Cette semaine, deux mauvais vendeurs de voitures Québécois m'ont beaucoup agacé.
Pier-Karl Péladeau, que je trouve habile comme une mule essayant de ramer sur une rivière de bouette.
Et François Legault, Premier Ministre du tiers des Québécois, en voyage d'affaires à New York pour y vendre de l'hydro-électricité concoctée ici.
Comme un vendeur de char venterait ses carrosseries.
Le premier, plus il vieillit, plus je le trouve grossier. Son père avait ce côté extrêmement grossier. Il paraissait affreusement mal dans un segment du fabuleux film de Richard Desjardins et Robert Monderie (vers la 25ème minute), un court film qui avait fait du bruit à l'époque, mais dont on a vite mis les lions en cage, puisque rien, mais absolument rien n'a vraiment changé.
Il accusait Desjardins de lui poser une question niaiseuse quand celui-ci lui a demandé si il pensait que la forêt au Québec était en bonne santé.
Péladeau père s'était senti menacé par la caméra et avait attaqué gratuitement comme le plus petit des cons. Au lieu de discuter aimablement, ou encore de clamer son ignorance sur le sujet, ce qui l'aurait honoré, il a joué au poulet qui donne un cou de bec à celui qui s'approche trop près.
Et avait réagi en "chicken".
Je ne l'avais jamais porté dans mon coeur Péladeau père. Lorsque piégé à l'émission de gag Surprise Surprise, une idée assez comique d'ailleurs, quand une voiture avait été "explosée" par un improvisé douanier, la première chose que Péladeau père avait à la bouche n'avait pas été le sécurité ni mpême la vie mise en danger par l'occupant de la voiture explosée, mais il avait tout de suite parlé argent en disant que ce chauffeur allait le poursuivre pour 500 000$.
Ça m'avait frappé de voir qu'un homme faisant de l'argent pouvait être aussi continuellement concentré sur l'argent. Une vie avait pu être mise en danger suite à cette impressionnante explosion de voiture. Ça expliquait surement son succès. Une attention perpétuelle sur la piasse à faire.
Ça ne pouvait pas me le rendre tellement sympathique.
Son fils, ben, il n'était que son fils. Quand papa lui a donné la compagnie (tiens...ça rappelle un Monsieur orange aux États-Unis...) il l'a fait en passant par dessus la hiérarchie familiale. Faisant davantage confiance au jeune beau sans expérience qu'aux plus vieux de ses enfants, moins charmants, et dans lesquels, il voulait probablement moins s'imaginer. Se fantasmer.
Ce n'était pas un cas de "fils préféré", mais...oui, ça en était un. Erik et Isabelle avait été outrepassés. Peut-être ceux-ci n'avaient pas voulu de la compagnie, je ne sais pas, je ne suis pas dans le secret des bonnes de la maison. Mais bref, PKP devenait quelqu'un au Québec.
Les meudames le trouvaient beau. Il l'est. Mais il raisonne souvent comme l'enfant à qui on a jamais dit non. Le fait encore. Son passage au parti Québécois a été un naufrage. Ça lui a coûté son mariage. Dernièrement, il fait le scandalisé, (c'est un technique hebdomadaire de son Journal de Montréal) face au CRTC à qui il veut dicter les règles d'un jeu où il prend lui-même part.
Les hommes d'affaires ne peuvent pas dicter les règles ainsi.
À moins d'être élu au gouvernement au pouvoir.
Ce que François Legault est.
Premier Minus du Québec.
Tel que voté par 3 Québécois sur 10 en octobre dernier.
Il a passé la semaine à essayer de vendre notre Hydro-Électricité, un fier succès de chez nous, à New York. Il a rencontré quelques bêtes. Comme Blackstone. Blackstone est un fonds d'investissements, l'un des plus importants au monde. Et le truc pour l'être a été de se rendre indispensable partout où ils sont passés. Tout en se rendant riches, ultra-riches et profitables.
Blackstone est propriétaire de TDI qui se dit prêt à construire la ligne de transmission (se rendre indispensable je vous dit, pour mieux avaler les sous). Legault est resté farouche à leurs avances. Disant qu'Hydro-Québec peut surement décider le raisonnable du non raisonnable, puisque Blackstone leur dit (sans rire) qu'ils sont raisonnables dans leurs exigeances. (à d'autre, U.S. fucks!).
Legault, en mauvais vendeur de char, a dit l'affreuse phrase "actuellement tout prix qui est au dessus de zéro est avantageux pour Hydro-Québec" ce qui fait croire, à juste titre, qu'on était terrrrrrrrrrrrrrible en affaires, puisqu'une phrase du genre ne peut que faire baisser le prix des offres potentielles.
De plus, il était rose et mignon comme un poupon quand il parlait "qu'au moins, le bureau-chef d'Air Transat reste à Montréal" quand la compagnie est passée dans l'intérêt d'Air Canada (ça reste à être validé cette transaction).
Tout le monde sait que le coeur d'Air Canada est à Toronto. On a beau être fier du nez, le coeur reste le coeur. Et le nez sera mouché bien assez vite, ne soyez pas dupes.
Et n'ayons pas de trop fortes attentes sur les ventes anticipées d'électricité à New York ou au Massachusetts.
Les pêcheurs trop bavards ne ramènent pas toujours de poisson.
Les vrais bons gens d'affaire parlent moins qu'ils n'agissent.
Demandez à un Desmarais, un Bouchard ou à un Coutu.
PKP, en bum brouillon, s'est inscrit nettement trop tard comme lobbyiste quand il parlé au ministre Bonnardel de son intérêt pour Téo Taxi qui est à vendre.
Quand on ne voit que les sous...
Je commence à en avoir soupé des gens d'affaires en politique.
Regardez le mal Étatsunien qui gruge la planète.
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