Dans les années 70, il sera dans la Navy pendant 7 ans, jusqu'au début des années 80. Quand il est impliqué dans l'équipe conseil lors de crise d'otage de l'Iran, cet échec lui laisse un amer impact. Il passe de fervent démocrate à absolu Reaganien. Lors des attaques du 11 septembre, il sera encore plus faucon.
Il sera conseiller financier chez Goldman Sachs. Passant de New York à Los Angeles. Dans les années 90, il investira dans les médias, entre autre dans la production de la populaire série Seinfeld, à partir de sa 3ème saison. Bannon reçoit toujours de bonnes dividendes à chaque diffusion des épisode d'alors.Il lance un centre de recherche scientifique en Arizona en 1993. On y fait pas mal n'importe quoi. On passe, en 2 ans, de l'exploration spatiale à l'environnement, la pollution, les changements climatiques. Bannon quitte assez vite, en 1995.
Impliqué aussi dans le cinéma, ses compagnies de distribution produisent autour de 20 films, dont The Indian Runner de Sean Penn, Titus de Julie Taymor et un documentaire si positionné et directif sur Ronald Reagan qu'il fera dire qu'il est le Leni Riefenstahl du parti conservateur républicain. Il écrit des traitements pour des films qui ne verront jamais le jour suggérant que de larges médias, particulièrement les Juifs, visent des États islamiques. En 2012, il devient principal rédacteur en chef de Breitbart News, media populiste attaquant principalement les Clinton et militant de manière non voilée en faveur des Républicains, peu importe leur leader du moment. Même si Bush fils le déçoit terriblement. Il est à la source de très nombreuse théories complotiste farfelues autour des Clinton et de Joe Biden. Considéré de l'extrême(le mot est important) droite, il favorise les idées machistes, racistes, sexistes, homophobes, xénophobes et antisémite. Un joli profil.Evidemment quand le verrue Donald Trump tombe président du pays, il est un outil idéal pour nourri et faire durer le cirque. Il est vite fait conseiller partout. Il sera parmi les très acceptés dans l'entourage du président. Même quand il le limoge. Principalement parce que Bannon fait de l'ombre à l'ego du président à la peau orange. Presque tout ceux qui ont cotôyé Bannon s'entendent sur le terme "bully" (intimidateur) pour le qualifier.
Dans un de ses 3 mariages, le second, deux ans après la naissance de leur jumelles, Bannon est accusé de violence domestique par son épouse, ce qui peut être confirmé par les premiers arrivants qui confirment des contusions à ses poignets et au cou. Mais Bannon et son avocat intimident celle-ci et lui impose de ne jamais témoigner contre lui. Elle ne se présente donc pas en cour, toujours terrorisée, et la cause tombe. Charmante personnalité, le Steve.Dans la commission d'enquête entourant l'invasion du Capitol du 6 janvier 2021, Bannon, qui avait annoncé un cataclysme du genre, la veille, à la radio, a refusé de venir y témoigner alors qu'il était sommé de le faire. Il y a donc un procès parallèle en cours qui est contre Steve Bannon. Pour outrage au tribunal.
Dans le ciel ensoleillé des États-Unis, Bannon est un de ses nuages gris perpétuel.Bannon évoque continuellement le privilège présidentiel de Donald Trump (qui n'est plus président) et se considère sous sa protection.
On lui répond que ce n'est pas vrai. Et que les présidents ne sont pas des rois.
Surtout pas celui-là. Qui n'est plus rien. Et restera une cicatrice encore longtemps.
Volcan continuellement en éruption, il tente de se faire passer pour une chandelle alors qu'il est parfaitement incendiaire.
C'est une chose de choisir de vivre dans la lumière et au travers du bruit, mais quand ça devient aveuglant et chaotique, et qu'on veut garder ça ainsi, ça mérite réajustements.
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