lundi 3 juin 2013

Un Pot de Confitures de Pêches de Vigne au Pinot Noir

Je donne rarement dans l'écriture culinaire.

J'ai des idées arrêtées sur le manger.
Brièveté, toujours. Cette chronique sera d'ailleurs brève.

Manger est un plaisir jamais facile à partager. Personne n'a le même palais, ni le même nombre ni la même qualité de papilles gustatives. À mon avis tous le concours culinaires (et la dégustation de vin) sont tout à fait n'importe quoi. On ne peut pas tous scorer à la même place avec nos plats (nos bouteilles) parce qu'on est tous construits différemment. Je ne vous emmerde donc jamais avec des plats, que je cuisine mal de toute manière.

Jean Barbe,  le grand Gabriel Garcia Marquez, Cormac McCarthy, même mon idole Fogo, à qui j'ai piqué le titre de cette chronique, m'ennuient profondément quand ils s'étendent su' le manger.

Si manger c'est comme faire l'amour, dans mon cas lire les autres sur le sujet, même les voir à la télé c'est comme regarder les autres baiser. (paradoxalement je peux passer des heures à baiser...)

J'ai essayé de voir par deux fois La Graine et le Mulet et je ne me me suis jamais rendu à la fin. Ces mains dans le couscous tout le temps, les scènes autour de la table, c'est personnel je sais, mais je trouvais in-sup-por-ta-ble. J'ai longtemps boudé le cinéma français, dans les années 80 surtout, parce que les scènes de repas se multipliaient d'un film à l'autre. "passe-moi le beurre" était devenu une blague entre scénaristes référant à la médiocrité des dialogues dans mes années d'études.

Manger est toujours une question d'équilibre, et personne ne tient de la même manière comme funambule sur le fil alimentaire (ooooooooh les métaphores Jones...ça va...)

Mais je dois quand même confesser...

...que ce samedi-là...

...les fusillis que j'avais d'abord gardé pour une salade, je les ai cuisiné servis avec une onctueuse sauce aux fruits de mer, et les ai ingurgités avec une bière blanche bien de chez nous (2 fois les fusillis, 9 fois la bière: équilibre)




ZANGES

...et j'ai résisté à l'envie de vous l'écrire en prose sensuelle qui fait toujours patate.

J'ai préféré en faire une courte chronique plate.

Bruip!

Aucun commentaire: