On lui a servi un second avertissement. Il est retourné apparemment deux autres fois selon ce que j'ai entendu quand un autre surveillant de piscine l'a alors menacé d'expulsion. Il a maugréé, aurait peut-être quitté les lieux, mais est revenu, avec sa femme et ses deux filles, qui elles, étaient toutes en maillot légal (sauf madame qui était vêtue de la tête aux pieds, peut-être musulmane, du moins en apparence, mais ça n'a aucune importance, pour nous, vous le verrez plus loin, pour elle, s'était une arme).
Il est retourné se baigner. Hurlant, quand on l'a alors sommé de quitter. Il a beuglé "on est allé voir la police et elle nous as dit qu'on pouvait se baigner!" J'ai rigolé. Qu'est-ce qu'elle en sait la police? Elle n'a aucune connaissance/autorité sur les règles de la piscine. Les surveillants ont insisté pour lui faire comprendre que la police n'a rien à voir avec les règlements de la piscine. Le monsieur argumentait de plus en plus fort, afin de se donner en spectacle, les surveillants restaient extrêmement professionnels et ne perdaient pas du tout leur sang-froid. L'homme se préparait une psychose. Très agité, il était plus agresseur qu'agressé. Les surveillants avaient maintenant l'air intimidé. Il a proposé que les surveillants appellent la dite police, si ils voulaient le faire sortir. À bout de ressource, ils l'ont finalement fait. Et la police est arrivée. Et ils ont répété les mêmes choses.Les règlements sont clairs, ce que vous portez est non-réglementaire, soyez gentils et quittez calmement, ne serais-ce que pour vous trouver quelque chose de légal à porter pour la piscine.
La police n'a aucune autorité sur la piscine, mais elle a sur le civisme.
Le monsieur est passé d'agité, à plus agité encore. Il n'était aucunement question qu'il ne fasse quoi que ce soit d'autre que de se baigner comme il le faisait déjà depuis longtemps. Ce serait lui le chef.
Le spectacle a ensuite viré au drame. Enfin, pour lui. Quand les policiers ont sorti les menottes pour le sortir des lieux, il est devenu plus agressif encore. Les deux policiers ont dû le clouer au sol pour lui passer les menottes. Ils étaient maintenant un très grand nombre à se rassembler autour. Le travail des sauveteurs était maintenant de garder les gens à distance. Plusieurs filmaient. L'homme était en crise. Il aurait été si simple de se raisonner calmement. L'homme hurlait à plein poumons. Sa femme hurlait "RACISTE! RACISTE!" ce qui était hors-propos et impertinent. Jamais la question de la race n'a été évoquée, j'avais tout vu, tout entendu, j'étais dans les loges. Deux surveillants en chef étaient en pleurs. Personne ne veut nager dans une telle démesure. L'homme a bien vu qu'on le filmait et a tenté quelque chose. Il a hurlé à plusieurs reprises "JE NE PEUX PAS RESPIRER!". ce qui était absurde, pour crier de la sorte, fallait avoir les poumons bien en santé. La police l'a ensuite amené ailleurs. Et là, on ne sait plus. Sinon que le chef était déchu. J'ai pu reprendre ma lecture de Tonino. Mais j'étais un peu secoué de toute cette agitation inattendue.
Quelques jours ont passé, puis sur Facebook est apparu la vidéo de son arrestation musclée. Accompagné d'un texte qui ne disait pas toute la vérité. L'homme était une victime de la méchante police, des méchants surveillants et de racisme. Surtout pas une victime de son propre orgueil. La vidéo a été largement relayée sur Facebook. L'homme s'est même invité dans la tribune d'un youtubeur ou d'un homme quelconque qui lui a donné droit de parole et où il a feint de s'expliquer avec sincérité. Il a rajouté du crêmage sur ce que la police lui aurait fait subir.
J'ai aussi reçu cet autre vidéo. Truffé de mensonges. Il prétend avoir été avisé une première fois à une heure où les sauveteurs ne sont pas en contact avec personne et que la piscine n'est pas encore ouverte. Il prétend ("dommage, il n'y avait pas de caméras ni de témoins" dira-t-il les yeux du mensonge pointés vers le sol) que la police l'aurait nargué en jouant de la musique arabe et en lui demandant si il reconnaissait. Tout en disant bien entendu "retourne donc dans ton pays, des pourritures comme toi, on en veut pas!" ou autres choses du genre. Il semble s'être blessé aux poignets (normal il grouillait comme un animal au lieu de sortir tranquille, sans histoire!). La béquille placée derrière lui dans la vidéo ne semble pas lui être associée. Tant qu'à manipuler, allons-y à fond, non? Il a eu une contravention méritée pour avoir troublé la paix.
