lundi 10 juin 2013
Top 10 du Lundi
Début de la semaine travaillée, juste après le week-end (sauf au Moyen-Orient où on commence le samedi et à Israël où on commence le dimanche), le lundi est souvent honni par ceux qui n'aiment pas leur travail mais c'est aussi un des jours favoris pour le congé férié. Lundi des Patriotes pour le Québec, lundi de Pâques pour les catholiques, le lundi pur est aussi le premier jour du Grand Carême orthodoxe.
Dans la bande dessinée qui porte son nom, le chat Garfield déteste les lundis.
Moi j'aime bien quand le train de la semaine se met en marche.
Surtout quand la musique y promet d'être bonne...
Dix chansons inspirées du lundi:
10. Blue Monday de Little Milton (1981). Blues d'un garçon de Greenville, Mississippi remarqué par un recruteur de talent dans les années 50 alors qu'il n'était qu'adolescent. Ce chasseur de tête était Ike Turner. C'est lui qui servira de courroie de transmission pour les premiers albums studios de Little Milton.
9. Monday Monday Monday de Tegan & Sara (2002). Délicieuses jumelles d'Alberta, Tegan Rain Quin et Sara Keirsten Quin font dans la musique baignant dans le folk, le rock et la pop. Elles ont notamment coécrit avec Tiësto, célèbre DJ hollandais, un titre puis avec Morgan Page.
8. Manic Monday des Bangles (1986). Prince compose ce morceau pour Apollonia 6 en 1984 mais devant le résultat décevant en studio l'offre finalement aussi aux Bangles deux ans plus tard quand il tombe amoureux d'un de leur morceau. La rumeur veut qu'en échange du morceau, Susanna Hoffs ait frotté sa peau contre celle du Prince de Minneapolis. (Minneapénis?:)
7. Monday Morning de Pulp (1994). Jarvis Cocker rocks. Ce morceau a été co-écrit avec son band au sommet de l'art du groupe de Sheffield. Je n'ai jamais complètement compris pourquoi ce groupe n'aura jamais conquis la planète musique comme l'ont fait U2 ou The Smiths avant eux mais c'est vrai qu'en 1994 l'attention était salement détournée par le grunge de Kurt, les lamentations de Pearl Jam, les copies d'Oasis et l'esprit de vengeance d'Alanis et de Tori.
6. Long Monday de John Prine (2005). Co-écrite avec Keith Sykes, le chanteur de l'Illinois a commencé sa carrière à la fin des années 60 en se rendant aux auditions libres d'un bar connu de Chicago. Dans les années 70, Bob Dylan, un fan de Prine, s'invitera sur la scène pour jouer avec lui de l'harmonica sans s'annoncer. Un grand honneur pour cet humble chanteur folk.
5. New Moon on Monday de Duran Duran (1984). C'est fou ce que ce clip (et ce band) avait fait une grande impression sur mon adolescente personne de 12 ans. Je voulais avoir leur 20 ans. La course avec drapeau à 3:15, la fille à 3:40 aussi, sont encore des images qui rejouent dans ma tête dans des moments de frissons. Cette révolution fictive du tout aussi fictif groupe rebelle La Luna contre une mystérieuse répression française à cheval sous les feux d'artifices est malheureusement sabotée dans le clip par le dernier 45 secondes où on a simplement demander aux boyz de chanter en dansant, abandonnant toute forme de narration.
4. Monday Monday des Mama's & the Papa's (1966). Suite au giga-succès de California Dreamin' la pression était sur John Phillips afin qu'il puisse lancer un autre morceau aussi solide sur le marché. Il promit alors une pièce avec un attrait universel. Il a pondu ceci et un an plus tard, le band raflait son premier Grammy.
3. Monday Morning de Fleetwood Mac (1975) Cette chanson avait été écrite par Lindsay Buckingham pour son second album avec son amoureuse Stevie Nicks. Toutefois le couple John & Christine McVie ainsi que Mick Fleetwood leur font la demande de joindre leur band. Buckingham & Nicks le feront en 1975 leur offrant entre autre morceaux, celui-là déjà tout tricoté.
2. Blue Monday de New Order (1983). Chanson la plus longue à atteindre les palmarès brittaniques à l'époque, elle est aussi la pièce la plus "volée" du band empruntant de Donna Summers, Sylvester, Klein + M.B.O. et de Kraftwerk. Le titre n'est jamais mentionné dans la pièce mais on croit, à tort ou à raison, que le morceau fait référence à la soumission à la drogue, aux échecs relationnels ou à des plaies d'enfance. La ligne How does it feel? to threat me like you do? le laisse croire.
1. I Don't Like Mondays des Boomtown Rats (1979). Brenda Spencer, jeune fille de 16 ans de San Diego, sort le 29 janvier 1979, carabine en main, et choisit de tirer aveuglément dans la cour surpeuplée de l'école primaire en face de chez elle. Elle tue deux adultes et blesse 9 enfants. Lorsqu'elle est arrêtée et qu'on lui demande d'expliquer son geste elle réplique simplement qu'elle n'aime pas les lundis. Ceci inspire Bob Geldof en Irlande ainsi que son band. Gros succès en Europe, patate en Amérique, la blessure étant trop vive.
(Mais le contrôle des armes à feux n'est pas un problème en Amérique, rassurez-vous...)
Par pitié, soyez dans un meilleur état d'esprit ce lundi.
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