Nous avons des amis qui ont habité Bruxelles pendant plusieurs années.
Hier, des vermines ont fait sauter des dizaines et des dizaines d'innocents dans le chaos. L'aveuglement religieux, la lâcheté du geste et la violence inutile perpétrée ont fait dire de grandes phrases creuses à François Hollande et aux dirigeants mondiaux.
On a donné une importance immense à de petits groupes de ratés. La menace civile est réelle. Et pas juste en France. L'Afrique de l'Ouest est bouffée par Al-Qaïda en ce moment.
Pour ces gens, qui n'accordent aucune importance à la vie humaine, l'ennemi n'est pas qu'occidental. Il est aussi Egyptien, maghrebien, occupant du Mali.
Il est tout ce qui est non-islamique.
Les terroristes sont déjà prêts à terroriser. Ils ne leur manque que les outils.
L'État Islamique les leur offre.
Les ignobles attentats d'hier ont été perpétrés exactement là où les victimes ont dû être transportés à l'hôpital St-Pierre. Le même hôpital où se trouve Salam Abdeslam, capturé cette semaine, là où il est traité pour des blessures survenues lors de cette capture vendredi dernier.
Abdeslam devait se faire exploser au Stade de France le 13 novembre dernier. Mais il a changé d'idée et il a pris la fuite. Ce qui en a fait un des rares survivants terroristes.
Avant le funeste jour de novembre, Abdeslam avait parcouru la Grèce, l'Italie, l'Autriche et la Hongrie. Pourquoi? probablement pour acquérir le matériel qui fera sauter la France plus tard. C'est ce qui est le plus compliqué pour ces affreux, se procurer le matériel.
Ce qui est le plus compliqué pour les traqueurs de terroristes, c'est que le profil du kamikaze est impossible à dessiner. Il est amoral, son sens de la vie est inexistant, il est bien souvent peu enclin à se livrer de vive voix sur quoi que ce soit. Il n'échange qu'avec des entités surnaturelle. Son cerveau est au point mort. Et il s'apprête à transférer cette mort dans le réel, Sur des gens réels, avec lesquels ces morts ne sentent aucune connection. Ces choses errent sur terre, les yeux grands fermés. Hier encore, à 12h42, heure de Belgique, c'était le jour des morts-vivants.
Pendant 4 mois, on comprend peu comment Abdeslam a pu rester à Molenbeek, non-inquiété, habitant tout près de ses parents.
En visitant un appartement suspect que l'on croyait abandonné, on a été accueilli par une salve de balles tirées par Abdeslam et ses complices. Aucun mort chez les policiers, un chez les extrêmistes. Deux fuyards. dont Abdeslam. Capturé peu de temps après. Trahi dans la panique par son téléphone. Abdeslam se cherchait une nouvelle planque d'urgence.
Le double attentat de notre nuit dernière (un midi occupé de Belgique) est un nouveau cauchemar duquel il faudra trouver de nouveaux moyens de guérison.
La perversité du terrorisme fait mourir des enfants, des femmes, des personnes âgées, des handicapées sans discrimination. Aveuglément.
Les conflits du moyen-orient, la part dysfontionnelle de ces conflits, la part désoeuvrée, n'a pas été amenée à la rue simplement par la communauté nocive de Molenbeek , mais aussi par la banlieue de Paris, Et par partout dans le monde. Le cancer se répand. La folie se peuple.
Pour ces jeunes entre 15 et 44 ans, ce qui était sexy hier c'était Al-Qaïda, aujourd'hui c'est DAESH, l'État Islamique, Boko Haram.
La solidarité autour du peuple Belge doit être absolue.
Et la réplique, intelligente.
Ce que la radicalisation ne sera jamais.
Nos amis n'habitent plus Bruxelles. Ils sont maintenant à Singapour.
J'allais écrire Dieu merci
Mais je ne le ferai pas.
Dieu n'existe pas.
Sinon il ne nous laisserait pas faire toute ces conneries.
Quelle sera la stratégie sociale de notre planète demain?
Ça reste à tricoter.
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