(qui aurait très bien pu être une femme)
Quoiqu'en pense la magazine Time, l'homme de l'année c'est Julian Assange.
Rarement un homme n'aura généré autant d'attention, de débats, d'intérêts, de mépris et d'admiration à travers le monde autant que lui cette année.
Le journaliste Australien est devenu la bête noire du pentagone, lire du monde entier, quand la compagnie dont il est l'éditeur en chef, Wikileaks, fondée en 2006, a diffusé sur l'intrent des images comprommettantes des soldats des États-Unis dans le conflit armé qui les implique en Irak, des images troublantes de soldats qui tirent sur des civils comme on tirerait dans un jeu de consokle vidéo et qui avaient eu le culot de souligner "Qu'on amène pas ses enfants dans un confilit armé" (ce qui ne les as pas empêcher de faire feu quand même) ont choqué la planète.
Ces enfants ne faisaient que vivre au travers de la guerre, aussi bien qu'ils le pouvaient. Les soldats des États-Unis, sur cette même vidéo, tiraient aussi sur un journaliste et son caméraman croyant à tort qu'ils étaient armé.
Ça c'était dans la première moitié de l'année 2010. Il avait en diffusant ses images tournées en 2007, aussi rendus publics via l'internet, du matériel faisant état de tueries et de massacres en tant que peine de justice au Kenya, de rapports prouvant le déveserment de déchets toxiques par les grandes compagnies le long des côtes Africaines, des manuels de l'église de scientologie, des procédures de la prison de Guantanamo Bay et de matériel issu de grandes banques internationales comme Kaupthing et Julius Baer.
Ancien étudiant en mathématiques et en physique, il a adopté comme philosophie qu'on ne livrerait pas le résultat de ses expériences en physique ou en mathématique sans en expliquer le mécanisme et le raisonnement et qu'il en va de même pour le journalisme.
Rapidement, ce jiournaliste anarchiste à attiré l'attention. Comme une recrue qui aurait du talent chez les vétérans, il a dérangé. Les divulgations de son site ont révélé le pire chez les gens croches et le meilleur chez les gens épris de justice. Il a forcé des questionnements. Il a obligé tous ceux qui croyaient que l'internet était une tendance de passage à prendre le moteur de communication au sérieux.
Et là il n'avait pas encore frappé le grand coup.
Fin novembre, Wikileaks rendait public 21 587 correspondances diplomatiques jugées confidentielles mais pas top secret (ce qui exempte Assange de toute condamnation) et qui ont jeté un regard complètement différent sur les rapports internationaux tout en forçant la réévaluation de la manière de pratiquer l'art diplomatique.
Les jeux de coulisses entre les États-Unis et certains pays du moyen orient, les résistances face au désarmement nucléaire, les états d'esprits entre pays voisins pas toujours sains, les jugements portés les uns sur les autres entres hauts dirigeants et gens d'influence, tout ça a été brassé par la petite équipe de Julian Assange.
Qui, à juste titre et avec raison avec la lecture qu'il se met sous le nez, se qualifie d'extrèmement cynique.
Il a tant dérangé "the powers that be" qu'on a dû lui fabriquer des accusations afin de le freiner. Il est devenu l'homme le plus recherché de la planète pendant quelques semaines mais comme il est d'abord juste et vise une démocratie transparente où les masques tomberaient, il s'est lui-même livrés aux "authorités". Authorités devenues étrangement eux-même "les méchants" que les États-Unis (Saint-patron des méchants?) nous exortait de chasser il y a quelques années.
Assange en quelques mois à a lui seul attirer l'attention du monde entier en se faisant autant d'amis que d'ennemis. Que l'on aime ce qu'il a fait, continue de faire et fera peut-être toujours, il aura forcé une réflexion profonde sur ce qu'il faut ou non révéler dans l'univers de l'information.
Quand il se pointe pour faire des éditoriaux comme "Hillary Clinton devrait démissionner", il se plante à mon avis car si il fait confiance à l'intelligence de son public, il devrait se contenter de livrer les faits et laisser les gens juger d'eux-mêmes.
Mais il a défénitivement révolutionné 2010 à bien des niveaux et la poussière de l'impact de ses actions n'a pas fini de retomber encore.
Mark Zuckerberg? Oui, c'est aussi un grand homme qui mérite le titre d'homme de l'année.
Méritait, devrais-je dire.
En 2004, 2005, 2006, 2007, 2008 ou 2009.
Ce que Time nous avoue indirectement en le nommant homme de l'année, en 2010, année sans grands éclats pour Zuckerberg sinon que ce fût l'année d'un film sur sa vie, largement fictif (donc faux), c'est qu'ils sont en retard sur la vie qui les entoure.
Facebook ne date pas d'hier. Et plafonne. Twitter l'a rattrappé.
Vous savez ce que Facebook a prédit à mon fils pour 2011?
Je vous jure que je n'invente rien:
Qu'il allait mourir dans un accident de voiture.
C'est qui le plus irresponsable de Assange et de Zuckerberg?
Wikileaks a été un sursaut d'humanité en 2010.
Mais vous savez l'humanité...
c'est pas une belle qualité...
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