Je ne sais pas non plus si le sale Salvail s'en tirera grâce à l'entre- deux-chaises juridique dans lequel on est plongé par la Covid-19.
Son lourd manque de contrôle et de jugement peuvent lui coûter cher.
Aux États-Unis, trois cas, dans les 20 dernières années me reviennent en tête de professionnels du domaine artistique qui, grâce à la gigantesque vitrine du web, ont tous trois commis des suicides professionnels avec des décisions spectaculairement dépourvue de bon jugement.
Des effondrements extraordinairement publics.
Randy Quaid
2006: Le grand frère de Dennis, qui a parfois été parfait dans des rôles comme The Last Detail, The Apprentice of Duddy Kravitz, Midnight Express ou National Lampoon's Christmas Vacation, est engagé pour jouer dans le film indépendant Brokeback Mountain de Ang Lee. Après le succès monstre, public et critique du film, il choisit de poursuivre les producteurs du film pour fausse représentation prétendant que ceux-ci lui avaient parlé d'un petit film qui ne ferait pas beaucoup d'argent, dans le but qu'il accepte un salaire plus modeste. Des 160 millions de profit, Quaid en demande 10 et des dommages punitifs. Il retire tout ça quand la production accepte de lui en redonner un peu. Ça ne fait pas scandale tant que ça encore.
Deux ans plus tard, il est engagé pour incarner Falstaff dans une production théatrale de Broadway mais l'équipe de production annule toute les activités quand Quaid devient agressif et abuse physiquement et verbalement ses collègues. Se prenant pour plus grand que nature. Ce qu'il confirme dans se défense puisqu'il est poursuivi pour 81,000$ par les 26 membres de l'équipe de prod. Il sera banni à vie des scènes théâtrales par la Actor's Equity Association, à Broadway. Pas encore énormément public mais son nom traîne maintenant une sale réputation.
Dès 2009, sa femme et lui sont accusé d'avoir fraudé et abusé leur femme de ménage de Santa Barbara, utilisant une carte de crédit impropre soutirant 10 000$, qu'ils ont repayé, négligeant de se présenté aux audiences en cours. Quaid sera acquitté, faute de preuves, mais sa femme écope de trois ans de probation et 240 heures de travaux communautaires.
L'année suivante, le couple est arrêté pour vol et invasion de domicile après avoir passé 5 jours dans une maison d'invités d'une résidence leur ayant déjà appartenu à Santa Barbara. Les histoires pour s'en sortir deviennent de plus en plus grotesques, de la signature forgée sur des baux à la fuite vers le Canada où on exige un asile politique pour persécution.
En 2013, le couple habite Montréal. Et est brièvement arrêté pour ne pas s'être déclaré non-résident. Leur passeport des États-Unis est révoqué. Mais au Canada, on devra aussi les extrader. Le couple compte faire du Vermont son endroit de résidence permanente.
Il a depuis multiplié les déclarations douteuses sur les complots multiples contre lui et sa femme, sur la mort de Heath Ledger, qui, selon eux, a été commandée par le FBI, et sur toutes sortes de conneries qui le rend plus près du désordre mental que d'autres choses.
Charlie Sheen
Le plus jeune fils de Martin Sheen a eu sa part d'esclandres publiques. Client d'Heidi Fleiss et partenaires de lit de centaines de femmes et de jeunes filles, il a été testé porteur du VIH. Il a maintes fois été admis dans des centres de réhabilitations pour fins de désintoxication, parfois poussé là par son célèbre père, et a été accusé au moins deux fois d'avoir physiquement abusé de ses partenaires de vie. En plus d'en avoir menacé d'autres. Jusque-là, simple vie de débauche d'une inexistante élégance.
Mais lorsque vedette de la très populaire émission Two & a Half Men, sur les ondes de CBS, en 2011, il doit à nouveau entrer en réhabilitation. Sheen parle en mal du producteur de l'émission et ceux-ci place le reste de la saison en cours en pause indéfinie. Sheen est devenu un coronavirus. Il en rajoutera encore et encore, avec une cohérence et des jugements spectaculairement immatures. Il sera hyperverbal, sous influence bien souvent, et partout pendant facilement une semaine. Quand on met officiellement un terme à son contrat pour turpitude morale, il improvise une tournée où il ne ferait que radoter tout ce son cerveau (intoxiqué?) lui exigerait de dire.
Mentalement en chute libre très publiquement, il devient pendant au moins 7 jours, une fascination d'Amérique du Nord. On assiste tous à un effondrement mental progressif. On le voit sur un divan, sur scène, parler à des gens qui ont envie de s'amuser mais qui ne comprennent pas tous que l'homme sur scène et probablement assez malade aussi. Du moins, dans sa tête. Sheen est devenu très inconfortable. Troublant, mais pas tellement positivement.
Il retravaillera. Parce que le scandale vend. Mais peu se précipiteront pour vraiment travailler avec lui privément. Et cette semaine hallucinée Sheen de 2011 devient un calque de ce qu'un président est, de nos jours, en mesure de parfois offrir en quelques tweets et un ou deux rallies partisan.
Parlant de déséquilibre présidentiel, l'humoriste de Chicago est l'une des multiples personnalités publiques ayant en grippe l'actuel incompétent en place. Bien avant 2017, elle est à maintes reprises interdites au Tonight Show With Jay Leno ou The View pour des blagues manquant de jugement à propos de Barbara Walters ou encore elle subit les foudres publiques pour avoir suggéré que l'actrice Dakota Fanning, alors âgée de 11 ans, est entrée en réhabilitation pour des problèmes de dépendances aux drogues. Elle sera retirée de sa tâche d'animatrice de tapis rouge sur les ondes de la station E! pour cette allusion.
Après un discours voulant moquer les gens qui remercient Jésus recevant un Emmy (elle en recevait du même coup), elle s'y prend mal et on comprend qu'elle veut se moquer du céleste barbu. Elle est limogée d'une présence dans le show d'Hannah Montana pour ce discours. Elle sera aussi bannie du Apollo Theater quand elle profane sur scène Nadya Suleman, mère d'octuplets.
De souche Irlandaise, elle est bombe menaçant souvent d'exploser.
En 2017, une grosse bulle au cerveau.
Elle accepte l'impossible idée de se faire photographier par la caméra de Tyler Shields, avec une fausse tête de Donald Trump ensanglantée à la main, suggérant qu'elle l'aurait décapitée.
Sous tous les angles possibles, cette idée est issue d'au moins deux têtes dépourvues de total jugement. Rien n'y est drôle. Rien. Sensibilité inexistante. Rires aussi. Pour un(e) humoriste ça tue.
Elle tente une contrition en conférence de presse, désordonnée, où un avocat, un agent, je ne sais trop qui, mais quelqu'un voulant la défendre est forcé de dire "she was just being funny" ce qui n'est jamais une affaire vraie quand c'est suivi de larmes de la part de la comique. Ça devient absurdement dégénéré.
Elle retire ses excuses l'année suivante. Bref, elle tergiverse.
Mais elle reste grenade.
Éternellement identifiée à cette terrible erreur de jugement et n'étant plus qu'associée à cette bourde.
Comme Salvail le sera avec ses pénis à l'épaule.
Comme nous devions partir aujourd'hui pour une île vacancière, les 8 prochains titres auront de caché, le dévoilement de l'endroit où nous allions.
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