Le film en soi est un exercise de style très réussi. Un baiser soufflé à la France et au cinéma de Jean-Luc Godard, mode 1967. J'ai aussi adoré Godard durant cette période. Que je n'ai pas connu étant né en 1972, mais bon. La distribution du film est tout simplement formidable.
Des amis je vous dis. Des gens que j'ai aimé facilement sur 3 oeuvres. 1h47, mais je vous parles de 26 de ses interprètes.
Je vous présentes (ou pas) des amis. *
Benicio Del Toro: Je ne me souviens pas de lui dans Licence to Kill, The Indian Runner ou Fearless, trois films que j'ai vus et aimé alors. Il y tenait assurément des rôles de soutien. C'était à ses débuts, dans les jeunes années 90. Je le remarque pour vrai pour la première fois dans The Usual Suspects. Je ne me rappelle pas de lui non plus dans The Funeral d'Abel Ferrera. Mais là où je l'oublierai jamais, puisque j'en ai le livre et ai acheté le film, c'est dans la peau de Dr.Gonzo pour Fear & Loathing in Las Vegas de Terry Gilliam, inspiré du récit journalistique de Hunter S.Thompson. Fabuleuse débauche hallucinée. La même année, il brille dans Traffic de Steven Soderberg, un film que j'aimerais bien revoir. Il se mérite l'Oscar du meilleur rôle masculin de soutien pour ce film. Je l'ai aimé dans 21 Grams de son ami Alejandro Gonzalez Inarritû. Je l'ai chez moi, dans ma vidéothèque pour Sin City et Inherent Vice et l'ai trouvé parfait dans Che et irréprochable dans Sicario. Parce que je sais qu'avec Scarlet Johansson, le feu a brûlé, au moins une fois dans un ascenseur, j'aimerais bien les voir tous les deux dans le même film. Le feu c'est toujours fascinant.
Adrien Brody: Je ne me rappelle pas de lui dans New York Stories, son premier film. Il avait 16 ans. (dans le sketch de Coppola qui comprenait une ado ?). Remarqué dans The Thin Red Line (et dans ma vidéothèque), encore plus en punk de 1977 dans Summer of Sam (aussi dans ma besace), très apprécié dans The Pianist pour lequel il a eu pas mal toutes les récompenses possibles, encore parmi mes films sous la direction de Woody Allen pour Midnight in Paris, il est encore apparu dans ma vidéothèque avec The Grand Budapest Hotel, justement, de Wes Anderson. Il reviendra souvent, ce film-là.
Tilda Swilton: Je ne me rappelle pas d'elle dans Aria, collectif que j'avais beaucoup aimé, dans le segment de Derek Jarman. Je l'ai découverte, splendide, dans Orlando. Réaperçue et aimée dans The Beach de Danny Boyle. Tout simplement parfaite dans The Deep End, présente dans Vanilla Sky, bien que je ne m'en rappelle pas, dans ma vidéothèque pour l'excellent Adaptation de Spike Jonze, toujours pertinente dans Broken Flowers de Jim Jarmush, encore dans ma vidéothèque pour Thumbsucker, The Curious Case of Benjamin Button, The Grand Budapest Hotel et Burn After Reading, drôle dans Hail Ceasar!, j'étais conquis quand je la revois dans le meilleur clip de mon idole, David Bowie, en fin de carrière. Swilton est une valeur ajoutée à toute création artistique.
Léa Seydoux: OUI ! je suis amoureux de Léa Seydoux. Depuis que j'ai aperçu sa moue boudeuse et ses yeux en amandes, dans un clip de Raphaël, en 2005. J'ai son intense présence dans ma vidéothèque pour La Vie d'Adèle et Inglorious Basterds, l'avait fort appréciée aussi dans Grand Central, Le Roman de Ma Femme, La Belle Personne, L'Enfant d'en Haut et Les Adieux à la Reine. Mais ne l'avait pas trouvé à la hauteur ni dans Juste La Fin Du Monde et dans No Time to Die. Dans le premier, elle était mal dirigée et en faisait beaucoup trop. Dans le second, son personnage exigeait une certaine ambiguïté et de complexes incertitudes. Là aussi, elle était, selon moi, mal dirigée. Ou étais-ce le montage qui ne lui rendait pas justice? Peu importe, sa présence me plait toujours. Elle est désordre et intensité.
