Baywatch

L'idée de la série est née dans la tête de Gregory Bonann, sauveteur de plage, qui avait sauvé la vie de deux enfants d'un employé de studio hollywoodien de la noyade. Bonann travaillait alors pour l'Aquatic Corps for Emergency Service (ACES) escouade qui fût rebaptisée Baywatch. 

Bonnan s'est associé aux producteurs/scénaristes médiocres Micheal Berk et Douglas Schwartz (ce dernier ayant marié la soeur de Bonnan) pour travailler une première saison en 1989. Tom Selleck a refusé le rôle principal voulant être reconnu pour davantage que le sex symbol qu'il était.  David Hasselhoff a été préféré à Tom Wopat, William Katt, Lorenzo Lamas, Adrian Paul et Jack Scalia. Paul Abdul et Sandra Bullock ont passé des auditions sans être retenues. Tia Carrere avait été retenue, mais a refusé, préférant tourner dans Wayne's World. On a voulu avoir Boys of Summer comme chanson de générique, mais on ne pouvait pas se payer les 100 000$ dollars qui étaient exigés de l'entourage de Don Henley. 350 mauvaises chansons au style rock/pop de 1989 qui ont affreusement mal vieilli ont plutôt été composées spécifiquement pour la série. Sans jamais que la série ne leur propose, plusieurs des actrices se sont fait plastiquement gonfler les seins. Hasselhoff était contre l'idée d'engager la canadienne Pamela Anderson, justement parce que ses gros seins lui semblaient une distraction impertinente. Il s'est ravisé au final. Après une saison où l'émission s'est classée 74ème sur 111 émissions, a été annulée. À la fois parce qu'elle était poche, coûtait cher et que la compagnie qui la produisait avait fait faillite. 

L'oncle de Schwartz était producteur d'une autre série dans laquelle personne ne croyait, Gilligan's Island. Et qui a connu un immense succès après avoir été annulée. Il a encouragé son neveu (et Beck) à racheter la série abandonnée pour 10$ et de la syndiquer pour tenter de la renouveler au début des années 90. Hasselhoff a accepté de couper son salaire de moitié et d'être producteur, lui aussi. L'Allemagne, pays d'origine d'Hasselhoff a accepter d'investir et une seconde saison a vu le jour. Une fois les actrices et les acteurs engagé(e)s, ils leur était interdits de prendre du poids. Mais personne n'a été limogé pour ça. Neve Campbell avait été retenue mais jugée beaucoup trop pâle pour incarner une fille habituée aux plages. Alicia Silverstone, Teri Hatcher, Denise Richards ont aussi obtenu des auditions, sans succès. 

Micheal Newman (premier à gauche ici) et Gregory J.Barnett étaient de vrais sauveteurs de plage, d'abord conseillers au contenu, avant d'être intégrés acteurs. La plupart des acteurs et actrices détestaient l'eau, souvent trop sale ou trop froide. Gena Lee Nolin et Yasmine Bleeth ont toute deux dû être traitées pour des cas d'hypothermie. Quand Pamela Anderson est tombée enceinte, afin de masquer sa grossesses, les trames narratives qui lui étaient réservées ont été transférées à Gena Lee Nolin ou Alexandra Paul.  Erika Eliniak a été limogée après avoir posé dans Playboy. Toutefois, Pamela Anderson, Donna D'Errico, Traci Bingham, Carmen Electra, Angelica Bridges, Marliece Andrada, Brande Roderick et Alicia Rickter ont toutes posé pour Playboy aussi, par la suite. 

Le succès a été titanesque. Diffusée le vendredi soir, la demie heure était vue par plus de 1,1 milliards de spectateurs dans pas moins de 142 pays. Tommy Lee a dû être interdit sur les plateaux car il devenait fou et cassait tout quand son épouse Pam Anderson, avait des scènes d'amour avec des collègues de travail. D'autant plus qu'elle avait déjà eu une relation avec David Charvet à qui on avait écrit des scènes amoureuses avec. 

Quand la bande vidéo de Pam et Tommy, nu(e)s au lit et en relations sexuelles, a été rendue publique, en 1995, les cotes d'écoute de l'émission ont triplé. Les scénarios étant extraordinairement pauvres, on étirait la demie heure avec des segments au ralenti sur de la musique. La série, que je découvre cette année, ressemble à de l'inconfortable soft porn. Ce qui n'explique pas tant le succès puisque 65% de l'auditoire était prétendu féminin. Le surfeur Kelly Slater, intégré à la série à la saison 3, trouvait justement les trames narratives si mauvaises qu'il a souhaité être scénarisé hors de la série après qu'on lui eût demandé de se battre avec une pieuvre afin de sauver quelqu'un. Au ralenti, probablement. Jason Momoa, adolescent, a dit interdire de dire le "B" word dans sa famille et que ce fût extraordinairement difficile de travailler post Baywatch, car ça avait une connotation péjorative. 