Ce qu'il a raconté et ce que j'ai vu et entendu sont deux choses complètement différentes. Ça pouvait se limiter à une seule phrase, facile à comprendre, répétée plusieurs fois: "Monsieur, achetez vous un costume de bain et tout ira bien".
Je n'ai pas participé aux échanges sur le sujet dans les commentaires des deux vidéos Facebook. Je ne fréquente pas Facebook de toute manière. C'est mon fils qui m'a montré. Il savait que j'avais été témoin. Et par curiosité de sauveteur, il se montrait intéressé.
J'avais, par pur hasard, tout vu, tout entendu. L'homme était 100% dans le tort. Rien de la victime qu'il tente de nous vendre.
Cet homme triche. Il cherche maintenant à se trouver une dignité noyée par son amour-propre.
L'homme a modelé son orgueil dans la manipulation crasse.
Dans la manipulation du vrai.
Puis il est revenu mentir dans les journaux. Et là, je me suis dit que je devais parler. Entre vous et moi, comment une dame au téléphone peux juger du textile d'un maillot?... et à 11h30, je le répète, la piscine n'est pas ouverte.
Vous remarquerez qu'il est maintenant fatigué de ses menteries: Il ne tient plus le personnage.
Je comprends ce, avec quoi mon fils doit parfois négocier.
L'homme devrait s'excuser à ses fillettes et à sa femme.
À pas mal tout le monde.
Il joue au con.
Indignement.
Il n'y avait pas d'histoire dans tout ça.
Sinon celle d'un enfant prisonnier d'un corps d'adulte.
Le stress autour de Punkee étant maintenant évaporé. l'amoureuse était partie avec elle dans un grand magasin à rayon, fêter ça. Monkee travaillait, autour d'une piscine.
Je voulais avancer mon livre de Tonino Benaquista sur lequel je stagne, malgré le bon feeling qu'il me donne quand je le lis. Je manque de temps. Ce samedi là, je le prendrais. J'ai pris mon vélo et me suis rendu au parc qui se trouve tout près de chez nous. J'allais être témoin de quelque chose auquel je ne m'attendais pas du tout.
Arrêté près de la piscine de l'endroit, descendu de mon vélo et lisant Benaquista, j'étais estomaqué de voir le nombre de gens à la piscine en face de moi. Je mesurais le travail de mon fils, travaillant sur une autre piscine, ailleurs. Tout aussi peuplée. Mon attention s'est arrêtée sur un homme, qu'on avertissait car il portait un maillot sportif dont le textile n'était pas en fibre de maillot de bain. De plus, il portait des bobettes en dessous. Je voyais la jeune fille lui expliquer pourquoi il ne pourrait pas se baigner avec. Mon fils me l'avait expliqué et ça fait du sens. Ce ne sont pas toutes les fibres textiles qui retiennent comme il se doit les rejets d'urine ou les fuites. Les bobettes contiennent davantage de cochonneries. Et on en sait jamais quel sport ses gens viennent de faire avec leur maillot sportif. Question d'hygiène, quoi! Le burkini, ce qui complique les choses, est fait du bon matériel. Les gens ne le comprennent pas facilement. Ce que portait monsieur ne convenait pas du tout. Et on lui a souligné. Il s'est montré indigné et a tenté de négocier la chose. Il a été se rebaigner quand même. On lui a servi un second avertissement. Il est retourné apparemment deux autres fois selon ce que j'ai entendu quand un autre surveillant de piscine l'a alors menacé d'expulsion. Il a maugréé, aurait peut-être quitté les lieux, mais est revenu, avec sa femme et ses deux filles, qui elles, étaient toutes en maillot légal (sauf madame qui était vêtue de la tête aux pieds, peut-être musulmane, du moins en apparence, mais ça n'a aucune importance, pour nous, vous le verrez plus loin, pour elle, s'était une arme).
Il est retourné se baigner. Hurlant, quand on l'a alors sommé de quitter. Il a beuglé "on est allé voir la police et elle nous as dit qu'on pouvait se baigner!" J'ai rigolé. Qu'est-ce qu'elle en sait la police? Elle n'a aucune connaissance/autorité sur les règles de la piscine. Les surveillants ont insisté pour lui faire comprendre que la police n'a rien à voir avec les règlements de la piscine. Le monsieur argumentait de plus en plus fort, afin de se donner en spectacle, les surveillants restaient extrêmement professionnels et ne perdaient pas du tout leur sang-froid. L'homme se préparait une psychose. Très agité, il était plus agresseur qu'agressé. Les surveillants avaient maintenant l'air intimidé. Il a proposé que les surveillants appellent la dite police, si ils voulaient le faire sortir. À bout de ressource, ils l'ont finalement fait. Et la police est arrivée. Et ils ont répété les mêmes choses.Les règlements sont clairs, ce que vous portez est non-réglementaire, soyez gentils et quittez calmement, ne serais-ce que pour vous trouver quelque chose de légal à porter pour la piscine.
