Les images de ce modèle de voiture cochonné, d'emblée très laid, m'ont fait un bien immense. Un bien malsain. Mais on nous invite à nouveau dans le monde malsain États-Unien.
Dans le malsain, le Sud-Africain, naturalisé Nord-Américain, Elon Musk se qualifie très bien. Comprenez moi bien, pour la planète, apparemment, étant l'homme le plus riche sur terre, il en a les moyens, il aurait beaucoup fait. Difficile d'en mesurer l'impact réel, mais ce serait vrai. Il en aurait même peut-être plus fait qu'Al Gore. Il a été pionnier dans le développement de solutions technologiques dans le marché réducteur d'émissions carbones. Il a tassé davantage les énergies fossiles en donnant une immense visibilité aux voitures électriques, des pas de géants, même. Mais pour tout ce bien, il a aussi généré une demie-tonne de mal. Il dirige de manière impulsive et spontanée, donc peut être brutal à l'égard de ses employé(e)s. Ses comportements, ses décisions et ce qu'il relaie sur l'internet est très souvent erratique. Ce qui en fait un personnage plus divisif (ce qu'il souhaite secrètement-nous les riches et eux qui nous gardent riches) que rassembleur. Les gens qui travaillent auprès de lui n'hésitent pas à dire qu'il est toxique. Et ça se voit. Voilà un père qui a dit de son propre enfant qu'il/elle était mort(e) pour lui parce que fière transexuelle. Celle-ci a d'ailleurs légalement couper les liens avec la famille Musk. Avec le niveau d'influence qui accompagne les gens riches, et voilà le plus riche du globe, c'est difficile de ne pas remarquer qu'il est trop souvent TOUT ce qu'il ne faudrait jamais être. Voilà entre autre pourquoi il s'entend si bien avec une autre verrue faciale, Donald Trump. Les 10 personnes les plus riches sur terre auraient été 64 milliards plus riche avec l'élection de Donald l'étron. Et vous croyez que ça va travailler pour vous ces gens-là ?Elon a eu 10 enfants de 3 femmes différentes. Dont un garçon appelé X AE A-12 et une fille appelée Exa Dark Sideral Musk (aussi appelée Y en raison de son frère simplifié souvent en X). Les derniers jumeaux qu'il a eu avec la directrice de Neuralink, Shivon Zilis, né(e)s en 2021, n'ont pas été formellement identifiés publiquement car les deux prénoms précédents avaient suscité trop de réactions. Zilis a suggéré de garder l'intime, intime.
Musk, la première dame des États-Unis, a été baptisée ainsi par l'auteur Stephen King. Parce qu'effectivement, tout le travail qu'il a fait en aval de l'élection de son président chéri, on aurait davantage vu ça d'une partenaire de vie de président. Même mercredi, quand Joe Biden a reçu Trump pour parler passation des pouvoirs en janvier prochain, Melania, qui ne veut rien de tout ce flafla depuis le début, a choisi de ne pas y aller. Mais Elon, First Lady of the United States, y était. Son rôle n'étant toujours pas clair dans l'entourage de la face orange, il est donc normal de lui trouver un titre: Première dame des États-Unis. Stephen King voit juste. Mais Elon a vu rouge. Et dans l'esprit vengeur de Donald Trump, il a banni King de son réseau social X. Ancien Twitter. Qu'Elon a transformé en moulinet à haine, propagande trompeuse et vices multiples. Mais Stephen, sur le réseau des fausses nouvelles, a répondu que rien de tout ça n'était vrai.
Reste que dans mes humains préférés, King se classe dans mon top 10. Voilà quelqu'un qui porte merveilleusement bien son nom de famille et qui porte aussi assez mal son titre de maitre de l'horreur.
L'horreur est chez Musk. Il est enfant de l'Apartheid. Et ce que Trump veut faire des États-Unis est un pays clivé entre le blanc suprémaciste et l'autre. Musk siffle la même chanson entre ses dents. c'est dans son sang de colonialiste blanc en Afrique. J'ai un frère à mon père comme ça qui était ingénieur là-bas, longtemps. Trop longtemps. Un exploiteur. Il a dû revenir vivre au Canada quand une nuit, il a fallu qu'il se couche au sol avec son amoureuse pour éviter les balles de mitraillettes qui transperçaient la fenêtre de sa chambre et atteignaient leur lit et le mur.
Les gens qui détestent Musk sont en général réfléchis. Ce n'est pas de la jalousie de sa richesse. Il y a surement un peu de ça chez certain(e)s mais il reste facile de comprendre pourquoi Elon est une merde. Si ce n'était que de la jalousie les gens seraient aussi hostiles à Bill Gates, Larry Page, Larry Ellison, Warren Buffet, Steve Ballmer, Mackenzie Scott, Jack Dorsey non, y a Jeff Bezos qui est de la graine de marde, mais les autres, en général, n'ont pas de multiples raisons d'être honnis.
Inspirés, certains ont aussi commencé à parler de Musk comme de Sissy Space-X. Très amusant. Suggestion de transgenrisme qui lui fait peur comme la peste, et le nom d'un de ses projets qui serait aussi le nom d'un de ses fils. Et une référence à l'excellent actrice Sissy Spacek. Personnellement j'ai proposé que les directeurs gérants se parlent et concoctent un échange Canada/USA, Wayne Gretzky aux États-Unis en retour de Stephen King.
Après deux semaines où Robert Smith et la formation The Cure sont devenus coqueluches de la génération X, (qui était X avant Mux l'imbéxile), en lançant un album exceptionnel, Stephen King reçoit depuis aussi une bonne semaine, une large part d'amour sur les réseaux sociaux et ailleurs. Car il a toujours les bons mots (en général) pour ridiculiser le cauchemar qui s'en vient dans son pays.Il est impossible d'épeler felony (crime) sans elon.
Mais il est facile de trouver des titres des écrits chez King qui traduiraient bien ce qui s'en vient pendant 4 ans.
Misery, Firestarter, The Dark Tower, The Dark Half (à mi-mandat), Desperation (dans le monde), Full Dark, No Stars, Dance Macabre, Creepshow, Guns, You Like it Darker, Trapped.
Quand Stephen a rejoint le réseau social Threads jeudi dernier, il a été accueilli en parfait héros. Et le même jour, le magazine satirique The Onions achetait InfoWars, canal de désinformation de l'ordure Alex Jones, en faillitte personnelle. Quelle beau jeudi quand même.
Dans un monde d'Elon Musk, sois Stephen King.
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