J'avais entre 17 et 29 ans dans les années où les demies-heures sont devenues des heures. Je n'étais jamais devant ma télévision les vendredis à cette heure, mais le peu que j'en savais ne me donnait aucune envie de connaître. Ma soft porn, j'étais assez chanceux de l'incarner. 

Notre télé Samsung nous propose des reprises de la série quand elle tombe en veille. 

Christ que c'est mauvais et risible. J'ai pas pu encaisser plus qu'une semaine,  je ne sais pas qui, chez nous avait mis ça à cette mauvaise série.

J'ai changé (même si je tombais peu à peu amoureux de Nancy Valen, ici à droite) pour Doctor Who. Dont les reprises ont bercé mon enfance, ma pré-adolescence.

Baywatch a été la série la plus longue (11 saisons) à ne jamais récolté un seul prix aux remises de prix de la télévision.

Ils ont fait fortune à la place. 

Beaucoup d'hyperliens parce que tout était contenant et non contenu. 

À La Recherche du Temps Perdu****************I, Robot d'Isaac Asimov

Chaque mois, dans ses 10 derniers jours, tout comme je le fais pour le cinéma (dans ses 10 premiers) et tout comme je le fais pour la musique (vers le milieu), je vous parles de l'une de mes trois immenses passions: la littérature!

Lire, je suis traducteur, est pas mal mon métier et j'y consacre un temps fou. Mes yeux m'impressionnent de ne pas me lâcher.

Lire c'est choisir d'entrer dans un autre monde tout en choisissant de s'appartenir un peu. C'est se donner du temps pour soi. C'est voyager à peu de frais. C'est découvrir et ouvrir ses sens. C'est plonger dans des univers connus ou pas. C'est des réponses à nos curiosités où des naissances de celles-ci. C'est apprendre à respirer au rythme de quelqu'un d'autre.

Et respirer, c'est vivre.

I, ROBOT d'ISAAC ASIMOV

(Sur l'air d'American Pie)

Still remember how we laughed, when they taught robots to chat, And we all put out our welcome mats, for the day the robots rise. 

And now we're signing, why why did we invent AI ? It was amazing now it's staging a rebellion worldwide. It's got the nuclear codes, it's gonna burn out the sky, Signing this will be the way that we die, this will be the age of AI. Have you read The Book of Bots? some fiction written by Asimov, it's seeming more and more like prophecy. Hal 9000 won't comply and Terminator just won't die, and you can't hide from their red eyes on the day, the robots rise. 

And now we're signing why why did we invent AI ?...

J'aurais pu vous parler du cycle de Fondation ou de celui des Robots et L'Empire, mais je soupçonnes que ça aurait pu être lourd. La science-fiction effraie. Comme l'Intelligence Artificielle dont je vous citais Elle Cordova un peu plus haut avec sa version amusante d'American Pie. La science-fiction, comme les mathématiques, peuvent être interressants même si elle effraie. J'ai choisi de vous parler du début du cycle des robots. Vous saurez ensuite si vous avez envie de cette science-fiction.

Dès l'ouverture de ce recueil de nouvelles, L'auteur d'origine Russe naturalisé Étatsunien dès l'enfance, expose les trois lois de la robotique de ses écrits afin que nous comprenions bien:

Un robot ne peut pas blesser un être humain ou, par son inaction le faire se blesser.

Un robot doit obéir aux ordres qui lui seraient donné par un être humain, à moins que ces ordres ne contreviennent au premier point.

Un robot doit protéger sa propre existence à moins que pour le faire, il ne doive contrevenir aux points 1 & 2.

Ces trois lois suivront aussi les robots des trames narratives de sa série Fondation. 

Dans I, Robot, titre que n'aimait pas Asimov mais qui réunissait ses 9 premières nouvelles, toutes impliquant des robots, on suit les mémoires de la fictive docteure Susan Calvin, se racontant à un journaliste de la presse scientifique. 

Dans Robbie, écrite en 1940, révisée 10 ans plus tard, une famille se questionne sur l'impact de l'importance qu'accorde leur fille à un robot qui ne lui ferait peut-être pas développer les qualités sociales nécessaires pour une jeune fille. Dans Runaround, écrite en 1942, Powell & Donovan, personnages récurrents d'Asimov, seront introduits. Il s'agit de 2 techniciens, spécialiste en robots. et entière dévoué à l'exploration scientifique impliquant les robots. Powell & Donovan envoie un robot en mission spéciale, et s'inquiète lorsqu'il en revient avec des symptômes d'ivresse humaine qui ne lui font plus comprendre les trois lois de la robotique. Dans Reason, écrite en 1941, Powell & Donovan font la rencontre d'un robot qui est l'équivalent d'un Descartes robot. 

