Trop Con

Quand le riche vole le pauvre, on appelle maintenant cela faire des affaires. Quand le pauvre s'en défend, on appelle cela de la violence. C'est pas moi qui ai pensé cette maxime, c'est Mark Twain. Auteur et essayiste majeur de la fin du 19e siècle. 

Après 6 jours au soleil, à lire la connerie (et plus) par jour du clown des États-Unis, sous un palapa, j'ai comme envie de ne plus jamais vous parler de lui. Ni même de prononcer son nom. Qui sera un jour gravé parmi les plus grandes erreurs humaines d'Amérique du Nord. 

Son gouvernement de criminels a proposé, sans rire, de placer son visage sur le billet de 250$. Un autre sur le billet de 100$. Plus courant. On a aussi proposé par écrit de la tailler dans le roc du Mont Rushmore. De faire de son anniversaire un congé férié. De renommer l'aéroport Dulles de Washington, de son nom. Et bien entendu, comme son idole Vladimir Putin, comme le bon fasciste non éduqué que l'énergumène déploie comme personnalité, on a aussi soumis le concept de faire un 3e mandat. Parce que tout le monde voudrait surement d'un président de 82 ans et plus. 

Déjà que l'incohérence l'habite naturellement. 

Comme son gouvernement comprend aussi son lot de pédophiles on a aussi proposé le droit de passer des vérifications de parties génitales sans le consentement parental. Très sérieusement. Deux élus des États-Unis en chambre en sont presque venus aux coups la semaine dernière quand un républicain a présenté "Monsieur" McBride qui était devenu Sarah. On a insisté pour qu'on la présente au féminin, ce que l'autre a refusé. Répétant même son "Monsieur". On a agressivement ajourné pour aller se parler fort en privé.

Les messages d'Étatsuniens disant qu'ils se battraient avec nous contre les États-Unis advenant une invasion, comme on le suggère continuellement avec l'idée de viol existentiel de faire de nous le 51 état, se multiplient. Mais on doit les prendre avec un grain de sel, comme on doit désormais prendre avec un grain de sel toutes conneries dites par ce président déséquilibré, celui qui fait exploser des fusées en direction de l'espace et qui purge le pays de son administration compétente, ce biblique barbu à l'arrogance barbante, cette jeune blonde qui boit le kool-aid et débite toutes les faussetés de Fox News. 

TOUS

LES

JOURS

Comment la Ligue Junior Majeur de Hockey se défend-elle quand la LNH l'intimide sans raisons ? On ne sait pas, parce c'est trop con comme idée. Mais c'est ce que nous vivons. Du vraiment trop con. Dans leur peur absolue de l'homosexualité, l'administration a fait repérer le mot "gay" partout au Pentagone, et était sur le point d'en effacer toutes les références, toutes les photos, toutes les annexes et tout contexte. Jusqu'à ce que les incultes aient au moins une ampoule d'allumée dans leur terrible guirlande intellectuelle et réalisent que plusieurs de ces références étaient associées à l'Enola Gay, l'avion historique qu'à piloté le capitaine Paul W. Tibbets Jr, avion qui a largué la bombe fatale sur Hiroshima le 6 août, il y a 80 ans. On allait effacer ce pan marquant de la Seconde Guerre Mondiale ainsi que des images qu'on ne retrouveraient plus. Enola Gay était le nom de sa mère. 

Ils ont déjà fait un impressionnant ménage entourant les infos sur le Covid-19, supprimant les millions d'infos et truquant assurément le nombre de morts qui ont été causés par l'indifférence de ce triste animal à son premier passage en cage. Et c'est ça qu'il faut continuer à voir. La cage dans laquelle il ouvre la gueule, mais qui ne devrait effrayer personne. Il n'est pas un lion, c'est une grenouille. Ne soyons pas l'insecte autour. Mais le crocodile. 

Il a imposé d'injustifiables frais de bullshit à 25%. On a accoté. Ils ont ajouté inexplicablement aluminium et acier. Le Premier Ministre Ontarien a accoté sur 25% ce qui a fait dire à l'olibrius d'en bas qu'il montait à 50%. Le Premier Ministre Ontarien s'est donc rétracté. Puisqu'un joueur des ligues junior ne peut pas toujours rivaliser avec ceux de la Ligue Nationale. Mais le Canada est tout de suite revenu en imposant des tarifs ciblant 29.8 milliards repris aux États-Unis. 

Quand je vous dis que c'est con. Donner le pouvoir aux enfants dans la maison, c'est s'attendre à ce que le feu prenne dans la cuisine. C'est probablement tout ce qu'in pourra faire, éteindre les feux. Mais on ne sera jamais plus riche que les États-Unis. Y aura des dégâts. Et comme son maitre à penser, Vladimir Putin, il va sacrifier l'économie de son peuple et son peuple dans le processus. Stéphan pas de E Bureau le ridicule ne tue pas, sinon son entourage serait à l'horizontal. Quand l'envoyé spécial s'est fait demandé "et cette promesse de régler ce conflit en 24 heures?" il a été obligé de tourner à la rigolade en répondant "On a pas dit quel 24h, ni quelle année". 

Promettre 24h pour régler. Comme Putin avait prédit minimum 3 jours maximum une semaine pour éliminer l'Ukraine. 

Menacer d'annexer. Comme Putin et Israël. 

Créer une nouvelle auto, comme la Volkswagen d'Hitler. Purger des étrangers. Décomplexer le racisme sous un voile prétendu patriotique. Faire des déportations massives. Calculer les homosexuel(le)s et l'LGBTQ+ comme des anomalies. Apartheider. Sélectionner les narrations que porteront les médias, réécrire l'histoire et en réinventer des bouts. 

Purge administrative, déportation, contrôle des médias, désinformation, mensonges. projet de redessiner les frontières scellées en 1908 (non merci je ne me pointerais même pas à une réunion là-dessus), caches de vérités. 

Ai-je besoin de vous souligner ce que ça rappelle ?

Mais la meilleure réponse à l'extorsion ça reste quoi au fond ? S'en défendre. Rassemblez des preuves. Cherchez un soutien juridique. L'extorsion reste un crime. Et on fait affaire, avec un criminel. Malgré nous.

Merci États-Unis, caves.

7 semaines et la coupe est déjà trop pleine.

J'ai hâte que ça déborde.   

Vous connaissez la fable de grenouille et du boeuf ? David et Goliath ? Le meilleur boeuf est Canadien. Et la grenouille, c'est celui qui en a la bouille.

Dans ses deux fables, j'aime particulièrement les fins.

Et au pays du fusil, j'aime aussi l'histoire de Ken McElroy...