La police n'a aucune autorité sur la piscine, mais elle a sur le civisme.
Le monsieur est passé d'agité, à plus agité encore. Il n'était aucunement question qu'il ne fasse quoi que ce soit d'autre que de se baigner comme il le faisait déjà depuis longtemps. Ce serait lui le chef.
Le spectacle a ensuite viré au drame. Enfin, pour lui. Quand les policiers ont sorti les menottes pour le sortir des lieux, il est devenu plus agressif encore. Les deux policiers ont dû le clouer au sol pour lui passer les menottes. Ils étaient maintenant un très grand nombre à se rassembler autour. Le travail des sauveteurs était maintenant de garder les gens à distance. Plusieurs filmaient. L'homme était en crise. Il aurait été si simple de se raisonner calmement. L'homme hurlait à plein poumons. Sa femme hurlait "RACISTE! RACISTE!" ce qui était hors-propos et impertinent. Jamais la question de la race n'a été évoquée, j'avais tout vu, tout entendu, j'étais dans les loges. Deux surveillants en chef étaient en pleurs. Personne ne veut nager dans une telle démesure. L'homme a bien vu qu'on le filmait et a tenté quelque chose. Il a hurlé à plusieurs reprises "JE NE PEUX PAS RESPIRER!". ce qui était absurde, pour crier de la sorte, fallait avoir les poumons bien en santé. La police l'a ensuite amené ailleurs. Et là, on ne sait plus. Sinon que le chef était déchu. J'ai pu reprendre ma lecture de Tonino. Mais j'étais un peu secoué de toute cette agitation inattendue.
Quelques jours ont passé, puis sur Facebook est apparu la vidéo de son arrestation musclée. Accompagné d'un texte qui ne disait pas toute la vérité. L'homme était une victime de la méchante police, des méchants surveillants et de racisme. Surtout pas une victime de son propre orgueil. La vidéo a été largement relayée sur Facebook. L'homme s'est même invité dans la tribune d'un youtubeur ou d'un homme quelconque qui lui a donné droit de parole et où il a feint de s'expliquer avec sincérité. Il a rajouté du crêmage sur ce que la police lui aurait fait subir.
J'ai aussi reçu cet autre vidéo. Truffé de mensonges. Il prétend avoir été avisé une première fois à une heure où les sauveteurs ne sont pas en contact avec personne et que la piscine n'est pas encore ouverte. Il prétend ("dommage, il n'y avait pas de caméras ni de témoins" dira-t-il les yeux du mensonge pointés vers le sol) que la police l'aurait nargué en jouant de la musique arabe et en lui demandant si il reconnaissait. Tout en disant bien entendu "retourne donc dans ton pays, des pourritures comme toi, on en veut pas!" ou autres choses du genre. Il semble s'être blessé aux poignets (normal il grouillait comme un animal au lieu de sortir tranquille, sans histoire!). La béquille placée derrière lui dans la vidéo ne semble pas lui être associée. Tant qu'à manipuler, allons-y à fond, non? Il a eu une contravention méritée pour avoir troublé la paix.
Ce qu'il a raconté et ce que j'ai vu et entendu sont deux choses complètement différentes. Ça pouvait se limiter à une seule phrase, facile à comprendre, répétée plusieurs fois: "Monsieur, achetez vous un costume de bain et tout ira bien".
Je n'ai pas participé aux échanges sur le sujet dans les commentaires des deux vidéos Facebook. Je ne fréquente pas Facebook de toute manière. C'est mon fils qui m'a montré. Il savait que j'avais été témoin. Et par curiosité de sauveteur, il se montrait intéressé.
J'avais, par pur hasard, tout vu, tout entendu. L'homme était 100% dans le tort. Rien de la victime qu'il tente de nous vendre.
Cet homme triche. Il cherche maintenant à se trouver une dignité noyée par son amour-propre.
L'homme a modelé son orgueil dans la manipulation crasse.
Dans la manipulation du vrai.