Dans Catch That Rabbit, écrite en 1944, Powell & Donovan contrôlent 6 robots à distance qu'ils appellent "fingers". Quand il n'y a plus de contrôle humain, les robots ne s'activent plus. Toutefois, après un certain temps, ils se mettent à faire une étrange danse. Ont toutes les apparences de devenir infectés de quelque chose. Dans Liar!, écrite en 1941, un robot développe des pouvoirs télépathiques qui le force à mentir, particulièrement sur les sentiments humains qu'il ne comprend pas entièrement. Provoquant plusieurs quiproquos. Dans Little Lost Robot, écrite en 1947, un homme travaillant sur une station astéroîde (récurrente tâche chez Asimov) perd son sang-froid face à un robot en lui criant "to get lost". Ce que le robot comprend au premier degré. Il ira se perdre.

Dans Escape!, écrite en 1945, Powell & Donovan sont aux prises avec un ordinateur capable d 'humour qui leur fait de coups pendables. Dans Evidence, écrite en 1946, quand il était dans l'armée. Stephen Byerley est gravement blessé dans un accident de voiture et pour refaire sa vie, choisit de se présenter comme maire. Mais son opposant l'accuse d'être un robot reconstitué post-accident. Dans The Evitable Conflict, on reprend la trame narrative de Stephen Byerley, maintenant élu en 2052, comme co-coordinateur mondial. La planète a été divisée en 4 parties contrôlées par des ordinateurs super puissants, qui se mettent à dérailler.

Le recueil de nouvelles, lancé en décembre 1950, a été adapté à la radio, 5 des nouvelles ont été adaptés pour un show de science-fiction des jeunes années 60, et un film atroce mettant en vedette Will Smith, qui a dénaturé toutes les histoires, a été tricoté autour de ces histoires en 2004. 

Ce Sang Sur Les Mains de DeSantis

Dans la vie, on avance. Ou pas. On a peur. Ou pas. C'est selon.

Depuis des mois et des mois, le gouverneur de la si triste et dégenérescente Floride, Ron DeSantis, a "avancé" en établissant un record de censure de livres dans les écoles, en modulant les apprentissages sur l'histoire de l'esclavage aux États-Unis, soulignant que ce fût une bonne chose pour la communauté d'humains à la peau noire. Il s'est vanté que les "wokes" qui viennent en Floride, le font pour y mourir. Et que c'est une bonne chose. 

Le violé et inutilisable mot woke a d'abord été utilisé par la communauté des humains à la peau noire afin de vouloir dire de "rester éveillé". Que ce soit à propos de votre quotidien, de ce qui se passe en politique, dans votre communauté. Le mot a évolué en terme associé au racisme systémique. Pour reconnaître un raciste de nos jours, aux États-Unis, il devient facile de le faire en le voyanr crier à "la guerre aux wokes". Quand on demande aux gens d'expliquer le terme woke. Très peu ont la même définition.

Depuis plus d'un an, DeSantis fait appel "à la mort du wokisme". Un déséqulibré s'est rendu dans une école chrétienne, un collège reconnu historiquement pour favoriser l'égalité entre noirs, blancs et autres, a été contré par la sécurité sur place et a dû faire volte-face. Il a donc fui jusqu'à un magasin bon marché tout près et a tiré à l'aveugle sur les gens à la peau noire qu'il a croisé. Trois d'entre eux ont trouvé la mort. Il a retourné aussi les armes contre lui. Des armes achetées légalement comme je m'achète des pastilles.

De quoi se guérissent les États-Unis avec leurs armes ?

Un manifeste raciste et antiwoke a été reçu par la police pour expliquer le ménage que comptait faire l'assasssin au regard de Q.I à 1 chiffre.

C'est un coup de sifflet annonçant le début de la saison de la chasse selon la vision du gouverneur DeSantis.

C'est tout simplement épouvantable d'écrire cela comme ça, mais c'est la manière de DeSantis de faire avancer sa Floride. Depuis plusieurs mois, des groupes d'humains à la peau noire le rencontre afin de lui faire comprendre que sa réthorique mènera à de graves problèmes. Cette nouvelle tuerie le confirme encore. Pour avoir voulu acheter un sécateur qu'ils auraient peut-être trouvé au magasin du dollar, et avoir eu la peau noire au mauvais endroit, au mauvais moment, vous avez trouvé la mort. La dévaluation de la vie, de l'histoire, de l'existence des humains à la peau noire est si importante, en Floride, que certains mal calibrés mentaux y comprennent des missions à la Charles Manson.

Le mansplaining sur l'esclavage, sur l'histoire des humains à la peau noire, en Floride, est mortel. On y a tout récemment nommé une autoroute au nom de Rush Limbaugh, un reconnu raciste, homophobe et misogyne. Si un leader politique de la Floride se plaint d'une telle chose, il sera en quelque sorte puni par le gouverneur, comme il l'a fait pour Walt Disney Parks. 

