Il fallait décompresser et recroire en l'espoir d'un monde sain. Je vous parlerai donc de cinéma tout le week-end mais je ne pourrai m'empêcher de paralléliser en sociologie.
Voyons les choses du bon côté, pour les 4 prochaines années, au moins, on parlera davantage de la maladie mentale.
Comme je fais toujours quand j'ai de la peine, je me suis réfugié dans l'art. J'ai consommé coup sur coup, True Grit, le film avec John Wayne de 1969. DVD qui comprend aussi la version des frères Coen de 2010, des favoris à moi. J'ai aussi consommé The Brown Bunny, second film écrit, joué, écrit et réalisé par l'acteur Vincent Gallo et Gummo, premier film scénarisé et tourné d'Harmony Korine, à 23 ans.Oui, c'est niché. J'ai vu des tonnes de films dans ma vie, et parfois, je suis plus exigeant et j'aime être diverti différemment de la plupart des gens. Mais souvent, aussi, je suis monsieur tout le monde. J'ai adoré Beetlejuice Beetlejuice et Dune 2(des suites !!! so not me) et ai aussi surconsommé, depuis une semaine le dernier album de The Cure. Album que j'ai même cru être inspiration pour des États-Unis malades, (a cure for their sickness) mais dont j'oubliais l'identité britannique, donc qui ne pouvait pas vraiment soigner du ricain complètement. Tim Burton, Robert Smith, deux rappels des années 80, petit parfum de nostalgie, oui. J'ai revisité plusieurs vieux albums des Cure. À la suite de l'écoute d'un balado, j'ai été mis sur la piste du film d'horreur Jack-O, aussi appelé Jack-O Lantern, de 1995. Mais tourné 8 ans avant. Ce qui fait qu'au moins 3 participant(e)s à l'image étaient depuis décédé(e)s, quand le film a été lancé Et peut-être même lancé directement en vidéo car c'est fantastiquement amateur. Plus jeune, pré-adolescent, je consommais beaucoup de films d'horreurs. Qui étaient toujours davantage des comédies à mes yeux. Rien d'autre. Peut-être un peu de luxure aussi, car les filles étaient toujours facilement déshabillées ou très désirables dans ces films, jamais tournés dans la neige mais toujours dans la chaleur de l'insipide été. Entre gars on écoutait en riant et commentant, comme le seul hyperlien que j'ai trouvé du film. Mais quand on invitait des filles, ce qu'on faisait souvent, c'était pour qu'elles se collent sur nous, effrayées par Jason, Freddy ou Micheal. Et ça marchait. Jusqu'à ce que ça ne marche plus et qu'elles se collent entre elles. Sans nous. Les poux.Je me suis encore amusé à écouter Jack-O Lantern "trouvé" sur le net. Dès la première scène, il est facile de comprendre qu'on aura pas droit à un grand film. Qui a la décence de ne durer qu'1h28. Linnea Quigley n'y travaillera que 3 jours, le temps de tourner une scène du nudité dans la douche, "la plus gratuite de sa vie" dira-t-on. Sur le commentaire du DVD, le réalisateur du film, qui y fera jouer son fils, s'enguirlande avec le producteur qui avait juré ne pas parler du critique qui avait qualifié ce film de "Cornichon chié", ce que le producteur trouve très amusant mais pas le réal. C'est aussi le tout dernier film rendu public du grand acteur John Carradine qui a joué dans Captains Courageous, The Grapes of Wrath, Johnny Guitar, The Ten Commandments, Around the World in 80 Days et The True Story of Jesse James, mais aussi dans toute une floppée de films de séries B, comme celui-ci.Tout film présentant une impromptue tête décapitée ne peut qu'amuser.J'ai découvert ce film, écouté/réécouté The Cure et j'avais entre 12 et 14 ans à nouveau.
Avec la maturité qui l'accompagne.
Fallait que je m'ajuste à ma nouvelle Amérique du Nord.
Celle qui sera guidée par les porcs.
Dommage que si peu de gens n'aient lu Animal Farm.
Ils auraient compris cette dernière rime.Et tout ce qu'elle sous-entend.
J'ai beaucoup de peine pour les Femmes.
Abandonnées sous le pire des régimes.
Celui de néo-talibans.
Qui ont préféré se voter à la première femme président,
le premier criminel truant.
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