Puis il est revenu mentir dans les journaux. Et là, je me suis dit que je devais parler. Entre vous et moi, comment une dame au téléphone peux juger du textile d'un maillot?... et à 11h30, je le répète, la piscine n'est pas ouverte.
Vous remarquerez qu'il est maintenant fatigué de ses menteries: Il ne tient plus le personnage.
Je comprends ce, avec quoi mon fils doit parfois négocier.
L'homme devrait s'excuser à ses fillettes et à sa femme.
À pas mal tout le monde.
Il joue au con.
Indignement.
Il n'y avait pas d'histoire dans tout ça.
Sinon celle d'un enfant prisonnier d'un corps d'adulte.
samedi 29 juillet 2017
Bestioles de Banlieue
Les osties de bebittes...
Ne vous trompez pas, je suis un amoureux des animaux, mais samedi dernier...
ohlàlà...Je commençais à en avoir soupé.
Je suis un rat des villes, ça je vous l'ai assez chanté. En ville, on croise une jungle différente. Dans mon 450 samedi, je devais remplir la piscine. En boxer, je me suis risqué à aller chercher l'arrosoir pour y mettre le bout dans la piscine. Je devais faire vite car en boxer, ce serait un peu gênant, les voisins... Mais?....mais qu'est-ce que...?
La haie du voisin, commune à notre clotûre, s'agite dans le bas d'Ouest en Est, du fond de notre terrain à la chaise à bercer chez nous. De toute évidence, une bête cours très vite là-dedans.
PAS UNE! DEUX!!! DEUX MARMOTTES QUI SE POURCHASSENT!!!! La première bifurque de la haie, passe sous la chaise berçante, tout près de moi, puis poursuit sa course vers notre haie et notre second voisin, derrière moi. Je saute sur la clôture de la piscine pour me protéger les pieds nus et j'ai dit à voix haute pour les deux voisins que je voyais maintenant du coin de l'oeil. "Deux marmottes qui se courent après". Le premier voisin, là d'où arrivaient les marmottes, ne pouvait pas me voir. Si il a réagi, je ne l'ai jamais su. La seconde, derrière moi, a eu la politesse de ne pas réagir quand je l'ai regardée. Elle a fui mon regard et est rentrée chez elle. J'étais tout de même un homme de 45 ans en bobettes sur une clôture de piscine. L'autre marmotte, elle, m'a bien vu. Elle a aussitôt freiné sa course. On s'est dévisagé quelques secondes.
Elle était jolie la marmotte. Mais grosse. Et je voyais beaucoup ses dents. Quand elle a choisit de retraiter à rebours, je suis resté encore quelques secondes, à griller au soleil, jacké sur ma clôture de piscine. En boxer. Puis je suis redescendu. Je devais aller ouvrir le robinet pour le boyau de la piscine, et ce robinet se trouvait là où la seconde marmotte avait filé. J'ai mis un temps fou à aller ouvrir ce robinet. En vitesse. Toujours en bobettes. Ridicule banlieuserie.
Dans la chambre de Punkee, le même jour, nous découvrons qu'elle a enlevé le moustiquaire et que la fenêtre extérieure est perpétuellement ouverte. Accès direct du dehors. Ce que quelques guêpes ont compris.
Cinq d'entre elles travaillent très fort pour concocter le plus joli des nids. Dans l'entre-deux fenêtres. Voilà les deux filles hystériques, Punkee ne veut plus dormir dans sa chambre. Twingling ne veut plus dormir sur l'étage. Les deux veulent déménager. DU CAAAAAAAAAAAAAAAALME! ces petites bêtes de rien du tout ne viendront jamais à bout de grandes personnes comme nous! Soyons sérieux! j'ai tout simplement fermé la dite fenêtre extérieure et voilà! dans deux trois jours, 5 cadavres. On peut voir quelques amies guêpes qui se butent dehors à la fenêtre maintenant fermée. Papa courage ne se laisse pas déstabiliser comme ça.
L'amoureuse trouvait que je devais tailler la haie. Pas moi. Mais je l'ai fait quand même. Comme la plupart des choses que je fais sur mon terrain de banlieue. Malgré tout. J'ai passé le taille-haie sur notre côté de la haie. Puis, me rendant sur le côté de la voisine qui m'avait vu en boxer, en plein sur le nez, quelque chose de volant est venu me prendre une grande croquée. Et a ensuite rebondi dans ma tête, y prenant une autre mordée. La douleur était IMMENSE!
