Fin avril dernier, l'économiste nationaliste Steve "loose canon" Bannon et le stratégiste politique Peter Navarro, deux sceptiques de l'accord de libre-échange nord-américain, signent un document qui explique par A +B pourquoi les États-Unis devraient se retirer de l'accord au 100ème jour de la présidence du Donald.
La réaction est immédiate. Les marchés financiers plantent. La nervosité s'installe. La valeur du Peso coule. Capitol Hill s'étouffe dans son café. Même les républicains se grattent la pense. Ils sont très nombreux à urger le président à reconsidérer la chose.
La même semaine, Trump rencontrait Gary Cohn, anciennement de Goldman Sachs, maintenant au Conseil National Économique, et Steve Mnuchin, secrétaire au Trésor, deux forts supporteurs de l'accord de libre échange actuel. Il est certain qu'on en a alors discuté. On lui a certainement suggéré de reconsidérer sa folie.
Trump appelle alors Selfie Trudeau et Pena Nieto pour leur dire qu'il ne retirerait pas les États-Unis, mais qu'il renégocierait les règles. Comme un bon tricheur un brin immature.
Les tendances unilatérales de Trump effraient. Terrorisent même. Trump est-il passé à un cheveu de commettre un geste hautement irresponsable? Que révélait cette semaine de mouvements des eaux à la Maison-Blanche.
La réponse est dans le titre de la chronique. Je ne vous apprends rien.
Rien n'a encore été complètement fait dans sa chaotique (re)gestion de l'accord. Trump a nommé quelqu'un pour gérer le dossier et tout ça a été stationné dans le sous-sol du garage des idées connes. On ne voulait pas encore envoyer le message que les fous gèrent l'asile. (ce que l'on sait maintenant).
Les mondialistes fourmillent dans la nouvelle administration économique des États-Unis. Steve Bannon et ses semblables y grouillent toujours. Leurs projets n'a pas fait mouche cette fois-là, mais ils ont réussi quand est venu le moment de le convaincre de leur climato-sceptisme et de se retirer de l'accord de Paris sur le climat. Ce qui reste une catastrophe politique et sociale peu importe l'angle sous lequel on souhaite de traiter l'insensée décision.
Il n'y a pas d'argent à faire dans cet accord, et avec ces idiots au pouvoir, c'est l'argent d'abord et rien d'autre. Money first.
Donald a maintes et maintes fois tweeté (la phrase aurait pu s'arrêter ici) qu'il croyait depuis toujours que le changements climatiques étaient une menterie en provenance de la Chine afin de rendre les manufactures Étatsuniennes non compétitive (ça ne s'invente pas).
Les journalistes s'y sont pris jusqu'à 5 fois avec une question toute simple: "est-ce que le président croit toujours que les changements climatiques soient une invention des Chinois?". On a jamais répondu clairement disant des inepties comme: "le président confirme que le climat change..." (DUH!)
Il n'y a pas que les mondialistes qui soient au pouvoir.
Il y a Homer Simpson qui en est le chef.
La semaine dernière, une élection pour un nouvel élu du congrès avait lieue en Georgie. La Républicaine qui a gagné aurait dû le faire facilement puisque le Gran' Ol' Party y plaçait quelqu'un de ses rangs depuis 1980, sans interruption. La lutte a été chaude et elle a finalement vaincu son opposant démocrate. Mais il aura fallu plus de 50 millions d'investissements dans la campagne ppur acheter le cheveu qui l'a fait gagner.
Il s'agit de la plus importante somme jamais investie dans une campagne. Les Démocrates ont été forcé de suivre la parade et d'y investir plus de 30 millions eux aussi. Il faut donc lire une victoire de 5 à 3 (dizaines de millions) de la part des Républicains.
Le pouvoir s'achète. C'était connu.
Et si les Russes y étaient encore plongés?
Rien n'est plus certain de nos jours.
Sinon qu'en Amérique souffle un mauvais vent.
Pas juste décoiffant.
Polluant et toxique.
Faudrait se demander si les intéressantes percées gauchistes des Sanders, Corbyn et Melanchon ne seront que des souffles courts.
Ou de l'inspiration.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire