Université de Southern California, 1967.
Sur sa machine à écrire, George Lucas, 23 ans, termine...enfin tente de terminer son scénario pour son cours de cinéma. Un scénario, qu'il peine à terminer. Il est même très peu avancé. Il tape:
"Il y a quelques 12 ans, dans une galaxie..." Il n'aime pas, enlève la feuille, la jette à la poubelle.
"Il y a vraiment longtemps..." N'aime pas non plus, enlève la feuille , la chiffonne, poubelle.
Il réfléchit. La poubelle n'en est pas à sa première cocotte de papier. Il manque d'idées. Son co-chambreur à ses côtés, fume dans une shiva une drogue qui l'allume sur une nouvelle dimension. Lucas est distrait par lui.
"Je le sens, George, je le sens man, cette force cosmique gigantesque, une énergie créée par toute sorte de choses vivantes, mais un environnement rendu hostile par une force du mal..."
"Luke! j'essai de terminer mon scénario! si je ne le termine pas d'ici 3 jours, je ne graduerai pas! et ma mère qui arrive dans 3 jours!, tu te dois de débarrasser la chambre de tous ces indices de drogues!"
Arrive sans s'annoncer, Verner, un autre étudiant, ouvrant la porte sans cogner, son scénario fraîchement terminé sous le bras.
"Hey Lucas!, nous nous retrouvons à nouveau face à face..." dit-il de sa voix lourdement asmatique.
"Verner...tu...tu n'habites que la chambre d'à côté..."
Une crise d'asthme , ralentit Verner qui, après s'être donné un coup de pompe, lui répondit:
"Mon script est maintenant terminé. Lucas"
"Comment ça s'appelle?"
"L'Empire Contre Attaque et toi?"
"La...le...La...euh..."
"Tu es condamné mon ami, bien assez vite je dominerai l'univers de cette industrie et tu seras encore en train d'écrire ta première ligne"
"THXR2D2C3P0, voilà le titre de mon film"
"Super titre George, super titre..." dit Verner, se retirant en riant, brisant un étouffement par un coup de pompe pour contrer son asthme.
Lucas réalise qu'il doit rencontrer son enseignant. Il accourt vers lui. Une Mercury est devant le Hall universitaire. Chucky, un étudiant poilu travaille sous le capot, il s'y cogne le crâne. Il rugit.
"Hey George, regarde-moi cette machine, c'est la chose la plus rapide du campus, vite comme un Faucon!"
"Plus tard, Hans! pas le temps, doit aller rencontrer mon prof!"
Toujours pressé. Lucas croise un petit band de jazz, un homme prêchant contre les forces du mal, Il entre en collision avec Bob & Fett, un grand mince et un nain. Ce dernier siffle devant le manque de considération de Lucas qui poursuit sa route. Bob, le grand mince, britannique d'origine, dit à Fett, le nain:
"J'ai aussi cru qu'il avait manqué de considération"
Pour toute réponse, Fett n'a que ressifflé.
Face à son prof. Lucas, devant son grand arbre préféré sur le site du campus:
"Ce....ce n'est pas encore terminé-terminé comme on dit...c'est...c.est en chantier...c'est l'histoire d'un...fermier de l'espace...luttant...luttant afin de trouver le bon avoine..."
"Hmmmmmmmm! une lutte..." dit lentement l'enseignant. Yoodle, buvant, assis en indien. sa soupe dont seul il avait le secret.
"Oui, il...il cherche..."
"NON! cherche pas, il ne. Inspiration ne trouvera tu pas. Inspiration trouvera toi"
"Pou...pourriez vous parler... à l'endroit?"
"Trop parlé déjà. moi. Travaillez, toi!"
Lucas alla penser à tout ça dans la salle de cinéma du campus, déserte de jour. Apparu soudainement l'ombre de celle qu'il trouvait si belle, Léa...Entrant dans la même salle.
Lucas la remarque et lui dit sans même réfléchir:
"TU...tu est d'une beauté remarquable"
Léa, sourit, gênée. Lucas réalise qu'il a pensé à voix haute.
"OH! Je ne parle par généralement aux filles...euh...Voila! Je ne parle pas généralement aux filles tout simplement... je suis désolé, tellement désolé, je..."
"Nonon, c'est moi qui suis désolée. Je ne savais pas que quelqu'un se trouvait ici. J'aime habituellement venir dans les salles de cinémas, simplement pour réfléchir et me détendre..."
Lucas est aussi surpris que séduit. Léa réalise à qui elle parle.
"Attend! tu es...tu es... Tu es Goerge Lucas n'est-ce pas? Étudiant en cinéma en terminale?"
"Je suis George Luc...bien entendu que je suis...vous me connaissez?"
"Wow! je suis Léa (il le savait) j'ai adooooooooooooooré vos films des trois dernières années: 167598765, Tatwin et Jabba, Kenobi. Des titres qui font voyager..."
"Tu...tu les as vus?....et aimé?"
"Oui, la vision...l'évasion... j'ai adoré, vraiment adoré...". Elle était soudainement aussi séduite.
Ils discutèrent ainsi longuement, lui de son film en cours d'écriture, elle de ses projets futurs. Elle était drôle, très drôle, mais aussi d'une lucidité telle, qu'elle s'était confessé bipolaire, contrôlée. Ça le séduisait aussi. Léa et lui échangèrent une bonne partie de l'après-midi, se plaisant beaucoup l'un et l'autre, Léa devant quitter, étant leader d'une rébellion étudiante.
Fortement inspiré de sa rencontre avec Léa, George fît vibrer sa machine à écrire dans les jours qui suivirent, en plus de passer beaucoup de temps avec elle. Plein de choses semblaient se passer autour d'eux quand ils étaient ensemble. À la boucherie locale, un employé s'était tranché la main, un typhon avait eu lieu en Californie et des patrouilleurs de tempêtes s'y étaient lancé pour l'affronter, habillés dans de drôle de costumes blancs en plastique, un ami à qui Lucas devait de l'argent, appelé Guido, perdit la vie, ce qui lui régla un problème. Mais un autre ami, Lando, le trahit.
Une fois écrit, au troisième jour, son film séduit profondément Léa. Celle-ci le lui dit.
"Je nous sens si reliés" dit Lucas
"Moi aussi..." dit Léa.
Les deux, les joues rosées, s'apprêtèrent à s'embrasser.
Quand soudaine un hurlement de femme les coupa dans leur élan.
George et Léa regardèrent la femme qui venait de hurler avec stupeur.
Avant de réaliser qu'ils avaient tous deux reconnus leur mère...
"MAMAN?" répétèrent-ils, cette fois George regardant sa...soeur? et celle-ci...son frère?
Maman ne put que confirmer.
Star Wars était né.
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