Je suis devenu aveugle, paralysé du nez, migrainé du crâne, j'ai tout lâché et ai couru comme si je perdais mes yeux en hurlant jusque dans la maison. L'amoureuse a mis beaucoup de temps à comprendre je ne faisais que gémir. Quand elle a vu que je ne m'étais pas coupé nulle part, elle a été rassurée. On a vite compris que les guêpes se vengeaient. Maman courage ne se laisse pas déstabiliser comme ça. Du caaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaalme, ce ne sont pas ces petites bête de rien du tout qui viendront à bout de grandes personnes comme nous! l'amoureuse m'a vite refilé une compresse chaude et fait absorber des Bénadryl. Bingo! le mal (atroce) s'est dissipé et la piqûre sur le nez est devenue un vulgaire petit point rouge. Disparu le lendemain. Les 23 mois d'aînesse qu'elle a sur moi ont fait d'elle la parfaite infirmière. Mais câlisse, j'avais envie de la scier en deux la christ de guêpe! Quand le couple voisin est sorti, avec leur naissant bébé, je l'ai découvert une chaude compresse sur le nez.
Ridicule banlieuserie animale again.
J'avais passé l'instrument que vous voyez plus haut dans le nid ci-contre, installé bien confortablement dans la haie, côté voisin. J'ai sévèrement secoué leur confort. L'une m'a bouffé le nez et (probablement) une autre le fond de la tête. Dans la nuit, j'ai aspergé le nid d'un bonne dose de poison à insecte. Puis, une seconde fois, sous la pluie, le lendemain matin. Pour bonne mesure. Et habillé en ours. Ridicule banlieusard habillé en ski-doo presqu'en août.
Voulant aller voir le résultat de mon génocide, je croise une forme informe, poilue, alors grise, respirant encore au sol. Dans mon gazon. Devant ma haie. AAAAAAAAAAAAAAARGH!!!! un bébé écureuil? un foetus de raton? JE NE VEUX PAS SAVOIR! ça défie beaucoup trop l'imagination pour moi, je me pousse ailleurs.
Faut me voir quand je vide le skimmer de la piscine. Depuis que j'y ai trouvé des mulots, des tamias, un oiseau, une grenouille, je suis une vraie fillette quand vient le temps de plonger prendre le panier et le vider.
C'est ça le prix de la banlieue? négocier avec la faune qui s'y invite? J'ai vécu pendant 10 ans tous mes étés dans le bois au Lac St-Joseph.
Je n'ai jamais passé un 24 heures aussi animalier du genre.
Sus les bestioles! SUS!
La pluie a lavé, ce qui me semblait un carré de poil gris qui respirait encore le matin même et que je ne voulais pas sauver. Me trouvant dans film de science-fiction de très mauvais goût. C'était un oiseau. Celui sur la photo. Maintenant plein de mouches. J'ai mis trois jours à le ramasser à la pelle. Je préférais le voir pourrir sur mon terrain et non dans ma poubelle jusqu'au jeudi suivant. Je souhaitais même qu'un animal, un chat, le récupère pour faire le travail à ma place et l'amener ailleurs.
Quand ça c'est mis à sentir la moufette partout, j'ai lâché un sacre.
Ma banlieue n'a pas besoin de ça pour être plus ridicule qu'elle ne l'est déjà.
Et puis les oiseaux morts c'est toujours mauvais présage.
Quand j'ai vu (LE MÊME SOIR!)le plan final de Juste La Fin Du Monde de Xavier Dolan, j'ai compris que c'était peut-être tout simplement un avant-goût.
Mais honnêtement, j'ai le goût d'autre chose.
Mon nez et ma tête se portent bien, merci. Plus l'oiseau.
Ne vous trompez pas, je suis un amoureux des animaux, mais samedi dernier...
ohlàlà...Je commençais à en avoir soupé.
Je suis un rat des villes, ça je vous l'ai assez chanté. En ville, on croise une jungle différente. Dans mon 450 samedi, je devais remplir la piscine. En boxer, je me suis risqué à aller chercher l'arrosoir pour y mettre le bout dans la piscine. Je devais faire vite car en boxer, ce serait un peu gênant, les voisins... Mais?....mais qu'est-ce que...?
La haie du voisin, commune à notre clotûre, s'agite dans le bas d'Ouest en Est, du fond de notre terrain à la chaise à bercer chez nous. De toute évidence, une bête cours très vite là-dedans.
