D'un côté, un employeur gouvernemental qui veut gérer un chaos d'entreprises, de l'autre, des temples syndicaux qui ne veulent pas voir leurs colonnes s'égrainer.
Il ne fait AUCUN doute que dans les écoles, les hôpitaux, le chaos règne absolument. Il ne fait aussi AUCUN doute que ces deux secteurs publics, depuis trop longtemps, sont gérés comme des entreprises par les gouvernements successifs et comme ce ne sont pas des lieux où il soit attendu d'y faire de l'argent, ce sont les lieux où les gouvernement ne se sont jamais gêné pour couper. Ou encore déséquilibrer les pouvoirs salariaux en surpayant ici (Gaetan Barrette avec les médecins spécialistes/ les gouvernements/municipalités en police) ou en privatisant dans les deux secteurs créant à nouveau...des déséquilibres menant au chaos actuel.
Même la sacro-sainte flexibilité exigée par le gouvernement est déséquilibrée. Les piquets de grève sont 7 jours sur 7, mais le gouvernement refuse de négocier les week-ends. Laissant les syndiqués japper aux caméras devant des portes fermées.Je comprends parfaitement un employeur ne portant pas particulièrement les syndicats dans son coeur. La réforme du système de santé, passée sous le toujours triste baîllon, est une refonte des travaux de réféctions qu'on veut faire pour rénover le paquebot de la santé depuis plus de 20 ans. Un baîllon est TOUJOURS ombre de dictature. J'ai téléchargé le projet en question et ai pris le temps de le lire. Je dois concéder que je ne suis pas contre la plupart des idées. Ça secouera les colonnes du temple. Ce sera normal d'entendre ceux qui y règnent vivent, hurler.
Nos mondes sont peuplés de déséquilibres. Parfaois inconsciemment souhaités. Les enseignantes et travailleurs de la santé parlent de survie. Le gouvernement parle d'abus. On est loin de lire la même chose.
Le gouvernement n'est pas sans déséquilibres non plus. Comment justifier sa propre augmentation de 30%, deux matchs hors concours où on paiera des millionnaires pour y jouer et 25 millions à la famille Desmarais et ensuite dire qu'on a pas les moyens de payer les gardiens de notre éducation nationale et de nos santés ?L'écart entre ce que demande les syndicats et ce qu'est près à offrir le gouvernement est immense. Le ballet est grotesque. Les ballerines ont les tailles d'hippopotames sur le paquebot. Lourd.
C'est le temps des fêtes le plus lourd depuis toujours.
Beaucoup de gens d'appauvrissent partout en ce moment. Des enfants aussi. Intellectuellement. On creuse le pire des ravins entre deux mondes.
Un monde patronal et un monde syndical.
Entre les deux, juste des gens qui ne cessent d'avoir mal.
C'est pas fameux ce qu'on se dessine comme société, au Québec, en ce moment.
C'est un véritable zoo.
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