1992.
Fanny a 17 ans. Le père de son amoureux est plutôt riche. Donc comme tous les hommes plutôt riches dans les jeunes années 90, il a refait sa vie avec une autre femme que la mère de son amoureux. La nouvelle blonde du beau-père avait deux filles de 11 et 12 ans. Abigail & Camille. Fanny connaissait Abi & Cam, elle les avaient gardé deux ans plus jeunes. Ce jour-là, elle se le referait demander. Et le regretterait. Ce serait sa dernière fois.
Elle leur avait demandé ce qu'elles voulaient manger, elles avaient répondu du poulet avec des frites. Fanny trouvait que la cuisson serait longue et ne savait pas si elle pouvait commander du poulet sur le bras de son beau-père elle leur avait donc offert de la pizza. Il y en avait assez pour 3. Il y aurait aussi des frites.
Pendant que Fanny mettait le pizza au four, elle trouvait les deux filles espiègles et secrètes depuis le début de la soirée. C'était l'été, il faisait chaud. En s'assoyant sur une chaise de la cuisine, enlevant sa veste, elle a momentanément passé ses mains derrière la chaise sur laquelle elle s'assoyait. Sa veste tombant au sol, elle est restée surprise que l'une des filles ait saisi vivement ses deux poignets très fort pour les attacher l'un contre l'autre, tandis que l'autre lui entrait un baillon dans la bouche l'empêchant de s'exprimer dignement avant de s'assoir sur ses cuisses, face à elle, lui tenant les épaules contre le dos de la chaise, afin qu'elle ne tente pas de se lever. C'est con, mais quand Fanny a vu que Camille était face à elle, ça l'a rassurée. Si elle se faisait séquestrer, c'était par des enfants, pas par un violeur entré par effraction. Une fois bien sécurisée, Abi a sorti du ruban adhésif afin de lui enrober les chevilles jusqu'aux genoux et les cuisses à la chaise de bois. Fanny était si stupéfaite et ahurie, elle ne s'était pas débattue au bon moment, paralysée par l'étonnement, et il était maintenant trop tard. Tout avait été bien calculé à ses dépens.Les diablesses ont rigolé à l'idée que leur père et sa blonde pourraient arriver et la trouver indisposée comme ça. Elles l'ont laissée saucissonnée ainsi, fières de leur capture presqu'adulte. Heureusement le téléphone intelligent n'était pas encore existant. Et les deux filles n'ont jamais pensé prendre de photos. Fanny a bien tenté de se plaindre mais son sévère baillon ne lui donnait aucune chance de compréhension.Quand la pizza et les frites étaient prêtes, elles se sont servies et l'ont mangé. Fanny, déjà "capturée" depuis une vingtaine de minutes, a réalisé qu'elles ne leur en offrirait pas et qu'elle ne serait pas libérée tout de suite. Même que toute la soirée, pendant que les filles faisaient ce qu'elles voulaient, elles revenaient périodiquement redécorer leur prise.