PAS UNE! DEUX!!! DEUX MARMOTTES QUI SE POURCHASSENT!!!! La première bifurque de la haie, passe sous la chaise berçante, tout près de moi, puis poursuit sa course vers notre haie et notre second voisin, derrière moi. Je saute sur la clôture de la piscine pour me protéger les pieds nus et j'ai dit à voix haute pour les deux voisins que je voyais maintenant du coin de l'oeil. "Deux marmottes qui se courent après". Le premier voisin, là d'où arrivaient les marmottes, ne pouvait pas me voir. Si il a réagi, je ne l'ai jamais su. La seconde, derrière moi, a eu la politesse de ne pas réagir quand je l'ai regardée. Elle a fui mon regard et est rentrée chez elle. J'étais tout de même un homme de 45 ans en bobettes sur une clôture de piscine. L'autre marmotte, elle, m'a bien vu. Elle a aussitôt freiné sa course. On s'est dévisagé quelques secondes.
Elle était jolie la marmotte. Mais grosse. Et je voyais beaucoup ses dents. Quand elle a choisit de retraiter à rebours, je suis resté encore quelques secondes, à griller au soleil, jacké sur ma clôture de piscine. En boxer. Puis je suis redescendu. Je devais aller ouvrir le robinet pour le boyau de la piscine, et ce robinet se trouvait là où la seconde marmotte avait filé. J'ai mis un temps fou à aller ouvrir ce robinet. En vitesse. Toujours en bobettes. Ridicule banlieuserie.
Dans la chambre de Punkee, le même jour, nous découvrons qu'elle a enlevé le moustiquaire et que la fenêtre extérieure est perpétuellement ouverte. Accès direct du dehors. Ce que quelques guêpes ont compris.
Cinq d'entre elles travaillent très fort pour concocter le plus joli des nids. Dans l'entre-deux fenêtres. Voilà les deux filles hystériques, Punkee ne veut plus dormir dans sa chambre. Twingling ne veut plus dormir sur l'étage. Les deux veulent déménager. DU CAAAAAAAAAAAAAAAALME! ces petites bêtes de rien du tout ne viendront jamais à bout de grandes personnes comme nous! Soyons sérieux! j'ai tout simplement fermé la dite fenêtre extérieure et voilà! dans deux trois jours, 5 cadavres. On peut voir quelques amies guêpes qui se butent dehors à la fenêtre maintenant fermée. Papa courage ne se laisse pas déstabiliser comme ça.
L'amoureuse trouvait que je devais tailler la haie. Pas moi. Mais je l'ai fait quand même. Comme la plupart des choses que je fais sur mon terrain de banlieue. Malgré tout. J'ai passé le taille-haie sur notre côté de la haie. Puis, me rendant sur le côté de la voisine qui m'avait vu en boxer, en plein sur le nez, quelque chose de volant est venu me prendre une grande croquée. Et a ensuite rebondi dans ma tête, y prenant une autre mordée. La douleur était IMMENSE!
Je suis devenu aveugle, paralysé du nez, migrainé du crâne, j'ai tout lâché et ai couru comme si je perdais mes yeux en hurlant jusque dans la maison. L'amoureuse a mis beaucoup de temps à comprendre je ne faisais que gémir. Quand elle a vu que je ne m'étais pas coupé nulle part, elle a été rassurée. On a vite compris que les guêpes se vengeaient. Maman courage ne se laisse pas déstabiliser comme ça. Du caaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaalme, ce ne sont pas ces petites bête de rien du tout qui viendront à bout de grandes personnes comme nous! l'amoureuse m'a vite refilé une compresse chaude et fait absorber des Bénadryl. Bingo! le mal (atroce) s'est dissipé et la piqûre sur le nez est devenue un vulgaire petit point rouge. Disparu le lendemain. Les 23 mois d'aînesse qu'elle a sur moi ont fait d'elle la parfaite infirmière. Mais câlisse, j'avais envie de la scier en deux la christ de guêpe! Quand le couple voisin est sorti, avec leur naissant bébé, je l'ai découvert une chaude compresse sur le nez.
Ridicule banlieuserie animale again.
J'avais passé l'instrument que vous voyez plus haut dans le nid ci-contre, installé bien confortablement dans la haie, côté voisin. J'ai sévèrement secoué leur confort. L'une m'a bouffé le nez et (probablement) une autre le fond de la tête. Dans la nuit, j'ai aspergé le nid d'un bonne dose de poison à insecte. Puis, une seconde fois, sous la pluie, le lendemain matin. Pour bonne mesure. Et habillé en ours. Ridicule banlieusard habillé en ski-doo presqu'en août.
Voulant aller voir le résultat de mon génocide, je croise une forme informe, poilue, alors grise, respirant encore au sol. Dans mon gazon. Devant ma haie. AAAAAAAAAAAAAAARGH!!!! un bébé écureuil? un foetus de raton? JE NE VEUX PAS SAVOIR! ça défie beaucoup trop l'imagination pour moi, je me pousse ailleurs.
