Mars 2013. Porto Alegre, Brésil.
À la suite de l'annonce de la hausse des tarifs d'autobus dans la ville, les faisant passer de l'équivalent canadien de 1,27$ à 1,43$, plus de 300 manifestants, principalement des étudiants, investissent les rues et font des saccages ici et là. La colère gagne toutes les grandes villes brésiliennes, Salvador, Brasilia, Rio de Janeiro, Curitiba, Natal.
Mai 2013. Goiânia, Brésil.
24 manifestants sont arrêtés pour désordre et bris de biens publics.
Juin 2013, Brasilia, Brésil.
Environ 1 000 manifestants se réunissent devant le Stade National où s'ouvrait la Coupe des confédérations de football. La police intervient afin d'empêcher la manifestation, en vain.
La gronde se déplace sur les dépenses jugées follement exagérées pour l'organisation de cette Coupe des confédérations. les manifestations visent particulièrement les constructions de stades considérées comme inutiles.
Un million de brésiliens sortent dans la rue dont 300 000 à Rio de Janeiro. Le palais d'Itamaraty est envahi par des manifestants à Brasilia. Un jeune homme est tué à Ribeirão Preto durant la manifestation lorsque le conducteur d'un véhicule tamponne la foule, en blessant également 11 autres.
Les tarifs reviennent à l'équivalent de 1,27$ le passage dans un autobus.
Juillet 2013, Sao Paulo, Brésil.
Le pape François doit passer au Brésil. Premier pape d'origine latino-américaine, il est bien entendu immensément populaire et attire des millions de personnes. Dans la tourmente des manifestations qui ne semblent pas dérougir, on modifie l'itinéraire du pape. D'autant plus que les 53 millions qu'on coûté son passage au Brésil attise la rage davantage.
Août 2013, Rio de Janeiro, Brésil.
Jugeant que tout cet argent investit dans des pacotilles par le gouvernement de Djamil Rousseff aurait dû être investit au minimum dans l'éducation. On pille les rues, les magasins, les banques, on y met le feu, on vandalise. La police semble moins préparée que les manifestations. Abus et maladresse de part et d'autre.
Septembre 2013, Istanbul, Turquie.
Le premier Ministre Recep Tayyip Erdoğan, qui a subit le même type de manifestations dans son pays, soutient que ce type de protestations est du même moule que celui qu'il subit chez lui. Que les manifestations utilisent les même symboles, les mêmes affiches, Twitter, Facebook, et les médias internationaux traitent les nouvelles de la même manière. Selon lui, ces manifestations partent tous du même endroit, utilisant la même stratégie chaque fois, avec le même objectif.
Sans préciser l'origine de tout ça davantage.
Octobre 2013, Rio de Janeiro, Brésil.
Des enseignants, mais aussi des milliers d'étudiants investissent les rues afin de souhaiter mettre de la pression sur le gouvernement pour avoir un meilleur système d'éducation. Un petit groupe part un incendie, les autorités dispersent la foule avec du gaz lacrymogène. Les enseignants sont en grève depuis deux mois et demandent, entre autre, une meilleure paye.
Octobre 2009, Copenhague, Danemark.
Le Brésil est choisi afin d'être le pays hôte des olympiques de 2016.
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