On devine qu'il aurait ensuite déménagé vers Sacramento où des séries de viols avaient maintenant régulièrement cours. On parle alors du East Area Rapist, sans complètement encore faire de lien entre Visalia et Sacramento (on le fera plus tard).
Un hiatus de trois mois inexpliqué survient. Puis, 10 autres viols ont lieux entre septembre 1977 et avril 1978. 6 des viols se font loin de Sacramento, on ne fait donc pas les liens tout de suite.
On fait les liens. On parle d'un même homme. Il suit toujours pratiquement le même modus operandi. On le surnomme le East Area Rapist. Le 2 février 1978, on croit qu'un premier meurtre, par le même homme est commis. Même deux. Le couple Brian et Katie Maggiore, promenant leur chien, surprend surement le East Area Rapist en train de faire le voyeur ou l'intrus quelque part. Ils seront tous les deux tués à coups de fusil.
On a beaucoup de portrait robot, mais aucun réel suspect.
Entre octobre 1979 et mai 1986, 7 autres attaques ont lieues. Mais ils impliquent maintenant parfois le copain de la victime féminine. Ligoté et forcé à être témoin du viol. L'attaque d'octobre le révèle presque. Ils ligotent un homme et sa femme, s'était annoncé en chantant pour lui-même, "je vais les tuer, je vais les tuer", mais la femme réussit à crier, ce qui alerte les voisins, et l'un d'eux est un agent du FBI qui pourchasse le brutal animal. Celui-ci laisse tomber son vélo et son couteau et fuit avec succès, à pieds. En décembre, c'est un double assassinat, un couple de docteur. Un chien semble avoir été amené par l'assassin sur les lieux du crime. En mars 1980, un couple, dont le mari allait être nommé juge, est retrouvé assassiné. Les noeuds pour les ligoter concordent, le même homme sévit. Au mois d'août, un jeune couple, marié depuis trois mois, tous deux dans le monde médical, est aussi assassiné. Mais le frère du défunt investira 2 millions de sa poche pour la recherche sur les avancées des études sur l'ADN pouvant retracer les individus.
On sait qu'il s'agit d'un homme blanc, parfois cagoulé. Il mesure à peu près 5'10. Il est mince mais athlétique. il semble porter des souliers de pointure 9 ou 9,5 selon les empreintes. Son sang est de type A. Il est physiquement agile, peut courir, pédaler rapidement en vélo, même en territoire escarpé et escalader rapidement des clôtures. Il aurait eu entre 18 et 25 ans en 1976. Entre 60 et 75 de nos jours. Il aurait les cheveux pâles ou bruns clairs, les yeux bleus et/ou pâles. Il aurait un penis plus petit que la moyenne.
Des traces de peinture ont été trouvées sur trois sites de crime, ce qui laissait croire que le criminel était issu du milieu de la construction.
En mars 1977, trois appels ont été logés à la police où un homme a prétendu être le East Area Rapist (EAR) disant à la fin de la courte conversation "je suis le EAR, ma prochaine victime sera faite ce soir et vous ne m'attraperez jamais!" ce qui était confirmé quelques heures plus tard. Il fait la même chose en décembre de la même année. Une femme violée est appelée le 9 décembre 1977 et le violeur lui dit "C'est moi encore, joyeux noël!". Le lendemain il annonce à la police qu'il frappera sur l'avenue Watt la nuit même. La police s'y rend, le voit en vélo, cagoulé, il réussit à leur échapper. Deux fois. En janvier 1978, il appelle une femme qu'il n'attaquera pas lui disant "Gonna kill you...gonna kill you...gonna kill you...gonna kill you...bitch...bitch...bitch...bitch...fcuking whore!". 4 jours plus tard, il appelle un service d'assistance pour dire qu'il a un problème et qu'il ne veut plus faire cela, avant de paniquer et de raccrocher en croyant que l'appel est enregistré.
En 1982, une serveuse, violée auparavant, se fait appeler pour se faire dire qu'elle serait à nouveau violée.
En 1991, une discussion d'une minute a lieue entre une ancienne victime et l'EAR et elle entend une femme et un enfant derrière, laissant alors croire qu'il aurait épouse et enfant.
10 ans plus tard, quand le violeur appelle une ancienne victime simplement pour lui dire "you remember when we played?" on fait le lien entre le Night Stalker, l'East Area Rapist et on rebaptise le monstre en Golden State Killer.
Brett Glasby est suspecté, mais puisqu'assassiné en 1982, au Mexique, est écarté des suspects.
Paul "Cornfed" Schneider est aussi suspecté, mais en prison déjà plusieurs fois quand le golden state killer a sévi. Dans les années 90, l'ADN a fameusement progressé. Il passes les test d'ADN. Ce n'est pas lui.
Joe Alsip est aussi suspecté. Associé d'une victime assassinée qu'il avait visité la veille de sa mort. Mais des test d'ADN le libère de tout soupçon en 1997.
À partir de 2002, on croit qu'il a été incarcéré et depuis, tué par condamnation à mort. Mais l'ADN de chaque tué en prison est conservé et rien ne concorde. On le croit peut-être mort.
Mais on continue de chercher. Surtout depuis 2 ans. Anne-Marie Schubert en tête.
12 meurtres, au moins 50 viols.
Un site de généalogie familial, avertissant que l'ADN que le site rend public peut aussi servir à des enquêtes policières, a aidé la police à retrouver l'assassin. Ce n'était pas lui qui avait fourni son propre ADN, mais un membre éloigné de sa famille.
Probablement sans savoir que ça le lierai au Golden State Killer.
On avait gardé des articles trouvés sur les lieux du crime qui étaient marqués de son ADN depuis 1980. Pour être absolument certain, on réclame un second échantillon d'ADN et pour ce faire, on a campé devant chez lui et on a joué dans ses vidanges, attendu qu'il jette une cigarette au sol ou un verre de café ou autre chose pour le second échantillon.
James DeAngelo, ancien policier dans la région des crimes entre 1973 et 1979, renvoyé après avoir été coincé à voler un marteau et un répulsif à chien et mécanicien de camion depuis, 72 ans, a été arrêté il y a une semaine.
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