De dosage.
Certaines choses sont à prendre en très petite quantité.
Dose minine:
Un artiste médiocre entre autre est à prendre en petite quantité. Marie-Chantale Toupin en 11 secondes dans une pub-télé qui nous chante avec intensité un amour de jeunesse c'est très bien. Plus longtemps que 11 secondes, ça nous rapelle la poésie en troisième année de l'école primaire.
Et Sass Jordan ou Marjo.
Faut vraiment aimer Marjo pour aimer cette artiste et ce n'est pas parce que Marie-Chantemal s'est rajeunie la face à coups de botox qu'elle ne nous rappelle pas l'ancienne chanteuse de Corbeau.
11 secondes de la Toupin, c'est ben en masse.
En passant près d'un magasin de culture en vrac j'ai aperçu une photo gigantesque de la Toupin mettant en valeur son talent. Elle nous montre son cul dans une micro jupe, dévoilant une forte appétissante (et trop rare) cuisse.
Quand est-ce qu'on la voit juge dans une émission de vendeurs d'illusions?
Certaines choses sont à prendre en petite quantité
Petite dose:
GSP.
George Saint-Pierre est un bon bougre. Ce n'est pas le genre de star, car Saint-Pierre en est apparement une dans son domaine, à faire le twit avec son ego. Il fait aussi très peu la pute un peu partout comme les personalités publiques se doivent de le faire quelque fois pour vendre leur art. Peut-être que c'est parce que son "art" justement, est un peu gênant. Se pêter la gueule à qui mieux mieux jusqu'à ce que l'un des deux abandonne? C'est pas un sport, c'est comme gagner des millions en jouant au poker. Les batailles c'est la prolongation de la troisième année justement, où à la récré on réglait nos comptes jusqu'à soumission quand la situation s'y prétait. Les combats extrèmes ce n'est pas un sport. C'est une séance de défoulement pour gens complexés. Du fantasme assouvi du gars qui n'a jamais eu la chance de pêter la gueule à quiconque. De la projection sur scène. Les spectateurs doivent se voir sur scène et voir leur pire ennemi au bout du poing de celui qui frappe. Ça leur fait du bien, peut-être (aux spectateurs) mais au bout du compte c'est hautement ridicule.
Cette semaine pour la troisième fois en deux semaines le même petit con de la classe de sixième à mon fils s'est battu. La troisième fois, mon fils a eu une "contravention" car il se trouvait près de la bataille et il n'est pas intervenu. Quand j'ai parlé au petit con, que je connais bien, il m'a expliqué que son idole c'était GSP.
Ben justement, t'as rien compris petit con, Saint-Pierre a appris à devenir une machine de guerre pour se défendre contre les petits truands de ta trempe au primaire à Saint-Isidore.
Quand est-ce qu'on arrête de faire la promotion des sports qui n'en sont pas?
Certaines choses sont à prendre en quantité raisonnable.
Dose raisonnable:
Réjean Ducharme.
Cet fantastique auteur de chez nous a écrit peu de livres. Neufs. Et 2 pièces de théâtre (4 mais seulement 2 publiées). Il a aussi écrit des chansons et des scénarios.
Le volume de son oeuvre est donc raisonnable.
Afin de marquer la fin de ma session universitaire j'avais choisi d'écouter un film dont le titre reflétait bien mon état d'esprit: Les Bons Débarras. Un film de Françis Mankiewicz, qui met en vedette une extraordinaire Charlotte Laurier (de 13 ans) et scénarisé par Ducharme. Un film que j'avais déjà vu mais que je me promettais de revoir. Comme je me promets de relire Ducharme à la fin de chacun de ses livres. Comme j'ai relu L'Hiver de Force au moins 3 fois.
Je suis un homme épanoui.
Lecture du temps des fêtes: N'importe lequel des livres de Ducharme. L'Hiver de Force, tiens...
Certaines choses sont à prendre en grande quantité.
Dose éxagérée:
Bright Eyes.
Semblerait que l'aventure du groupe de Connor Oberst soit terminée. En 2011 paraitra leur dernier effort. La formation musicale Bright Eyes aura produite 15 albums depuis 1998 et un album de noël folk.
Le paradis auditif que nous aura offert Connor et ses amis, ses élans inspirés, cette musique d'hiver, cette intensité, ce spleen si facile à partager.
À consommer en très grande quantité.
Si c'est ça l'effet que fait l'hiver sur les petits gars du Nebraska, j'aime l'hiver davantage que je ne l'aimais déja.
Merci la vie pour Bright Eyes.
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