Frances McDormand: J'étais aussi très amoureux de Frances McDormand dans Blood Simple, quand j'étais pré-ado. Le coup de foudre est devenu admiration pour Raising Arizona, Miller's Crossing, Barton Fink, Fargo, Almost Famous, The Man Who Wasn't There et Burn After Reading, tous des films que j'ai dans ma vidéothèque. Je l'ai aussi aimée dans Mississippi Burning, Darkman, Hidden Agenda, Short Cuts, Beyond Rangoon, Wonder Boys, This Must Be The Place, Promised Land (même si son personnage était incohérent), Hail Ceasar ! et j'ai réservé Three Billboards Outside of Ebbing, Missouri à la Vievliothèque.
Timothée Chalamet: Découvert dans l'excellent Call Me By Your Name, je l'avais apparemment aussi vu dans Interstellar, mais ne l'avait gardé en mémoire. Dans Lady Bird, il est en rôle secondaire mais parfait. Secondaire aussi pour Little Women, où il volait les scènes dans lesquelles il jouait. Je l'ai aimé dans Don't Look Up, mais encore plus dans Dune, que j'ai acheté. Je le verrais dans A Rainy Day in New York de Woody Allen, mais c'est introuvable.
Jeffrey Wright: Je l'aurais vu dans Presumed Innocent, quand j'étais ado, mais ne l'ai pas retenu. C'est dans Basquiat, 6 ans plus tard, qu'il me jette par terre avec sa performance dans le rôle titre. J'achète le DVD, des années plus tard. Il est aussi sur mon DVD de Celebrity, de Woody Allen. Il sera de Ali, de Micheal Mann, il sera de l'excellent Broken Flowers, de Jim Jarmush. Il est dans mes dvd de James Bond, dans Casino Royale, version 2006. Il sera Colin Powell dans W. d'Oliver Stone. Je l'ai vu dans The Ides of March de George Clooney, l'ai suivi dans les séries télés Boardwalk Empire et Westworld. Je l'ai vu dans The Hunger Games: Catching Fire et The Hunger Games Mockingjay Part I & II. Je l'ai finalement vu dans No Time To Die.
Mathieu Amalric: Je l'ai vu dans Alice & Martin et dans Fin Août, Début Septembre. Un visage félin comme le sien, ne s'oublie pas. Puis je l'ai vu Munich, de Spielberg, livre formidable et film tout aussi remarquable que j'ai dans ma vidéothèque. Il était du Marie-Antoinette de Sofia Coppola et de Le Scaphandre et le Papillon, de Julian Schnabel. Je l'ai dans ma vidéothèque pour le James Bond Quantum of Solace, mais ne l'ai pas regardé encore (c'est un coffret acheté y a pas si longtemps). Il était de Cosmopolis de David Cronenberg et The Grand Budapest Hotel.
Bob Balaban: Il était apparemment un jeune étudiant dans l'excellent Midnight Cowboy que j'ai vu. Il était aussi de Close Encounters of the Third Kind, que j'ai dans ma vidéothèque, d'Alice, Deconstructing Harry, de Woody Allen, que j'ai aussi parmi mes films de collection. Il est de Little Man Tate et Bob Roberts que je vois et apprécie, au début des années 90. Il est du très bon Clockwatchers de Milton Lasky. J'ai ses performances dans 2 films que j'adorent dans ma vidéothèque qui sont Ghost World et Gosford Park. Il est musical dans A Mighty Wind et apparait dans Capote. Je l'ai encore dans The Grand Budapest Hotel. L'ai aussi entendu dans Hitchock/Truffaut.
Bill Murray: Je le connaissais, enfant, de Ghostbusters. Il se jouait lui-même dans She's Having a Baby. Il me faisait rire dans What About Bob?, Groundhog Day et Ed Wood. Il était de Wild Things et j'ai acheté Rushmore, découvrant et séduit par Wes Anderson. Il sera aussi de The Royal Tenenbaums que j'ai dans ma vidéothèque. J'ai aussi Lost in Translation de Sofia Coppola, merveilleux film aérien. Je l'ai vu et aimé dans Coffee & Cigarettes et Broken Flowers de Jim Jarmush. Il était aussi de The Life Aquatic with Steve Zissou. Il fera un caméo pour The Darjeeling Limited et sera aussi de The Grand Budapest Hotel.
Owen Wilson: Il était apparemment de As Good As it Gets, mais je ne m'en rappelle pas. Il était de l'excellent Rushmore. Grand ami et co-conspirateur des projets de Wes Anderson depuis le début il est aussi de The Royal Tenenbaums, The Life Aquatic with Steve Zissou, The Darjeeling Limited et The Grand Budapest Hotel. Je l'ai aussi dans ma vidéothèque pour Midnight in Paris et Inherent Vice. Il amusait dans Zoolander, Meet The Parents et Night At The Museum. Bien qu'il soit majoritairement drôle, il rate un suicide en 2007.