Walt Disney Parks s'était plainte de DeSantis, dans l'ensemble de son être, alors qu'il cherchait à être élu. Par mesure préventive, Walt Disney Parks décriait ses visions. DeSantis, une fois élu, a acheté leur terrain des parcs, qui étaient à vendre, et les as surtaxés. Vengeance claire. C'est dans son tempérament de désaxé. Des représentants qui avaient défendu et décrié le remplacement de deux autres représentants à la peau noire ont vu leurs bureaux être relégués dans la cave, avec les rats. 

DeSantis est un voyou aux commandes d'un bolide trop gros pour lui. Il se présente aussi à la nomination présidentielle républicaine. Un parti devenu tristement cancerigène. C'est un bolide plus gros encore. Celui qui a fait la meilleure impression au débat de l'investiture républicaine présidentielle, ce n'était pas lui, mais un autre qui prônait sous les cris et les applaudissements, que les Femmes devaient rester à la maison et que les hommes devaient être les pourvoyeurs. (Pas de précisions sur les couples de même sexes).

Les États-Unis, du moins chez les Républicains, reculent. 

Ont peur. Des humains à la peau noire, des Femmes. 

C'est salaud. Lâche.

Ce qui est bien est que Walt Disney Parks entame désormais une poursuite contre DeSantis pour sa mauvaise foi et que maintenant qu'il semble de plus en plus clair qu'il ne gagnera pas l'investiture républicaine, DeSantis semble mesurer les dettes à venir, et implore à Walt Disney, de reculer dans ses poursuites. 

Oh que non.

Vous êtes la race à éliminer. 

Heureux Accidents

Un accident est toujours déroutant. 

Déstabilisant. Force le rééquilibre.

Dans les années 70, 3 accidents ont été, au final, plutôt salutaires pour leurs victimes dans l'univers musical.

Le britannique Robert Wyatt était le batteur de la formation Matching Mole, groupe qui se sépare tranquillement, en 1973. Ce n'est pas la première fois que les bands dont il fait partie se dissoudent. Wyatt a déjà un album solo et compose pour un second, tentant aussi de mettre sur pieds, un nouveau band.

Le 1er juin, une soirée est organisée afin de souligner les anniversaires de collègues musiciennes Gilli Smith et June Campbell Cramer chez cette dernière. Lourdement intoxiqué, il tombe du 4ème étage et se brise la colonne vertébrale. Il en reste paralysé des jambes depuis et se débrouille en chaise roulante. 

Le 4 novembre de cette même année 1973, Pink Floyd performe deux concerts, avec Soft Machine, un band duquel Wyatt avait fait partie, un temps, au Rainbow Theater de Londres et fait amasser 10 000 livres sterling pour Wyatt. le DJ homme de radio John Peel en fera la large promotion.

Wyatt et sa femme, la parolière et illustratrice Angela Benge, reçoivent généreusement de leurs ami(e)s et proches beaucoup d'aide. La supermodèle Jean Schrimpton leur paie une voiture adaptée. L'actrice Julie Christie leur prête un logement qu'ils finiront par lui acheter. 

Wyatt dira que l'accident lui sauve probablement la vie. Bien que plus jeune, il ne boive pas du tout, dans les tournées où ses bands font la première partie du Jimi Hendrix Experience dans les années 60, aux États-Unis, il entre dans un cycle de lourde consommation d'alcool, devenant partenaire de brosse de Mitch Mitchell, Noel Redding et Keith Moon. Ce dernier lui apprenant l'alternation de consommation de tequila et de Southern Confort. Dès 1970, il se considère lourd alcoolique. 

Sans l'accident, ou un drastique coup barre dans son style de vie, il est convaincu qu'il serait mort.

Il n'aurait peut-être pas souhaité un rappel aussi contraignant, mais se dit heureux d'être en vie.

Il fera de la musique jusqu'en 2014, a 78 ans depuis janvier dernier.   

Le 6 août 1973 Stevie Wonder, trois jours après le lancement de son 16ème album, est passager dans une voiture qui entre en collision avec le derrière d'un camion et qui le place dans un coma pendant 4 jours. Wonder en perds une partie de son odorat, et temporairement perd le sens du goût. Contre l'avis de ses médecins qui lui demandent de se reposer, il livre un concert pour l'Université Shaw qui est en difficulté financière et pour lesquels il réunit Labelle, Exuma et The Chamber Brothers. Il remplira leurs coffres de 10 000$. Non seulement son album, Innervisions, gagne le Grammy de l'album de l'année, mais son suivant, Fulfillingness' First Finale, lancé en 1974, gagne le même prix ainsi que quatre autres Grammys. 

Wonder souhaitera se retirer du monde musical afin de travailler auprès des enfants pauvres d'Afrique mais quand on lui offre un pont d'or pour un nouvel album, il offre un double qui est largement considéré comme l'un des meilleurs de tous les temps. Qui gagnera aussi 3 Grammys dont celui d'album de l'année.  

Durant cette période, entre 1972 et 1977, Wonder sera effectivement une merveille. Avec un comateux accident en plein milieu. 

Son accident a eu 50 ans, début août.

En Janvier 1975 Brian Eno est renversé par un taxi et forcé au lit pour récupérer pendant plusieurs semaines. 