Faut me voir quand je vide le skimmer de la piscine. Depuis que j'y ai trouvé des mulots, des tamias, un oiseau, une grenouille, je suis une vraie fillette quand vient le temps de plonger prendre le panier et le vider.
C'est ça le prix de la banlieue? négocier avec la faune qui s'y invite? J'ai vécu pendant 10 ans tous mes étés dans le bois au Lac St-Joseph.
Je n'ai jamais passé un 24 heures aussi animalier du genre.
Sus les bestioles! SUS!
La pluie a lavé, ce qui me semblait un carré de poil gris qui respirait encore le matin même et que je ne voulais pas sauver. Me trouvant dans film de science-fiction de très mauvais goût. C'était un oiseau. Celui sur la photo. Maintenant plein de mouches. J'ai mis trois jours à le ramasser à la pelle. Je préférais le voir pourrir sur mon terrain et non dans ma poubelle jusqu'au jeudi suivant. Je souhaitais même qu'un animal, un chat, le récupère pour faire le travail à ma place et l'amener ailleurs.
Quand ça c'est mis à sentir la moufette partout, j'ai lâché un sacre.
Ma banlieue n'a pas besoin de ça pour être plus ridicule qu'elle ne l'est déjà.
Et puis les oiseaux morts c'est toujours mauvais présage.
Quand j'ai vu (LE MÊME SOIR!)le plan final de Juste La Fin Du Monde de Xavier Dolan, j'ai compris que c'était peut-être tout simplement un avant-goût.
Mais honnêtement, j'ai le goût d'autre chose.
Mon nez et ma tête se portent bien, merci. Plus l'oiseau.
vendredi 28 juillet 2017
À La Recherche Du Temps Perdu**************************Summer Things de Joseph Connolly
Lire c'est penser, réfléchir, parler à un ami, l'écouter, l'entendre, le comprendre ou pas, s'immiscer dans une réalité qui n'est pas la nôtre, c'est oser, braver ses préjugés, découvrir un nouvel angle sur les choses, sur la vie et les autres, et sur soi-même. C'est prêter oreilles à des confessions, des fantasmes, c'est avoir l'oeil et la tête sur de nouvelles perspectives, c'est s'ouvrir. C'est se pencher sur de nouvelles idées, forger les siennes, les confronter, c'est écouter une musique, un rythme, en développer de nouveaux, c'est l'écho de moeurs, qui ne seront parfois jamais les nôtres. Lire c'est explorer sous une nouvelle lumière. Lire c'est s'ouvrir les sens et s'agrandir les espaces mentaux. C'est se balader sur la plage du monde entier et des gens qui la compose. C'est danser sur le cerveau d'un(e) autre. C'est apprendre la vie par les yeux et les mots. Par le moteur de la pensée redessinée. C'est un regard, une inspiration , un souffle.
Lire c'est la vie des autres et un peu la nôtre aussi, parfois.
Chaque mois (vers la fin) je vous parle d'un livre qui m'a séduit par son auteur, son contenu, son sujet, parfois les trois. Et j'essaie de vous dire un peu pourquoi.
Lire c'est aussi beaucoup mon métier. Lire pour moi, c'est mieux respirer.
SUMMER THINGS de JOSEPH CONNOLLY
L'été c'est fait pour rire. Joseph Connolly est un ancien libraire anglais (pendant 15 ans) qui a choisi de passer à la plume en 1995.
Il est hilarant.
Summer Things raconte les vacances délirantes de plusieurs familles où la dignité en prend pour son rhume, ou le snobisme est vivement écorché, où la prétention est grotesque et où les tromperies sont nombreuses. Dans la foulée de l'humour tranchant de Tom Sharpe ou Kingsley Amis, la prose y est présente mais surtout outrancier au maximum. La bourgeoisie y est grafignée. Elizabeth est perpétuellement à la limite de la dépression car sa vie de princesse n'est pas continuellement 5 étoiles. Son mari se morfond mentalement de ces lamentations. Ce mari, du point de vue d'Élizabeth, n'existe que pour sa carte de crédit. Leur voisine de chambre, Dotty, envie leur vie. Dotty est elle-même prisonnière d'un mariage particulier. La monoparentale Mélody est aussi en mer dans la même équipée. Miles est l'aventurier. Une guide se mêle au groupe. Tout le monde se croise dans une foire absolue.
Il y a là beaucoup à rire.