Christopher Waltz: Je l'ai d'abord découvert, comme pas mal tout le monde, avec Inglorious Basterds. Il est de Water For Elephants, Carnage et Django Unchained. J'ai aussi ce dernier dans mon coffret Tarantino. Il était de No Time to Die, mais non, je n'ai jamais vu Spectre.
Cécile De France: Découverte dans L'Auberge Espagnole, que j'avais beaucoup aimé alors, elle était aussi fameuse dans Mademoiselle de Joncquières. Ces films ne se sont pas toujours rendus chez nous. Même assez rarement je dirais. Mais son nom est gage de qualité en ce qui me concerne.
Hippolyte Girardot: Il était de Prénom Carmen, de Godard. Je l'ai chez moi dans Manon Des Sources. Il était aussi d'Un Monde Sans Pitié d'Eric Rochand. Je l'ai vu dans Après L'Amour de Diane Kurys. Lui aussi, les films le mettant en vedette sont plutôt rares par chez nous mais là où je l'ai vu, le film était de qualité.
Liev Schrieber: Découvert dans Party Girl, que j'ai dans ma vidéothèque, j'allais le retrouver dans les pastiches de films d'horreurs, Scream, Scream II et Scream III. Je l'ai aimé dans The Daytrippers. Je l'ai aimé dans Big Night de (et avec) Stanley Tucci, pendant un temps, il était définitivement le roi des films indépendants. Il était très bien dans The Hurricane. Il a adapté et réalisé un livre que j'avais beaucoup aimé dans un film qui rend justice au produit original et qui met aussi en vedette le chanteur Ukrainien de Gogol Bordello, Eugene Hütz, Everything Is Illuminated. Il était de Spotlight, Oscar du meilleur film de 2016. Je le verrais aussi dans A Rainy Day in New York de Woody Allen si ce film était accessible quelque part. On entend sa voix dans Don't Look Up.
Willem Dafoe: OOOOOOOOOOh que je l'aime celui-là, depuis longtemps. Depuis mes 14 ans en fait. Découvert héroïque dans Platoon, que bien sur j'ai ici, devant moi, je l'ai aussi adoré partout. Je l'ai aussi dans The Hunger, à 27 ans, dans une cabine téléphonique. Je ne me rappelle pas de lui dans Heaven's Gate de Micheal Cimino. Pas plus que dans To Live and Die in L.A. tous vus seulement une fois. Il était un formidable Jésus dans The Last Temptation of Christ. Il était parfait dans Mississippi Burning. Je l'ai dans Born on the Fourth of July, et dans Wild at Heart de David Lynch. Je me suis reconnu dans Light Sleeper. Il était sous l'emprise du charme de Madonna dans Body Of Evidence et de la suite ordinaire des Ailes du Désir, Faraway So Close. Je l'ai aussi dans Basquiat. Il était de The English Patient. Je l'ai aussi pour American Psycho. L'ai aimé dans Auto Focus, The Life Aquatic With Steve Zissou, Il fait un cameo dans The Aviator. Je l'ai dans The Grand Budapest Hotel. On entend sa voix dans Finding Nemo (qu'on a, ici, aussi). Je l'ai finalement adoré dans The Florida Project.
Edward Norton: Je l'ai découvert dans Everyone Says I Love You, de Woody Allen. Puis, il était de The People Vs Larry Flint, la même année. Je l'ai aimé dans Rounders. Ai acheté (donc je possède) Fight Club. Je l'ai aimé dans The 25th Hour. Je l'ai pour The Grand Budapest Hotel.
Saoirse Ronan: Je l'ai découverte, comme tout le monde, extraordinaire dans l'excellent Atonement, que j'ai ici dans ma vidéothèque. Elle était alors enfant et était si bonne qu'on l'avait aussi nommée aux Oscars pour sa performance. Je l'ai aussi, adulte, dans The Grand Budapest Hotel. L'ai adorée dans Brooklyn, vu en salle, Lady Bird et Little Women. En plus de la trouver toujours charmante dans un clip d'Ed Sheeran. My irish gal.
