Voici 5 mythes et vérités autour de certains films ou artisans de films qui ont, peu à peu été démystifiés au cours des années.
Le suicide d'un homme de petite taille dans The Wizard of Oz.
On a toujours nié, dans un premier temps parce qu'il serait absurde de manquer un tel geste avec tout le monde qui gravite autour d'une scène de tournage, mais surtout parce que ça aurait mis en lumière le mauvais traitement des comédiens de la part de MGM Films.
Quand on a lancé la version Blu-ray du film, on a "retravaillé" la scène afin d'y mettre ce qui semble être des ailes d'oiseau, pas tout à fait au même endroit et on a expliqué ce que l'on voyait était un oiseau, prêté par le zoo de Los Angeles, là où on tournait la scène.
On a plutôt mal maquillé. Il est probablement vrai que ce que l'on voit sur le blu-ray et le dvd, soit les ailes d'un oiseau. Mais il est encore plus probable qu'un homme de petite taille ait échappé à l'attention de tous, pour immortaliser son départ d'une planète qui le hantait.
Pour mieux nous hanter, nous.
Le "fantôme" de Three Men & a Baby.
Quand Leonard Nimoy (oui, Mr.Spock) adapte le film de Coline Serreau, Trois Hommes & un Couffin aux États-Unis en 1987, il tourne une scène où Ted Danson, incarnant Jack, un acteur dans le film, présente le bébé, laissé au pied de sa porte, à sa mère qui se réjouit d'être enfin grand-mère. Lorsqu'elle prend le bébé et revient là où on était déjà passé avec la caméra et les comédiens, on remarque dans l'une des fenêtres, derrière les rideaux, que semble se tenir un garçon.
Les légendes urbaines ont été largement construites par la suite et le film en est même resté plus célèbre grâce à cette légende urbaine. D'autant plus que la scène était continue, sans montage, et que lors du premier passage des comédiens, on voit clairement qu'il n'y a rien, là, où se trouve ce qui semble être un garçon la seconde fois.
Et ben non!
Il s'agit en fait d'un morceau de carton publicitaire représentant justement Ted Danson, acteur personnifiant un acteur, je le répète, qui faisait référence à une scène coupée au montage, et qui a été malhabilement (ou volontairement) placée là par un(e) technicien(ne) de plateau pendant que l'on tournait la scène.
On a inventé des histoires d'appartements où un jeune garçon y avait été assassiné ou avait plongé de la fenêtre. Mais non, c'était même un plateau de tournage de Toronto, et non un vrai appartement.
L'hover board de Back To The Future II.
Avec une lourde naïveté, on a fait croire que la planche volante était quelque chose de réèl, disponible chez Mattel. Micheal J. Fox et le réalisateur Robert Zemeckis ont même rajouté que, oui, le hover board existait bel et bien et que la seule raison pour laquelle, le gadget n'était pas disponible était que la compagnie devait se battre avec les comités de parents afin de rendre la chose sécuritaire.
La vérité c'est qu'il s'agit de simples effets spéciaux.
Steven Spielberg est le réalisateur de Poltergeist.
Si on veut. Il en était le producteur, donc le patron. Toutefois, en 1982, il était sous contrat et devait tourner aucun film avant E.T. (Tourné en parallèle). Il avait donc confié la tâche à Tobe Hooper, officiellement le réalisateur sur le plateau et au générique. Toutefois, de l'avis de tous, Hooper étant un homme plus communicatif avec l'équipe technique qu'avec les comédiens, c'est Steven qui prenaient les commandes quand tout le monde se demandait ce qui se passait avec les scènes, et S.S. a même conseillé plusieurs des mises en scènes et des plans. ayant une force créative plus naturelle.
La mort dans la course de chariot de Ben-Hur.
On prétend qu'un des cascadeurs aurait fait une chute fatale dans la fameuse course de chariot du film de William Wyler et que celui-ci aurait choisi d'inclure la dernière scène à vie de cet acteur dans le film contre les protestations de la veuve. Faux.
La seule mort connue sur le plateau de tournage du film est celle du producteur Sam Zimbalist, décédé d'une crise cardiaque à l'âge de 54 ans.
Jerry Lewis et son film de clown trop poche pour le public.
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En 1972, Jerry Lewis tourne The Day The Clown Cried, l'histoire d'un clown allemand, emprisonné par les nazis pendant le second grand conflit guerrier mondial. Il aurait trouvé le résultat final si mauvais et gênant qu'il aurait gardé les film dans une voûte secrète toute sa vie.
Faux.
Le producteur de Lewis a manqué de sous avant de s'entendre financièrement avec l'auteur du script Jan O'Brien. Mais le film avait largement été commencé à tourner, et O'Brien y avait beaucoup travaillé. C'est Lewis qui a investi de sa poche pour terminer le tournage. Le producteur étai suédois. C'est la Suède qui saisit le film, quand O'Brien, toujours impayé, choisit de poursuivre l'équipe de tournage. Lewis réussit tout de même à ramener aux États-Unis, la dernière bobine du film.
Il existe très peu d'images du film en litige depuis toujours. Mais Lewis en était très fier.
Je vous en offrirai d'autres un jour dans cet univers de mensonges volontaires.
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