Quelqu'un a bien manqué de respect aux États-Unis vendredi dans un moment aussi surréaliste qu'hallucinant, ce n'était aucunement le héros Zelenskyy. C'étaient les deux immatures à ses côtés qui jappaient comme les chiens de guerre qu'ils sont. Ils ont eu le culot de lui faire croire que c'était lui qui marmitait la 3e Guerre Mondiale. C'est 100% le contraire. Une guerre commence toujours avec un agresseur et l'agresseur ne fait aucun doute, c'est la Russie. Le président des États-Unis ne le reconnait pas encore et se comporte comme un intimidateur qui a encore envie de gruger la laine du dos du survivant Zelenskyy. Ce dernier parle existence humaine, Trump parle de ce qu'il pourrait tirer de lui comme avantage financier. Ce sont deux langues incompatibles.
La 3e guerre mondiale est bien sur pieds. Dans les minutes qui ont suivi le moment de disgrâce international, la Pologne, la Finlande, la France, des élus des États-Unis eux-mêmes, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Canada, le Québec, la République Tchèque, le Minnesota, le président de la Lettonie, la ville de Chicago, la Norvège, l'Autriche, le Mexique, l'Angleterre, les Japonais, l'Espagne, le Portugal, la Commission Européenne, l'Irlande, la Moldavie, le Luxembourg, la Suède, la Lituanie, la Croatie, et combien d'autres ont tout de suite dit qu'ils étaient derrière l'Ukraine, et que le traitement réservé au Président Ukrainien était une horreur diplomatique, et que nous avons tous été témoin du moment le plus disgracieux de l'histoire de la politique internationale, du moins du point de la part de Nord-Américain.
Les États-Unis, dirigés par Trump & Vance, sont dans les équipes adverses. Rien n'est plus clair.
La Pologne et les Pays Baltes ont historiquement une confiance profonde envers la Russie. Ce n'est plus vrai. États-Unis et Russie sont désormais clairs alliés, place la Chine dans une drôle de position. Communiste comme la Russie, mais plus habile à jongler avec les avantages du capitalisme, elle se retrouve plus ou moins isolée. Elle a des liens avec l'Iran et l'Inde, mais elle pourrait tourner le dos aux États-Unis qu'ils ont déjà blâmé dans leur attitude publiquement depuis le retour de l'ogre Trump. L'Ukraine est désormais abandonnée par les États-Unis qui tiennent à en abuser. Beaucoup de pays émergents pourraient jouer la carte de l'équilibre, comme le Brésil, l'Inde ou l'Afrique du Sud. Mais l'Arabie Saoudite est un allié naturel des États-Unis et se tient silencieuse tant que les gens consomment du pétrole et qu'ils sont exemptés des abus en taxes en provenance du pays de l'Oncle Sam. Trump ne taxera pas les pays les plus riches.L'idiot a eu le culot de dire que Zelenskyy n'avait pas les cartes en main. AU CONTRAIRE, Trump voulait ses rares minéraux en échange de leur aide. Aide qui n'est que foutaise on sait que les États-Unis sont à la solde des Russes. Qui sabraient le champagne tout le week-end suite à cet échange épouvantable à la Maison Blanche devant les caméras. Un désastre inédit. Un dérapage agressif. Suggérez que l'Ukraine ne veut pas la paix ? Trahison humaine.
L'Australie a clairement affiché son appui au Canada CONTRE les États-Unis quand on a suggéré un indigne 51e État. Les pays scandinaves et l'Irlande, traditionnellement neutres ont adoptés de positions aussi favorables au Canada et plutôt anti-Trump. La France est sortie pour dire que l'Ukraine n'était pas l'ennemi comme on voulait le suggérez aux États-Unis. L'Angleterre a été très nuancé et s'est montré contre les directions Étatsuniennes. Le Mexique, avec les tarifs injustes à venir, a toutes les raisons de pas vouloir de bien aux abuseurs que sont devenus les É-U. Vendredi, la rupture était totale.Une autonomie stratégique internationale est nécessaire. Est-ce un pas vers la 3e Grande Guerre ?C'est le pire Président de l'histoire des États-Unis qui nous y mène, Mené par Moscou, ivre de joie la nuit. Le Washington Post est officiellement mort. It died in darkness, Bezos l'a commandé de ses éditeurs. Il ne veut plus d'opinion défavorable au président. Le pire de l'histoire des États-Unis.
L'Ukraine doit compter sur le reste du monde pour survivre. Ce qui ne comprendra pas ces É-U-là.Et le monde s'organise.
Nous avons tous vu deux violeurs tenter de convaincre un violé que c'était lui le problème.
Le signal envoyé par les États-Unis était qu'ils n'étaient plus l'influence mondiale qu'ils peuvent être. Ni la maturité. Ni l'allié qu'on pourrait penser.
Pas avec ces ordures au pouvoir.
C'est d'une tristesse abyssale.C'est aussi très très sale. Blâmer Zelenskyy est d'une lâcheté navrante. Putin ne veut pas la paix. Le prétendre est un mensonge. C'est là que Zelenskyy s'est insurgé. Et devra continuer à le faire si il continue à mentir comme ça. Les États-Unis ne veulent surtout pas la paix non plus. Ils veulent un deal.
Dans cette "game" qui a donné de l'épaule ce vendredi, les États-Unis seront punis davantage au final.
Vous vous souvenez des destins de Moe Greene et Fredo Corleone dans le Parrain ?
Peut-être que ça s'en vient.
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