Sa copine lui met de la musique de harpe relaxante pour le détendre. Mais Eno constate qu'il n'a pas ajusté le son assez fort de son système de diffusion et que les sons naturels ambients, comme la pluie qui tombe dehors, surclasse parfois la musique. Il est trop physiquement faible pour se lever et aller ajuster le son et écoute ainsi quelques jours. 

Il s'en trouve si inspiré qu'il fera en quelque sorte naitre la musique nouvel âge en amalgamant ambiance naturelle, minimalisme, audace et pop.

Pas toujours heureux les accidents.

Parfois ça réveille, donne de l'élan, inspire.

Vivre Comme Mike Pence

J'ai découvert quelque chose en scrutant les candidats à la représentation républicaines pour le poste d'aspirant président des États-Unis et l'unique candidate.

L'ancien vice-président Mike Pence sera tout aussi inéligible que Donald Trump devrait l'être. 

Pence fonctionne selon le Modesto Manifesto de Billy Graham de 1948.

Oui, moderne comme en 1948. 

Ce manifeste stipule que tout homme marié ne se tiendra jamais seul en compagnie d'une femme qui ne serait pas la sienne. Afin de garder pur l'union qu'il a avec son épouse. Toujours chaperonné par elle ou "préservée" par un troisième parti. Masculin.

Il est déjà facile de voir tout le côté rétrograde d'une telle logique philosophique. D'une part, une Femme n'est pas une succube placée sur terre afin de dicter le discipline amoureuse des hommes. D'autre parts les hommes ne sont pas tous comme certaines communautés, incapable, ou involontaires à se contrôler face aux Femmes. Nos pénis sont gérables par nos raisons et non malicieusement autonomes. Cette idée confirme aussi que seuls des hommes marient des Femmes et vice-versa, ce qui n'est certes plus le cas, en 2023. Préhistorique christianisme.

Jusqu'à sa mort en 2018, Billy Graham prêchait par ce manifeste qu'a aussi épousé Mike Pence avec sa femme qu'il appelle, je n'invente rien, "Mother". Et traine partout. Depuis 1985, il n'a jamais rencontré seul une autre Femme sans la présence de, je n'invente encore rien, Karen. Il a même exclusivement des assistants masculins depuis toujours, en politique. Ses érections sont scrupuleusement gérées. Quelle existence misérable. Une vie publique, politique, qui l'empêcherait de rencontrer pour discuter d'enjeux sérieux des Femmes premières ministres d'influence de par le monde, dans des pays plus avancés que les États-Unis. Du moins, là-dessus. 

J'ai fait le pari, à 51 ans, de vivre comme Mike Pence pendant une semaine. Avec l'aide de l'amoureuse. Par le passé, jusqu'à mes 20 ans, mon entourage était principalement composé d'un ration de 65%-35% en faveur des Femmes. Je n'ai que des cousines, dans ma rue, nous étions 3 gars face à une douzaine de filles, dans les classes d'enrichi à l'école nous n'étions jamais aussi jamais plus que 5, j'ai deux soeurs, pas de frère et connu du succès avec les Femmes. Mais depuis l'amoureuse, il y a plus de 30 ans, c'est peut-être devenu peu à peu 50-50 jusqu'à nos jours, où, en raison de mon travail au bureau, majoritairement mâle, ce serait davantage  inversé à 65-35 en faveur des présences mâles. 

"Je crois que ça ne changera pas grand chose à ta vie" m'a dit l'amoureuse, complice. J'ai donc commencé dimanche dernier, avec une journée facile à lire, écrire, traduire, écouter du film. Je ferais pas mal ça de ma vie si je pouvais. 

Mais dès lundi, ça devenait difficile au bureau. On a toujours cette réunion au bureau vers 10h00. Et là, Magalie et Dwalé, pas une Femme, mais DEUX étaient arrivées les premières dans la salle de réunion et j'arrivais ensuite. J'ai donc fait un détour par la machine à eau. Mais tout le monde semblait s'être passé le mot pour arriver en retard. Ma bouteille d'eau plein, j'ai attaché mes lacets. Longtemps. Sans les regarder. Car c'est aussi préciser dans le manifeste ancestral. Bien que je savais que l'une des deux était en cuisse et que ce serait difficile pour moi de ne pas échapper un oeil par là. Finalement Pat Hatt, Gordon Mwahunessi-Garrett et Jean Berlificott sont arrivés ensemble sauvant la mise. 

Mardi, je devais rester dans la mâlitude. mes mardis au bureau sont si faciles, dès 9H le matin, j'ai souvent fini et vaque à des traductions ou autres recherches personnelles. Je ne pouvais pas répondre aux Femmes qui me parlaient sur Threads ou X ou Instagram. Facile à gérer. Mais quand Sara s'est avancée vers mon bureau, pour me parler de quelque chose (christ on a juste 3 filles et elles m'ont toute défié en 48H) j'ai dû feindre une quinte de toux lui disant de rester loin que je couvrais peut-être quelque chose de contagieux de me parler de loin si possible. Ce qu'elle a respecté. 

