Certaines taches sont plus-que-difficiles à faire partir au lavage.
Prenez Vito Rizzuto.
Même extradé aux États-Unis, en prison depuis 2006, son fils, son père, assassinés, son empire ébranlé, il est libéré en octobre 2012 (après n'avoir purgé que la moitié des 10 ans pour lesquels il avait été condamné) et a vite repris son rôle en discrètement retricotant le tapis qui le remettrait sur le trône du monde interlope montréalais, voire canadien, peut-être même le titre de roi d'Amérique du Nord dans sa branche de spécialisation.
C'est dans l'ADN de ces gens. Ils ne connaissent rien d'autre. C'est Al Pacino dans Godfather III.
Just when I thought I was out, they pull me back in!
"They" ce sont souvent eux-même.
Les filous qui, une fois coincés, se défendent malgré les preuves, jouent parfois les indignés se ridiculisant davantage sans le savoir dans le processus, sont accusés, font même du temps en dedans parfois, tentent vainement de garder le profil bas, puis, après avoir tenté de vainement se réinventer pour tromper l'ennui de l'après-règne, replongent dans ce qu'ils connaissent le mieux: la triche.
Je ne connais pas le type de poison qui coule dans les veines de Gilles Vaillancourt. Je suis trop honnête et farouchement incorruptible face à ce type de vermine. Je me suis d'ailleurs mis quelques gens à dos dans le monde du hockey mineur parce que j'ai "osé" remettre en question les comités d'évaluations des joueurs dans ma région, comité qui, je vous le confirme, croyez-moi est 100% corrompu à Laval.
Autre preuve, le directeur du hockey mineur dans notre région se présente maintenant aux élections municipales du 3 novembre...
S'en est d'ailleurs devenu une farce entre amis, on a rebaptisé la ville que j'habite Swasal ce qui lui convient tout-à fait-parfaitement.
Je ne suis pas juste envers les politiciens? Écoutez, je veux bien y croire mais ce sont les candidats eux-même qui répandent la grippe.
Robert Bordeleau est l'opposition éternelle à Laval. Depuis toujours, il a pointé vers la pourriture qu'était Vaillancourt sans que personne ne l'écoute. Il faut dire qu'il a un léger défaut de présentation. Il n'est pas grand élocuteur, manque de conseillers stylistique et il offre un vidéo sur le net franchement atroce. Ne veut-il pas être entendu une fois pour toute? On pourrait croire que depuis le temps qu'il s'inscrit en faux par rapport à l'administration corrompue en place, il aurait été le moindrement organisé, prêt à écraser l'insecte maintenant exposé. Mais non, on croirait parfois voir un homme gauche frappant partout dans la verrière avec un journal et brisant tout sauf la mouche qu'il tente de tuer.
Même une mouche morte.
De plus, il a obtenu un arrangement avec Revenu Québec afin de rembourser les dettes qu'il a concocté en privé avec son entreprise. Pas facile de donner les clés de la voiture à quelqu'un qui se relève d'un accident...
Jean-Claude Gobé est un ancien député Libéral, démissionnaire avant de revenir comme candidat Libéral battu au provincial comme au Fédéral où il s'était aussi présenté. Il a été conseiller du chef de l'ADQ de l'époque Gérard Deltell et président de l'association
adéquiste de LaFontaine en 2011. Pratiquement impossible de voter pour un tel profil. En tout cas pour moi.
Guy Landry s'est noyé tout seul.
Claire LeBel a claqué la porte du parti du maire Vaillancourt la première. Elle a aussi très bien réagi en piégeant le loup qui tentait de retourner dans la bergerie. Mais du même coup a rappelé à tout ceux qui ne savaient pas, qu'elle a déjà travaillé près de la maladie... Elle l'a fuit oui, mais pourrait-elle avoir la peste elle aussi? Dans le doute on s'abstient.
Jacques Foucher est un candidat indépendant et semble très intéressant. Marc Demers aussi mais celui-là, un ancien chef de police qui a déménagé du 450 Rive-Nord suite à des menaces du crime organisé contre sa famille, n'est revenu y habiter qu'en janvier 2013. Les règles sont claires, vous devez avoir habité Laval depuis au moins un an si vous souhaitez vous présenter comme candidat à la mairie. Est-il élligible? Il a déposé une demande lundi dernier et on attends la réponse des responsables de la tutelle Lavaloise.
Reste qu'avec une VRAIE course à la chefferie comme il ne s'en faisait plus sous Pol Pot Vaillancourt, un vraie possibilité de changement comme il n'y en avait plus depuis plus de 20 ans à Laval, (comme il ne s'en fait plus à Québec non plus) ce n'est pas de la pleine santé qui se pointe à l'horizon.
Le Drano ne débouche pas tous les tuyaux.
La maladie en voie de guérison ne redonne pas la vigueur sur-le-champs.
Claire LeBel craint maintenant pour sa sécurité. Son directeur de campagne a été agréssé le soir même de la révélation de l'enregistrement de Vaillancourt.
Vous croyez que ça donne envie de la poltique à nos élites?
La politique comme refuge à ratés, faudrait un jour cesser.
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