Il y a beaucoup de responsables pour la fusillade d'Alexandria d'hier.
Ce n'était qu'une question de temps.
Je vous en avais déjà parlé.
La maladie mentale en est une.
La maladie mentale se trouve partout et avec l'administration gouvernementale actuelle aux États-Unis, ce n'était qu'une question de temps avant que la folie, logée chez un partisan démocrate, ne sévisse contre d'innocents républicains.
Personne ne mérite une balle de fusil quand on s'amuse. Mais voilà, dans le concept d'amusement, les États-Unis ont intégré, depuis nettement trop longtemps, les armes à feu. Celui qui est entre la vie et la mort, le républicain Steve Scalise, est un partisan des armes à feu. Le tireur le visait-il pour cela?
Le gars était mentalement débalancé, c'est vrai. Mais l'accès si facile aux armes à feu dans ce pays est aussi une très grande responsable de la fusillade d'hier matin. Conjuguée à la maladie mentale., et secouée à la source par une présidence qui fait appel au pire de nous-même et non le contraire, l'arme à feu a été l'extrêmité de la mêche qui fait "boum!".
Quand Barack Obama est passé chez nous la semaine dernière, l'actualité régionale a cessée d'exister. On en avait que pour lui. Pendant facilement 24 heures, on voulait entendre parler de l'ancien président. On voulait entendre un vrai président. Il a dit des choses tout à fait convenues. mais il a fait l'effet d'une bonne soupe chaude en hiver. Il n'a plus épaté comme il le faisait avant. Il ne disait rien qui n'était pas d'une logique assez simple. Pour la plupart, Barack nous as offert du soft. Du mou. Du réconfort. Du réchauffé. Et on s'est tous entendu pour se dire que c'était déjà ça de bien. Ça de mieux.
Ce que j'ai retenu de son passage, c'est qu'il y a nettement plus de choses que nous avons tous en commun, et qu'il serait tellement plus intelligent de se concentrer sur ce qui nous unit plutôt que le contraire.
Mais c'est surtout dans les commentaires des gens éblouis que j'ai retenu quelque chose de plus important encore. Et qui a éclaboussé la société Étatsunienne hier matin en pleine pratique de baseball amicale entre élus républicains.
Barack a fait, faisait, et fait encore resortir ce qu'il y a de plus beau en nous.
L'Homme avec un grand H.
Ce que son successeur ne fait absolument pas.
Mais alors, absolument absolument pas.
Ce qui se dévoile depuis son investiture, c'est la laideur humaine.
L'agresseur, le raciste, le misogyne, l'avaricieux, l'égoïste, le narcissique, le menteur, le tricheur. le voleur.
"he was not evil, he was just sick of that Government" disait un des amis du tireur, hier.
Et pourtant...le mal bien pointé sa tête, hier matin... Le tireur était du camp de Bernie Sanders. Un homme résolument étranger à ce type de violence et absolument dégoûté de ce qui s'est passé hier.
Une violence toujours sur le coin du lit avec cet accès si facile aux fusils.
Les États-Fusils d'Armérique.
Les Bêtas Fusils d'Amérique.
Le mal est à l'intérieur.
No refuge could save the hireling and slave
from the terror of flight or the gloom of the grave.
Ce président arrivera-t-il à faire sortir le meilleur de nous-même?
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