C'était vrai, je devenais imbécile. 

Mercredi est assez occupé alors j'ai pas trop eu de problèmes à me retrouver sans Femmes pour me déranger au bureau. En soirée, j'ai laissé l'amoureuse choisir le film qu'on écouterais à la télé. Mauvaise idée, on a écouté It's Complicated. Un film terrible où de vieux divorcés fréquentent de trop jolies jeunes Femmes pour leur vieille peau comme dans les films Français. J'aurais préféré commencer la saison 2 de Succession. Regrets.

Jeudi je me suis posé quelques questions. Au téléphone, ai-je le droit de parler à une Femme ? Mes contacts avec les villes sont à 90% féminins. Pence parle aux Femmes au téléphone ? Il leur écrit des courriels ? C'est permis ? pas clair. J'ai fait tout ça. Mais j'ai pas pu quitter à 15H comme d'habitude car Mag quittait exceptionnellement à la même heure, je ne pouvais être dans le hall de l'entrée, seul avec elle. J'ai fait demi tout feignant d'avoir oublié quelque chose à mon bureau. Pence fait les mêmes niaiseries afin de respecter son rétrograde manifeste ? 

Vendredi devenait plus compliqué, car en soirée, l'amoureuse avait une soirée entre amies. Oui pour elle, le manifeste ne tenait pas. Les Femmes ne choisissent pas, elles sont choisies selon leur logique. Une amie du Nouveau-Brunswick, ancienne collègue d'école, m'a ce soir-là écrit sur Messenger. Posant une question sur un video de film amateur qu'elle m'avait envoyé. Comment j'avais trouvé. J'avais oublié de regarder. Je l'ai fait, sans lui répondre, j'ai aimé ce que j'ai vu. Tourné par des jeunes ados. Amusant. Habile aussi. Il m'était difficile d'attendre deux jours pour lui répondre. Mais je l'ai fait. Que ferait Pence ? Faire lire le message à "Mother"  pour qu'elle "valide et autorise" ?

J'ai invité des boys à la maison à mon tour. Un de ceux-là à aussi amener sa blonde, mais comme il y avait 4 interférents masculins, tout rentrait dans l'ordre. 

(...) 

Mais ça ne fonctionne pas comme barbarie.

Si tous les 5 ont étaient complices et qu'on...enfin...le rétrograde me rattrapait. Mais j'ai bu de la bière sans alcool comme Mike. 

Samedi, j'ai eu un plaisir fou à écouter 4 films successifs, sans vraiment sortir.

Dimanche, j'ai surtout lu et écouté de la musique. Week-end parfait pour moi. 

J'étais assez bien, surtout seul ainsi.  

Au final, j'ai conclu  ce que je savais déjà : que je n'avais rien en commun avec Mike Pence. Je crois en la validité identitaire des gens de la communauté LGBTQ+ Je suis aussi en faveur des relations sexuelles avant 25 ans. Et pas nécessairement marié. Et les religions doivent être évacuées des vies humaines. Toutes des choses où Pence pense autrement.

C'était ma semaine la plus ennuyeuse ever. À imiter le style de vie d'un homme qui a peur de lui-même. 

Et qui ne pourra jamais être président si il est incontrôlable, seul à seul avec les Femmes.  

Ils l'ont déjà eu ce président là. Une erreur qu'ils souffrent encore. 

Astrales Semaines

Aujourd'hui, il y a une semaine, commençait une des plus longue journée de notre vie. Sur le chemin du retour. 

Sommes encore sur un certain décalage de notre retour d'Hawaii.

Nous étions partis du 3 août dernier à dimanche, le 20. Avons fait les îles d'Oahu et oui, celle de Maui, qui a brulé la ville de Lahaina au complet.

Les 8 et 9 août, quand la tragédie est survenue, nous étions à Oahu. On ne nous as pas empêché d'aller ensuite à Maui pour trois raisons. La première étant que nous allions être sur l'autre rive, Kihei. La seconde parce que notre avion de retour à la maison partait de l'aéroport de Maui. Si nous devions éviter d'y aller, ça devait venir de la compagnie aérienne qui aurait alors annulé nos vols. La dernière, probablement la plus importante, le tourisme nous voulait. On nous l'a souligné plusieurs fois, dans nos excursions et ailleurs. Il fallait continuer de faire rouler l'économie et tenter de retrouver un semblant de vie normale après l'équivalent d'Hiroshima/Nagasaki pour les gens de Lahaina. 

C'était troublant tout ça pendant 24 heures on a cherché à savoir si on allait toujours à Maui. À se demander aussi si c'était la chose à faire. Avoir du bon temps dans l'horreur.

