Né à Waukegan en Illinois d'une mère immigrante suédoise et d'un père technicien en haute ligne de tension, Bradbury a noué très rapidement des liens très étroits avec ses grands-parents paternels, éditeurs de journaux du grand-père à l'arrière grand-père. Il leur écrit pendant toute sa jeunesse et passe d'innombrables heures à la bibliothèque.
Ses nouvelles Dandelion Wine, Something Wicked This Way Comes et Farewell Summer depeignent toutes trois la ville de son enfance et sont en partie autobiographiques.
Distant parent de Mary Bradbury, l'une des sorcières d'Eastwick brulées vives en 1692, Ray Bradbury sera toujours convaincu que sa vie ne pouvait pas être réglée par le monde ordinaire.
Quand Bradbury a 12 ans, un cirque passe à Waukegan. Un amuseur de foire le touche avec une baguette truquée dont le contact avec Bradbury créé instantanément de l'électricité statique qui lui feront dresser les cheveux sur la tête. L'amuseur clamera "Vis pour Toujours!". Fasciné, Bradbury choisira ce jour-là d'écrire pour vivre afin de laisser une trace éternelle comme lui commandait l'amuseur. Il développera un amour de la magie même lorsque le secret sera éventé.
La famille s'installe à Los Angeles en 1934. Bradbury termine son secondaire en 1938 et choisit de ne pas aller à l'université afin de vendre des journaux au coin des rues South Norton Avenue et Olympic Blvd. Ceci lui donne quelques sous et il peut s'acheter ses Flash Gordon et ses Buck Rodgers qu'il affectionne tant. Il écrit des nouvelles, inspirées de ses héros de science-fiction, qui sont publiées dans les fanzines dès 1938.
En 1941, il gagne 15$ par nouvelle publiée dans le Pulp Magazine. Il choisit de devenir écrivain à temps plein en 1942. De 1940 à 1947, il contribue au magazine sur le cinéma Script. Ses nouvelles sont publiés ici et là sporadiquement dans des journaux ou des magazines spécialisés. Ce n'est qu'en 1947 qu'il ramasse ses nouvelles et les publie ensemble dans un livre en librairie sous le titre Dark Carnival. Il marie cette année là Marguerite McClure avec laquelle il aura 4 enfants au cours de sa vie.
Trois ans plus tard, l'auteur (alors critique très respecté) Christopher Isherwood, met la main et les yeux sur sa nouvelle The Martian Chronicle et sa critique en est si élogieuse que le livre devient un bestseller. Ce livre sera d'ailleurs son plus populaire encore aujourd'hui.
Rapidement reconnu comme un auteur de science-fiction, il s'en défendra toute sa vie.
"Je n'ai écrit qu'un livre de science-fiction, Farenheit 451, et il était basé sur la réalité. La science-fiction est un portrait du réèl décomposé. La fantaisie est le portrait de la fiction. Les Chroniques Martiennes sont de la fantaisie, ceci ne pourrait jamais arriver, je fais du fantastique pas de la science-fiction" dira-t-il.
De 1951 à 1954, 27 histoires de Bradbury seront adaptés en comics books et 16 autres seront publiées en livre de poche. Durant la décénnie des années 50, les émissions de télévision Tales of Tomorrow, Lights Out Out There, Suspense, CBS Television Workshop, Jane Wyman's Fireside Theater, Star Tonight, Windows et Alfred Hitchcock Presents... tournent toutes un épisode tiré de l'une de ses nouvelles. On l'adapte aussi à la radio dans les émissions Dimension X et X Minus One.
Bradbury est engagé en 1956 par John Huston pour adapter le livre de Meville en scénario sur Moby Dick. Cette expérience sera détaillée dans la semie-fiction Green Shadows, White Whale.
Outre ses oeuvres de fiction, il écrit aussi des essais sur l'art et la culture élargissant ainsi son public. Dans les années 80, il écrira même des histoires de détectives.
En 1962, afin d'honorer le 100ème épisode de la série The Twilight Zone, on choisit de tourner I Sing The Body Electric adapté d'une nouvelle de Bradbury.
En 1964, il est consultant pour la pavillon des États-Unis à L'Exposition Universelle de New York. Il sera aussi plus tard consultant du premier Epcot Center de Walt Disney.
En 1966, François Truffaut adapte Farenheit 451 mettant en vedette Oskar Werner et Julie Christie. Trois ans plus tard c'est The Illustrated Man qui est adapté au cinéma avec Rod Steiger, Claire Bloom et Robert Drivas dans les rôles principaux.
The Martian Chronicles devient une série télé négligeable mettant en vedette Rock Hudson en 1980 et Something Wicked This Way Comes devient un film d'horreur en 1983.
L'année suivante une production radio, Bradbury 13, projet d'adaptation de 13 de ses nouvelles, devient un tel succès qu'il se mérite un Peabody Award, l'ultime prix radiophonique. Depuis 2010, ce projet radio est disponible en cd.
Toujours en 1984 un jeu sur Commodore 64 est lancé, inspiré de Farenheit 451.
En 1985, inspiré de l'ancienne série Alfred Hitchcock Presents..., HBO offre The Ray Bradbury Theater où Bradbury y présente l'adaptation de certaines de ses nouvelles. 65 de celles-ci seront adaptées à la télévision entre 1985 et 1992. Les deux premières saison sur HBO, la suite sur USA Network.
Dans les années 2000, le film The Butterfly Effect reprend les théories de Bradbury exposées dans son livre A Sound of Thunder.
Veuf depuis 2003, Ray Bradbury a fermé les yeux pour la dernière fois mardi dernier à l'âge vénérable de 91 ans.
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