Au préalable, il avait déjà servi 13 mois en prison à Palm Beach, ayant plaidé coupable aux accusations liées à son réseau de prostitution, un arrangement légal qui avait qualifié de "très soft" par le public face au multimilliardaire.
Ses proches associés et amis comptaient entre autre Donald Trump, Bill Clinton, et le Prince Andrew.
Le 15 août dernier, des documents explosifs étaient rendus publics par le tribunal, laissant voir l'étendu très large du réseau des amis très influents du milliardaire, qui avaient peut-être tous beaucoup de choses à perdre si Epstein se mettait à table. On ne tirera pas de conclusions sur les noms Clinton, Prince Andrew ou Pussy Trump, mais le lendemain de la diffusion de ces documents, Epstein, sentant probablement qu'il était sur la voie de pousser tous ses amis sous le train, a choisi de se pendre. Deux gardiens de prison dormant au bon moment. Pensant probablement aux sous qu'ils faisaient en fermant les yeux sur le prisonnier. Ils ont été limogés mais sont surement plus riches maintenant.
Pas plus tard que la semaine dernière, un éminent journaliste disait qu'Epstein lui avait avoué personnellement pouvoir confesser des détails extrêmements juteux sur ses riches amis, clients de son réseau.
Sa mort est une véritable catastrophe. Un échec de la justice. Sa mort tue aussi l'exposition de ses riches amis (pas tous clairement mentionnés dans les documents) et l'idée de faire la lumière sur les pratiques douteuses d'Epstein, mais surtout sur tous ses complices.
Ghislaine Maxwell, entre autre chose, fille de Robert Maxwell, mort en 1991 dans des circonstances extraordinairement douteuses, une chute en bateau selon les sources officielles, un meurtre selon sa fille, Ghislaine donc, aurait agit comme recruteure pour Jeffrey Epstein, gagnant la confiance de jeunes et jolies femmes voulant faire leur marque.
Personne ne la trouve elle depuis le 12 juillet dernier.
Epstein, il y a 10 ans, agressait des mineures et écopait d'une sentence "de riche" avec une peine de prison dans une aile privée, et des sorties "de travail" à son rythme, jusqu'à 12 heures par jour, hors des cellules.
Il y a une justice pour les riches. Une justice extraordinairement sale. Il n'y aura pas de lumière là-dessus.
Le Washington Post le dit bien depuis l'élection de Trump.
Democracy dies in darkness.
Epstein (l'argent) fait taire. Ayant attenté à sa vie quelques jours plus tôt, comment expliquer qu'il n'était pa$ $ou$ $urveillance anti-$uicide? La réponse se cache dans la question. Les toutes premières conclusions, qui montrait de toute évidence les marques du pendu au cou, n'excluait pas la théorie du meurtre. Même les enquêteurs avaient des pistes d'égarement, peut-être fortement proposées. Le lendemain du suicide, la première chose qu'on disait dans les journaux louches était "ne sautons pas aux conclusions trop vites" Ou si vous préférez, "Enterrons les rumeurs et les nez inquisiteurs avec Epstein".
On suggérait qu'on se dédouane de nos esprits critiques. De nos sens de l'observation. De notre mépris naturel devant de nouveaux abus dégénératifs issus du pouvoir et de l'argent.
Avant même que la confirmation de sa mort ne soit faite, on déployait beaucoup d'énergie, chez
En novembre 1972, Richard Nixon était réélu avec une écrasante majorité, 6 mois après le cambriolage du Watergate et le début de l'enquête de Woodward et Bernstein. On disait alors que l'idée que tout ça vienne d'en haut était du pur délire.
On connait la suite.
On a aussi dit trop longtemps que ceux qui se plaignaient de sévices sexuels par les représentants des églises inventaient le tout. On connait aussi la suite.
La suite avec Epstein, on est parti pour ne jamais la connaître.
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