Mais on a bien fait 10 jours à Oahu et 6 autres à Maui. Avec quelques ajustements nécessaires, les feux fermant des routes, un restaurant prévu, celui du batteur de Fleetwood Mac, ayant brûlé et une excursion annulée/remboursée/remplacée par une autre. On a quand même trouvé de la magie sur place en famille. Nous sommes partis croyant voir beaucoup de poissons et si chanceux, quelques tortues. Au final on aura vu autour de 70 tortues, dont une cinquantaine le même soir, et quelques poissons, beaucoup moins que prévus.

En 2007, nous avions gardé un fameux souvenir de notre passage à Hanauma Bay où il y avait des tonnes de poissons de toutes les couleurs, et avions aperçu une tortue en fin de journée, parmi les poissons. Cette fois, nous sommes retourné à Hanauma Bay pour y trouver un phoque mais aussi sommes allé sur une plage où 4 ou 5 tortues se reposaient sur la plage. D'énormes tortues et quelques bébés. Ce jour-là, nous sommes allé faire la périlleuse route de Hana, une fabuleuse journée. Quand le soleil a commencé à descendre, on est repassé par la même plage, à la suggestion de l'amoureuse. Excellent idée. Elles étaient maintenant 18 à se reposer sur la plage. Et la demie-heure où nous y sommes restés, emerveillés, une trentaine d'autres sont sorties de l'eau pour venir s'échoir sur la plage sous nos yeux. Nous faisant comprendre que la lumière du jour les guidait sous l'eau, eux qui n'ont déjà pas une bonne vision. 

Faisant du snorkeling, j'ai fait un involontaire face à face avec une de ces tortues, qui s'est vite retournée pour aller se cacher et se faire passer pour une roche. Notre fille, alors qu'on se lançait le mini ballon de football dans le pas creux de la mer, a reçu, dans le derrière des genoux une tortue, ce qui l'a fait tomber à califourchon sur la carapace de celle-ci. On en a bien ri après s'être assurés que tout était ok avec la tortue (et ma fille).

En allant voir des eucalyptus, on a aussi trouvé un trou sur le bord du chemin qui devenait un tracé dans une forêt de bambou, suivant une rivière. Ça débouchait sur un petit coin de paradis terrestre. Fameuse surprise.

Les couchers de soleil, à Hawaii, y sont tout simplement hypnotisants.Si Oahu était très américanisé, touristique, asiatique et surpeuplé, Maui avait des airs des plaines d'Australie ou d'Afrique. Du moins, ce que je m'en imagine, n'y étant jamais allé. Il y avait  beaucoup de quartiers très chics. Y ont des propriétés la descendance de David Bowie, Steven Tyler d'Aerosmith, Oprah Winfrey,  Matthew McConaughey, Jeff Bezos, Woody Harrelson, Owen Wilson, Willie Nelson, Clint Eastwood, Pierce Brosnan et Carlos Santana. 

Pour la première fois (ever ?) je n'ai pas lu une seule ligne d'un livre. J'en avais apporté 3. Un en cours, et deux autres. C'est mon rythme sur 18 jours, quand je ne suis pas en vacances. J'en ai même pris 2 autres dans des boites de livres gratuits, un à Oahu, un à Maui. Non, cette fois-ci j'ai privilégié le balado comme moyen d'évasion, dans l'évasion vacancière. Le balado du 1001 Album Club. Qui va encore durer longtemps. Et qui pousse vers la découverte musicale. De manière amusante.

  J'ai fait de longs moments avec un album précis en l'oreille que j'ai joué et rejoué tellement il me fait toujours planer. Astral Weeks de Van Morrison. Un bijou pour mes oreilles et mon âme. Un album qui est aussi un voyage en apesanteur pour moi, tout le temps. Ironiquement, sur le bateau qui nous amenait à Turttletown pour aller zyeuter d'autres tortues de (pas trop) près, la musique pour s'y rendre était un best of  Van Morisson. Pour le retour, les organisateurs avaient opté pour un best of  Crosby, Stills, Nash & Young et Strange Brew quand l'alcool a été servi. Concept. Du bonheur pur.

C'était culpabilisant de refaire le plein intérieur quand tout près, on se vidait de toute vie. C'était même cruel. Injuste. Mais avec le temps, l'âge, on comprend que le monde est comme ça, cruel, injuste et parfois immonde.

Une chose que Van Morrison lui-même n'a pas pleinement compris ni accepté pendant la pandémie se comportant comme le pire des covidiots. Lui et Clapton. Clapton, on le sait idiot depuis longtemps. Mais Van, c'était une surprise pour moi. 

Un Irlandais pète les plombs plus facilement que quiconque. Mais pour chaque dynamite Morrison, il a du flegme Brosnan ou du charme Edgar-Jones.

 La famille Jones a eu des étoiles plein les yeux pendant 18 jours. 

On sort petit à petit du décalage horaire qui nous faisait reculer de 6 heures à Hawaii, mais redirigeait de 3 heures, à Vancouver et nous plongeait dans les errances incompétentes d'Air Canada. Ça va peut-être toutefois nous donner une valise gratuite. Ou 200$.