Une grande bourgeoise qui s'ennuie sans vraiment s'en rendre compte, son mari qui boit sans arrêt pur oublier sa vie, ce qui le place toujours en marge de tout, la jeune maîtresse du mari, bookée sur le même voyage et qui est aussi la meilleure amie de l'épouse, le couple d'amis, sans le sou, qui tente de montrer le contraire en multipliant les ruses, un incorrigible dragueur, un homme maladivement jaloux de sa femme, des jeunes qui tentes de fuir leur famille et vivre leur jeunesse, tout ça mis dans la mixette, on croise et recroise les différents fils narratifs et on obtient multiples malentendus où on se demande qui a croqué qui dans ce quiproquo? Il y a tromperies sous toute ses formes. Coucheries sous plusieurs variantes. Un gag de t-shirt mal épelé m'a fait exploser de rire.
Le lecteur est régulièrement mis dans la confidence car nous nous promenons dans les tortueux corridors mentaux de tous ces personnages. Ce qui peux dérouter lors des 20 premières pages, mais lorsqu'on a compris l'idée, le plaisir est certain.
On rit beaucoup.
Michel Blanc avait tellement ri qu'il en avait fait un film. Raté à mon avis. Trop éparpillé et dont certaines ne fonctionnaient tout simplement pas pour des raisons de mauvais choix de montage (la scène du t-shirt, justement, inexplicable dans le film).
Pour amateur de lecture d'été, de franche rigolade, de lecture de vacances, d'été, d'enfilade de gags de toute sorte, de Three's Company, de cynisme anglais, et de moqueries estivales.
Lire c'est la vie des autres et un peu la nôtre aussi, parfois.
Chaque mois (vers la fin) je vous parle d'un livre qui m'a séduit par son auteur, son contenu, son sujet, parfois les trois. Et j'essaie de vous dire un peu pourquoi.
Lire c'est aussi beaucoup mon métier. Lire pour moi, c'est mieux respirer.
SUMMER THINGS de JOSEPH CONNOLLY
L'été c'est fait pour rire. Joseph Connolly est un ancien libraire anglais (pendant 15 ans) qui a choisi de passer à la plume en 1995.
Il est hilarant.
Summer Things raconte les vacances délirantes de plusieurs familles où la dignité en prend pour son rhume, ou le snobisme est vivement écorché, où la prétention est grotesque et où les tromperies sont nombreuses. Dans la foulée de l'humour tranchant de Tom Sharpe ou Kingsley Amis, la prose y est présente mais surtout outrancier au maximum. La bourgeoisie y est grafignée. Elizabeth est perpétuellement à la limite de la dépression car sa vie de princesse n'est pas continuellement 5 étoiles. Son mari se morfond mentalement de ces lamentations. Ce mari, du point de vue d'Élizabeth, n'existe que pour sa carte de crédit. Leur voisine de chambre, Dotty, envie leur vie. Dotty est elle-même prisonnière d'un mariage particulier. La monoparentale Mélody est aussi en mer dans la même équipée. Miles est l'aventurier. Une guide se mêle au groupe. Tout le monde se croise dans une foire absolue.
Il y a là beaucoup à rire.
Une grande bourgeoise qui s'ennuie sans vraiment s'en rendre compte, son mari qui boit sans arrêt pur oublier sa vie, ce qui le place toujours en marge de tout, la jeune maîtresse du mari, bookée sur le même voyage et qui est aussi la meilleure amie de l'épouse, le couple d'amis, sans le sou, qui tente de montrer le contraire en multipliant les ruses, un incorrigible dragueur, un homme maladivement jaloux de sa femme, des jeunes qui tentes de fuir leur famille et vivre leur jeunesse, tout ça mis dans la mixette, on croise et recroise les différents fils narratifs et on obtient multiples malentendus où on se demande qui a croqué qui dans ce quiproquo? Il y a tromperies sous toute ses formes. Coucheries sous plusieurs variantes. Un gag de t-shirt mal épelé m'a fait exploser de rire.
Le lecteur est régulièrement mis dans la confidence car nous nous promenons dans les tortueux corridors mentaux de tous ces personnages. Ce qui peux dérouter lors des 20 premières pages, mais lorsqu'on a compris l'idée, le plaisir est certain.
On rit beaucoup.
Michel Blanc avait tellement ri qu'il en avait fait un film. Raté à mon avis. Trop éparpillé et dont certaines ne fonctionnaient tout simplement pas pour des raisons de mauvais choix de montage (la scène du t-shirt, justement, inexplicable dans le film).
Pour amateur de lecture d'été, de franche rigolade, de lecture de vacances, d'été, d'enfilade de gags de toute sorte, de Three's Company, de cynisme anglais, et de moqueries estivales.
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