Elizabeth Moss a été découverte par Mad Men, pour moi. J'ai toute la série dans mes coffrets. Elle est aussi formidable dans la série The Handmaid's Tale dont nous avons 3 saisons. J'avoue avoir vu The Last Supper, mais n'avait pas retenu sa performance. Je l'ai vue dans Girl, Interrupted, qui nous avait fait connaître Angelina Jolie. Je l'ai, chez moi, dans l'adaptation de l'excellent livre de JG Ballard, High Rise. Elle a un rôle secondaire dans Us de Jordan Peele. Je l'ai aussi vue, récemment dans The Invisible Man.
Jason Schwartzman: Co-conspirateur depuis toujours de Wes Anderson et un des 4 mousquetaires avec Anderson, Wilson et Roman Coppola, je l'ai découvert par Rushmore. Je l'ai aussi pour Spun de Jonas Akerlund. J'avais aussi une copie promo de Slackers que je n'ai pas écoutée toutefois. I Heart Huckabees n'était pas 100% réussi, mais il y était intéressant. Je l'ai dans The Hitchicker's Guide To The Galaxy et The Grand Budapest Hotel. Je l'ai vu et aimé dans Marie-Antoinette, Ta Darjeeling Limited, Scott Pilgrim vs The World et Big Eyes.
Fisher Stevens: Je l'ai connu, tout jeune, alors que j'étais ado, dans Short Circuit. Il sera du très bon Reversal of Fortune qui donne à Jeremy Irons, son premier Oscar du meilleur acteur. Il sera du très bon Bob Roberts de Tim Robbins. Je l'ai, chez moi, dans Anything Else, de Woody Allen. Je l'ai aussi pour The Grand Budapest Hotel. L'ai croisé dans Hail Caesar! des frères Coen.
Griffin Dunne: Je le découvre dans After Hours de Scorsese, j'étais ado. Je le recroise dans Naked in New York, film qui contient deux mots qui m'attirent. Je le vous aussi dans The Pickle, même si il n'y est pas crédité au générique. Je l'ai chez moi pour le chef d'oeuvre de Robert Redford Quiz Show. Je pense avoir vu Addicted to Love, mais ne me rappelle pas de lui, dedans. Il était de 40 Days and 40 Nights que j'ai vu parce que l'amoureuse voulait le voir. Je le vois aussi dans Dallas Buyer's Club de Jean-Marc Vallée.
Anjelica Huston: Je la vois et l'aime dans This is Spinal Tap. Elle est dans ma vidéothèque, chez Woody Allen, pour l'excellent Crimes & Misdemeanors. La distribution est parfaite dans The Grifters avec Annette Benning, John Cusack et elle, en blonde. Elle est une excellente Morticia pour The Addams Family. Elle sera elle-même dans The Player. Que je cherche à acheter depuis longtemps. Il s'agit d'un incontournable film pour les scénaristes. Elle est de The Crossing Guard et de Buffalo '66. Je l'ai, chez moi pour The Royal Tenembaums. Je l'ai vue (mais n'ai pas) The Life Aquatic with Steve Zissou. J'ai Art School Confidential dans ma vidéothèque, me semble pas l'avoir écouté encore. C'était une promo copie d'un de mes anciens boulots. Je la vois dans The Darjeeling Limited.
Angelica Bette Fellini: Je ne l'ai vue nulle part ailleurs que dans The French Dispatch, mais dans chacune de ses scènes, je suis amoureux d'elle. Je ne pense même pas qu'elle bouge dans ce film. Elle est continuellement assise sur le même bureau, et fait balancer ses jolies jambes tout le temps. Elle active le fétichiste des cuisses en moi. J'ai envie de la suivre ailleurs.
Jarvis Cocker: Chanteur de Pulp, dont l'album de 1995, Different Class est un des fait musicals marquants pour moi dans les années 90. J'ai une liste de lecture de 2h23 de Pulp sur mon téléphone. J'ai aussi un CD d'un album solo de Jarvis Cocker. Ce dernier n'est pas toujours responsable de la musique des films de Wes Anderson, mais la musique dans les films de Wes Anderson est TOUJOURS parfaitement bien choisie. Toujours dans mon registre. Entre amis, je vous dis.
Wes Anderson: Ben vous voyez les noms des mêmes films qui reviennent tout le temps. C'est un gars qui tourne entre amis.
TOUT ce monde est impliqué dans le dernier effort de Wes Anderson, The French Dispatch.
Un bel exercice de style de haut calibre où parfois chaque plan ferait une splendide affiche chez moi. Esthétiquement très Jean-Luc Godard, circa 1965-1967.
Content d'avoir acheté ce film les yeux fermés. Je ne me trompais pas. C'était un film d'amis, entre amis.
*Je ne mets pas d'hyperliens, je vous laisse travailler un peu, je suis personnellement essoufflé.
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