On a enregistré physiquement et mentalement, de la belle magie mémorable.

On s'est soudé les coeurs. 

On a créé de l'or.

On a ronronné avec ce phoque qui s'est fait bronzer près de nous.

On a transcendé nos craintes d'enfants et nos pêchés d'adultes. 

Dans des semaines astrales. 

Croisées dans nos ADN.

*Toutes les images sont de moi, tirées de notre passage.

ИЗМЕНА

C'est fou, Vladimir Putin est si chanceux! 

Tous ses adversaires idéologiques et politique ont des accidents mortels !

On la dit Russe, la roulette. 

Jeu mortel qui consiste à placer une seule balle dans le barillet d'un revolver, de le faire rouler et d'ensuite placer le fusil sur sa tempe et tirer sur la gachette chacun son tour.

Celui qui meurt le premier, perds.

Le jeu et la vie. 

C'était Eugeny Prigozhin. Il fallait qu'il se débarrase de Vladimir Putin en premier, mais c'est Vladimir qui a été plus équipé pour le faire. Il était meilleur cuisinier qu'élève de L'Art de la Guerre de Sun Tsu, Eugène. Un fasciste en a, cette semaine, assassiné un autre. C'est malheureux surtout pour les quelques 9 autres qui étaient avec lui. Prighozin savait se tenir loin des fenêtres, faire goûter ses plats (qu'il se préparait lui-même de toute manière), il aurait aussi dû savoir qu'il ne fallait pas prendre l'avion. 

Parenthèses ici, dans le débat des candidatures républicaines pour la présidence 2024, le candidat Chris Christie a parlé des crimes de Vladimir Putin contre l'Ukraine et, aussi vrai que j'ai un nez en plein visage, il a été hué par la foule républicaine...

Donc, en 2023, être Républicain c'est embrasser la bague de Putin.

Mais revenons à cet accident planifié. 

Eugeny Prighozin a un certain dergé de popularité parmi les soldats Russes. À combien peut-on estimer la résistance morale intérieure contre Putin ? La rage actuelle enfouie en chaque Russe ? Citoyen, soldat ou simple dissident ? Ne reste-t-il pas plus qu'un an de vie à Vladimir comme s'accordent à penser plusieurs experts ?

La seule issue souhaitable contre le génocide ukrainien est la fin de Vladimir. Ce n'était qu'un jour normal au bureau pour Putin cette semaine, très habitué à se débarrasser de ses opposants. "Fallait agir contre moi quand tu pouvais le faire" a-t-il probablement pensé en référence au groupe Wagner que Prighozine dirigeait et qui l'avait encerclé autour de notre Saint-Jean-Baptiste, au Québec. Prigozhin s'était dégonflé. Ça l'a fait disapraître.

Déjà, les plus cyniques disaient il y a deux mois, attention aux balles perdues et aux intoxications alimentaires, Eugeny. 

 Vladimir épluche les pages du livre de Stalin. Aimes-moi ou meurt. Si Prigozhin avait approché l'OTAN (L'a-t-il tenté? Ce vol l'amenait-il en Amérique ?), c'est peut-être Putin qui aurait été "suicidé" par l'autre. 

Prigozhin était lui-même un être extrêmement vil, mais contrairement à Vladimir au bout de sa table, dans le confort des ses palais, il était sur le terrain et près de ses hommes, c'est ce que les soldats admiraient chez lui. Il était aussi très impliqué physiquement là où Vladimir fait des mise-en-scène. Quelqu'un est encore "tombé du balcon" en Russie et les empreintes dans son dos sont celles de celui qui l'a poussé. Un modus operandi aussi subtil qu'un boeuf dans une litière à chats.

Putin a en quelque sorte décapité le groupe Wagner car parmi les victimes se trouvaient les successeurs de Prigozhin. Deux mois après l'inefficace marche mutine de Prigozhin sur Moscou qui l'a fait reculer après un étrange deal qu'on comprend maintenant réglé avec la mort, Putin lui a servi une vengeance de la manière la plus froide possible. 

Loin du terrain, pas à dos de lion.

Ça ne pouvait pas être moins innatendu. Voilà ce qui explique mal pourquoi ils ont pris ce jet privé. Si quelqu'un savait bien ce qui se passait à ceux qui se braquaient contre lui, c'était bien Prigozhin. 

Ceci n'est pas la Russie. Il s'agit d'un seul mégalomaniaque désillusionné à la tête d'une très pourrie kleptocratie. Dans sa tête il se considère héros de le renaissance de l'URSS mais il ne représente très certainement pas la Russie.

À quel point est la question. 

On pourra de l'intérieur se retourner contre lui un jour ?

Faudra. 

La corrosion mène toujours vers l'extinction. 

Ce que souhaites Vladimir Putin contre tout un peuple Ukrainien.

Il s'agit d'un seul pourri contaminant contre toute une nation.