mardi 15 octobre 2013

Léa

Léa
 ...
Elle est pas intégriste, elle est pas seule sur terre
Elle est pas commode...
 ...
 ...
 Elle est pas méchante, mais putain qu'est ce qu'elle est chiante

Léa
 ...
 ...
Elle est pas d'accord, elle est passionnée
 ...
 ...
Elle est pas réciproque, elle est pas en cloque
 ...

Léa,


Elle est parisienne*

Mais qu'est-ce qu'elle est belle.

Le coup de foudre vous connaissez? Si vous le connaissez, vous savez que c'est un état temporaire. Un moment de grâce qui ne sera jamais qu'un moment. Les lunes de miel ont plus souvent qu'autrement des durées.

Le coup de foudre, le temps qu'il dure est excessivement agréable.

2009. Inglorious Basterds. Je "trouve" le film sur internet, une copie allemande. Il y a cette scène d'ouverture avec le futur oscarisé autrichien qui fait son numéro de Nazi à une famille française. Dans cette famille française, le plus joli visage qu'il m'est donné de voir depuis longtemps. Une peau de lait, des yeux bleux, légèrement bridés, une bouche en forme de coeur, une voix de sucre, même un petit trou entre les deux palettes. Adorable.
Je la trouve extraordinairement jolie, mais comme elle joue la scène terrifiée d'un bout à l'autre, j'oublie presqu'aussitôt cette actrice non identifiée encore mais qui avait franchement un visage qui me plaisait beaucoup. Vous connaissez Tarantino, mon oeil sera redirigé dans toutes les directions par la suite. (mon oreille aussi, merci Bowie)

2011. Midnight in Paris. Jamais je ne manquerai un rendez-vous avec Woody Allen. Je le retrouve donc, à Paris maintenant, dans un film qui rappelle beaucoup un de ses meilleurs: The Purple Rose of Cairo. Le casting fait rarement défaut dans les films de Wood et une fois de plus Owen Wilson, Rachel MacAdams, Kathy Bates (en Gertrude Stein!), Adrien Brody (en Dali!), Marion Cotillard, Micheal Sheen; à une Bruni près, le casting est parfait. Mais cette vendeuse d'antiquité tout près de la Seine, qui apparaît ici et là, qui est-elle? Comme cette fois j'ai dans ma vidéothèque le film reçu à Noël, j'ai pu y porter plus attention encore. CHACUNE de ses courtes présences me chavire, Dieu que cette femme est jolie!
et maintenant identifiée: Léa Seydoux. J'ai ai les jambes molles dans les scènes finales.

Je vole donc dans mon repaire à film pour y trouver ce qui se distribue au Québec avec cette charmante jeune fille: L'Enfant d'En Haut, Le Roman de ma Femme, Les Adieux à la Reine, La Belle Personne, Mission:léss Impossible: Ghost Protocol.

Je me tape le premier film. Très très bon. Seydoux me rend encore tout chose. Vraiment. Puis, Les Adieux à la Reine, autre excellent film, au casting très bien balancé et une impression de saisir un moment d'agitation avant la tempête fort intéressante de la part de Benoit Jacquot. Seydoux y est encore fort remarquable. Puis la semaine dernière, l'adaptation moderne de Christophe Honoré de La Princesse de Clèves: La Belle Personne.

Chaque scène nous la présentant à l'image m'a complètement détendu. Flabbergasté. Mon corps entier planait.
État de grâce absolu. Sans même me toucher***. J'aurais pu la regarder pendant des heures.

Le coup de foudre. Pur et simple.
En fouillant des explications sur l'état de grâce du coup de foudre, je cherche sur google, tombe sur un site et qui se trouve à droite à la Une du magazine Psychologies? Léa Seydoux...c'est pas rien...!

Pas vu Le Roman de ma Femme que mon repaire à film semble avoir perdu. Pas vu Mission: Impossible non plus parce que, amoureux oui, mais pas masochiste.

En ce moment, il y a au cinéma, La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche la mettant en vedette. L'auteure de la BD duquel s'inspire le film a d'abord dit du mal de l'entreprise d'adaptation car elle avait été peu, sinon pas consultée, avant de voir le résultat final et de dire que c'était tout de même un très beau film. L'une des comédienne, qui s'appèle ironiquement Adèle(et qui la jouera) a dit que les méthodes du réalisateur n'étaient pas ce qu'il y a avait de plus agréable avant de se rétracter et de dire qu'elle retournerait avec lui n'importe quand. Les techniciens autour du film ont confirmé que le réalisateur était un brin barbare. Léa, qui joue Adèle en a rajouté en disant que c'était la pire expérience de sa vie et qu'elle ne tournerait plus jamais avec lui. Le réalisateur pointé du doigt, bléssé, a dit que le film ne devrait même pas se rendre sur les écrans avec toute cette merde qu'on lui lance. Avant de changer d'idée et de probalement de rêver secrètement de pouvoir fouetter Miss Seydoux. Pas commode.

Le film est à l'affiche et on dit du film que c'est très bon. Même si il est tourné avec une sensibilité toute masculine sur un sujet tout ce qu'il y a de plus féminin.

Je n'irai pas le voir.

Quoi? Tu baves sur le bikini, Jones, puis tu dis que tu n'iras pas à la plage?

Non.
I know better.

J'ai lu sur le film et le réalisateur a confirmé qu'il avait tourné beaucoup plus que ce qu'il avait montré au final et que ça ferait un maudit bon DVD, peut-être même meilleur que le film**.

Je veux la totale.
Je l'achèterai quand il sera sur le marché.
Et je sais que je serai toujours amoureux de Léa aux cheveux bleus.

*Louise Attaque
** C'est aussi dans le plaidoyer de la colère de Léa Seydoux qui a décrié la souffrance de certaines scènes, coupées au final.
***Franchement, Jones.

Aucun commentaire: