jeudi 12 avril 2012

Se Planter Dans le Nord

L’équation libérale du Plan Nord est simple :  subventionner par des montants astronomiques les minières avec de l’argent public pour créer un faux développement qui se résume à des jobs éphémères et par la perte des ressources non renouvelables.

Et ce pour les miettes des capitaux étrangers.

Il semble avéré qu’une classe d’affaire québécoise produite par les années Lesage désire jouer les intermédiaires pour le capital étranger dans le dossier du Plan Nord. C’est le problème du Québec de voir une partie de ses prétendues élites se vendre au plus offrant pour quelques miettes en 2012 comme en 1960 malgré que le niveau d’éducation se soit amélioré depuis, c’est inquiétant.

« On ne pourra jamais rien réussir de durable au Québec si, une fois pour toutes, on ne s’attaque à la racine du mal. Et la racine du mal, c’est que notre économie ne nous appartient pas. C’est aussi simple que cela, mais c’est aussi grave que cela. » C'est Jean Lesage qui disait ça. Dans les années 50/60. C'est fou ce qu'on entend l'écho de ce discours quand Champs Jarret nous parle/vend du/le Plan Nord.

Et sur la propriété étrangère de l'exploitation des ressources naturelles Lesage disait:
"Serons-nous toujours victimes de cet état d’esprit qui nous condamne à ne toucher toujours que les miettes qui tombent de la table à laquelle mangent ceux qui viennent d’ailleurs ? Certes ces miettes peuvent en certains moments paraître être très abondantes, mais elles ne seront toujours que des miettes. N’en avons-nous pas assez d’être perçus comme un peuple de quêteux dont les richesses sont exploitées par tous excepté nous-mêmes ? Comme si cela était le mieux dont on peut d’attendre ? "


Cet dans cet état d'esprit que baigne l'équipe de Jean Charest. Cet homme, qui ne serait même pas l'ombre de la valise de Jean Lesage nous prend justement pour des valises. Des valises pas assez pleines de ras-le-bol. Cet ancien frisé frise toujours le ridicule avec son salaire payé par son parti. Ce conservateur médiocre sous Mulroney ne sait même pas gérer les choses,  il ne faudrait même pas lui confier la gestion d'un dépanneur.

C’est en milliards et en milliers de milliards que la valeur des ressources naturelles du Québec s’évalue: pétrole, gaz, mines, vent, ( eau, soleil).

Dans le “plan marketing du Nord”, il n’y a pas, à ce que je sache, de volet transformation, ni de volet distribution digne de ce nom.

Je ne me rappele pas non plus avoir entendu parler d'une quelquonque clause protégeant la juridiction des travailleurs québécois non-plus.

Le Plan Nord serait en réalité le vol du siècle.

Charrogne pourrait passer à l'histoire ça c'est certain...pour les mauvaises raisons.

Quand il vendait le Plan Nord il y a un an, les gens applaudissaient vivement.
Le même discours aujourd'hui amène des applaudissements polis, presque gênés.

On est toujours gêné quand on s'apprête à se planter.
Et on ne l'est même pas quand on dit des grossièretés comme "les étudaints ne veulent pas faire leur juste part"

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