Elles ont rajouté du ruban adhésif sous sa poitrine ce qui a eu comme effet de gonfler ses seins et de les surélever sous son t-shirt. Elles ont descendu des couches de ruban adhésif jusqu'au niveau de sa taille, l'immobilisant davantage et la raidissant contre la chaise. Elles ont retravaillé le cordage, fait dans l'empressement, afin que les cordes et les mains soient aussi liées avec la chaise. Repassant du ruban adhésif dessus au final afin qu'elle soit 100% immobilisée. Fanny était nettement contrainte. Elle avait beau tenter de se libérer, Abi & Cam avaient fait un vrai travail de matelot. Fanny ne pouvait aucunement bouger ou presque. Question de la torturer, et de s'amuser un peu, Cam a pris deux glaces au congélateur et les a glissé dans le t-shirt et dans le soutien gorge de Fanny. Désagréable. Puis deux autres dans le t-shirt, mais dans le dos. Et dans les culottes courtes, par derrière la chaise. Qu'est-ce qu'elles s'amusaient. Riaient beaucoup. Ça consolait presque Fanny, dans la torture. Elles ont maquillé celle qui était devenue leur immobile mannequin, de manière très appliquée. Ressérré le baillon entre ses dents afin de pouvoir mieux mettre du rouge à lèvres, elles lui ont même repassé quelques cordages en croisé entre les seins, la qualifiant de "full sexy comme ça". Elle aurait voulu les repousser de l'espadrille mais se voyait complètement inerte. "Sexy pour qui, pourquoi?" avait alors pensé Fanny. "Pour le fun" auraient elles probablement répondu. Et du fun, elles en avaient. Les démones s'amusaient ferme. Finalement, plus tard, l'une d'elle est arrivée par derrière, Fanny ne pouvait pas la voir, a passé un bandeau sur ses yeux assez long qui a forcé sa tête brutalement vers l'arrière rattachant les extrémités au derrière de la chaise. Difficile d'être plus strictement limitée dans ses sens. Elle les aurait laissées faire pas mal ce qu'elles auraient voulu, elle ne comprenait donc pas ce traitement injuste. Mais encore, parler de l'injustice de filles de 11 et 12 ans contre soi quand on en a 17... tout devenait tellement ridicule. Elles n'avaient plus besoin de gardiennes (N'en auraient plus) si il était si facile pour elles d'en disposer comme ça.
Malgré tous les efforts et tous les grognements possibles, elles est restée ainsi jusqu'à ce que les deux filles ne fassent plus de bruit. Fanny, ne voyant plus rien, espérait qu'elles n'aient pas quitté la maison et qu'elles dorment. (ce qui s'avèrera le cas). Épuisée de lutter contre ses liens, elle avait elle-même dormi ainsi quelques heures. Dans sa fâcheuse position.
De 18h45 à 3h du matin, elle est restée ligotée et baillonnée, bandeau sur les yeux sur une chaise de la cuisine. Quand le beau-père et sa blonde sont arrivés et l'ont trouvée ainsi, plus de 8 heures plus tard, ils sont restés interdits quelques instants sans parler. Le beau-père est monté en vitesse à l'étage. La blonde du beau-père a brisé le silence en disant sur un ton, un peu méprisant "..Bon, Vincent est ici aussi ?". Ce qui a insulté Fanny qui a pensé "Franchement, elle croit qu'on joue ensemble comme ça, mon chum et moi ?". Le beau-père s'est amusé de la scène, l'a détachée, en lui demandant si c'était les filles qui avaient fait ça. S'est informé de son état. Il avait eu le temps de paniquer un peu, avant de la découvrir ainsi mal prise, et de monter aux chambres voir si les filles dormaient.
Elles faisaient de beaux rêves d'amazones.Pendant la soirée, Fanny avait eu vraiment peur que personne ne passe par la cuisine et qu'elle y reste jusqu'au déjeuner. Le beau-père riait. Pas Fanny, humiliée. Elle en avait eu les larmes aux yeux. Le beau-père avait été sensible à sa détresse et l'avait payée d'un beau 500$ pour ses déboires. Une fortune à 17 ans, en 1992. Encore aujourd'hui. Vincent s'en était beaucoup amusé.
Fanny n'a pas fait de rêves une fois au lit, à la maison. Elle avait eu de la misère à se rendormir. Avait eu peur d'un nouveau cauchemar.
Jamais n'aurait-elle pensé que garder des enfants lui ferait mal à la mâchoire et au cou dans la nuit. Elle n'avait jamais eu aussi soif après.Dans les semaines qui ont suivies, si elle les croisait, elle n'arrivait pas à les regarder dans les yeux. Ni le beau-père, ni sa blonde. Elle les éviterait au possible jusqu' à la fin de sa relation avec Vincent. Qui était proche. Je n'ai pas connu Vincent.
Quatre mois plus tard je tombais amoureux de la grande soeur de Fanny. Qui est dans ma vie depuis 31 ans (en décembre).
Chiffre qui n'est qu'un chiffre.
La jeunesse étant l'état d'esprit du coeur.
Tu en rirais, nous racontant tout ça quelques années plus tard.
Bonne fête, beauté. Reste alerte, face lette
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