Sommes revenus dimanche dernier les batteries complètement rechargées, dynamisées, et attaquons depuis nos jours avec aplomb.
L'endroit choisi de l'internet était tout ce que nous avions imaginé et compris sauf une toute petite chose. On ne précisait rien sur la royaume des araignées. Jamais je n'avais vu autant d'araignées concentrées au même endroit dans ma vie. Il y avait 4 chambres, et dans chacunes d'elles on pouvait compter entre 6 et 8 araignées par chambre. Une nuit, deux d'entre elles poussaient même l'audace jusqu'à descendre du plafond en s'enlignant directement sur l'oreiller de l'une de nos convives, ce qu'elle ne savourait pas autant que nous.
Comme les araignées ne me font ni chaud ni froid (tant que ce n'est pas une tarentule) j'ai passé une partie de la semaine et à les coincer dans des mouchoirs pour mieux aller les faire valser dans la toilette par la suite.
Quand l'amoureuse est allé porter des serviettes à sécher sur la galerie, elle y a découvert, dans le plafond de la galerie, qui se trouve aussi à être le fond du balcon supérieur, une niche d'inombrables araignées de toutes tailles.
Spider City.
L'avantage d'avoir tant d'araignées était que tous les autres insectes volants possible s'y faisait prendre au piège dans leur toile.
Enfin pas tous...
Les mouches dorment peu. La nuit surtout, si elles ne voient rien. Elle s'immobilisent, relâchent leur mini muscles et font peu d'activités. Mais quand la lumière du jour se pointe enfin, elles s'activent.
Il faisait trrrrrrrrrrrrrrrrrrès chaud à LadyGaga/Spider City, jour et nuit. Je ne me souviens pas si l'endroit faisait sa publicité sur l'air climatisé, mais outre trois ventilateurs manuel, on suffoquait la nuit. L'une des premières nuit de notre semaine, je me suis surpris à faire des gestes de la main afin de tenter de diriger plus de vent en ma direction la nuit. Et ce, sans être abrillé et nu. On crevait. Ça ne m'en prenait pas plus pour choisir le divan du salon à l'étage comme lit pour le reste de la semaine.
Mais voilà, ce salon était aussi l'endroit le plus éclairé de la maison choisie. La nuit, pas de problèmes, mais dès que le soleil se levait, la lumière y faisait son entrée. Ça, ça ne me dérangeait point. Je sais composer avec la lumière quand je dors.
Mais composer avec le ronronnement incessant d'une mouche qui me tourne autour de l'oreille...
Nous étions 11 dans une même maison dont 5 enfants. La porte se trouvait perpétuellement ouverte sans souci et c'était tout ce qu'il y a de plus normal. Mais en tuant toutes ces araignées tous les jours, je tuais en même temps tous les cimetière à mouches potentiels.
Zobi s'est amusée comme une folle les premiers jours. Me rendant parfaitement fou.
On se place d'abord la tête sous les couvertes, puis on suffoque. En resortant la tête, Zobi venait se poser insolemment sur notre nez. Puis sur la joue. l'oreille, la lèvre...ARRIVES TU D'UN TAS DE MERDE? Même absente, on l'anticipe soudainement en train de voler. On se découvre un endroit du corps qui nous chatouille et on devine qu'il s'agit des pattes poilues de la mouche. Même si c'est illogique que la mouche puisse s'être glissée sous les couvertes jusqu'à notre jambe. Parce que rien n'est logique quand on dort. MAIS VOILÀ VOUS NE DORMEZ PLUS! VOUS ÊTES OCCUPÉS À DEVENIR FOU!!!
Zobi m'a agacé la première nuit. Puis Zorba s'est jointe à elle pour la seconde, Puis, Zoé, Zazou, Zelda, Zacharie, Zigzag et la grosse Zeppelin.
Il fallait faire quelque chose.
J'ai donc, aidé de jeunes soldates de 13 et 7 ans recrutées pour leur oeil et leur adresse, procédé à un génocide en plein jour.
Armés de babouches parce que quelqu'un avait jeté le journal, Jones, Bizz et Punkee avons attaqué tel des cosaques zaporogues vers 1900.
Punkee a assassiné Zacharie, ZigZag et Zorba.
Bizz a zigouillé Zoé, Zelda et Zazou.
De vraies guerrières, futures médaillées!
Il me restait pour mon esprit assassin Zobi, source de mon tourment, et la grosse Zeppelin.
Avec l'habileté d'un Berger Allemand dans une sécheuse, j'ai tué Zobi en arrachant deux cadres et en scrappant la babouche, et j'ai pulvérisé la Grosse Zeppelin, non pas sans avoir blessé notre amie Zowie sur l'épaule, avoir brisé le miroir et anéanti le bras d'une chaise, et en laissant une grosse tache immonde sur le mur de la cuisine.
Mission accomplie.
La dernière nuit j'ai fameusement dormi, mais le génocide et tous les bris étaient inutiles.
Il ventait si fort qu'avec les fenêtres toutes ouvertes, aucune mouche ne se serait pointé pour m'écoeurer.
La facture des items me viendra par la poste d'ici peu.
"C'était pas nous" sera mon argument.
Ze zuis zinnocent.
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