C'est un nom presqu'inventé pour ce que je vais vous raconter.
La jeune fille est née au Texas en 1991, foyer bouillant de gens très discutables dont les anciens présidents George Bush père et fils. Lors des attaques du 11 septembre 2001, elle a 10 ans. Son père, qui a une large influence sur sa vision de la vie, et elle discutent beaucoup politique, histoire et des attaques contre les tours jumelles. Ça lui a donné envie d'apprendre la langue arabe. Jeune adulte, elle a servi dans la Air Force pendant 7 ans. Jusqu'à la triste présidence Trump. Trois mots qui seront un jour indissociable, la triste présidence Trump. Après deux ans à étudier les langues et les services d'intelligence, aux États-Unis, elle est posté à Fort Meade, au Maryland.
Elle sera cryptologue et linguiste traductrice puisqu'elle comprend le perse, le dari et le pashto, langues et dialectes parlés en Afghanistan. Elle est assignée au programme de drones. Avec son écoute espionne, elle a été accessoire à faire intercepter et faire arrêter pas moins de 650 ennemis, fait tuer au moins 600 autres et a aidé à faire identifier autour de 900 cibles d'intérêts. Elle a été médaillée pour ceci. Avant ses 30 ans.Après avoir été libérée de l'armée, elle est allée vivre à Augusta, en Georgie, où elle est devenue entraineuse de crossfit dans un studio de yoga. Elle a appliqué afin de travailler pour une ONG en Afghanistan dans le but d'agir comme traductrice de pashto pour les réfugié(e)s. Mais elle n'avait aucune scolarité post secondaire. Ce qui lui a été un sérieux bâton dans les roues. Engagée par Pluribus International Corporation, une firme qui la ferait travailler pour l'Agence de Sécurité Nationale des États-Unis.Pas mal du tout pour la fille qui n'a pas encore 30 ans.
Elle travaille à Fort Gordon, à Augusta, près de là où elle a déjà été postée.C'est en travaillant là que l'ingérence Russe dans la présidence Trump lui tombe sous le nez. Elle comprend rapidement que les citoyens sont éconduits dans la quête de vérité entourant l'ingérence (réelle) Russe. Anonymement, elle envoie ce qu'elle trouve au journal The Intercept.
Le FBI vient à sa porte le 3 juin 2017 afin de la questionner, son anonanimité n'étant pas si anonyme après tout et facile à repérer. Elle ne résiste aucunement, coopère et affirme ne pas vouloir être une Edward Snowden. Ce qu'elle sera aux yeux du tordu système de justice des États-Unis. Deux jours après l'avoir questionnée, elle est arrêté. Aujourd'hui, il y a 6 ans. Elle sera détenue avant même que le journal ne publie quoi que ce soit. Le journal a été sévèrement blâmé pour avoir beaucoup facilité l'identification de Reality Winner, qui ne devrait pas être la vilaine de l'histoire. Mais elle était l'une des 6 personnes qui avaient de telles accès sur des documents secrets et il ne fallait pas les lier à la presse. Un jury lui a donné 5 ans de prison et trois autres surveillées en société. Trump a, malgré lui, indirectement soutenu Reality Winner en disant que ce n'était rien par rapport à ce que Hillary Clinton devrait faire en prison pour ses fictifs courriels. Victime de boulimie, elle est suivie sur la chose par des spécialistes, et gardée près de sa famille qui peut la visiter. Il y a 2 ans, presque jour pour jour, elle a été transférée dans un centre de transition.Depuis le passage de Barack Obama et encore davantage sous Trump the dumb, les attaques contre les lanceurs d'alertes ont été multipliés par 10. Abusives.
De nombreux articles, reportages, deux pièces de théâtre, un special sur HBO, et bientôt une comédie noire, en film, ont couvert ce qui est arrivée à la jeune femme de 31 ans.
Qui n'est pas une Réalité Gagnante.Le film. où Emilia Jones jouerait son rôle, projettes de s'appeler Winner.
Avec le plus grosses des ironies.
Le film de HBO où Sidney Sweeney l'incarne a été rendu public la semaine dernière. Celui là, s'appelait Reality.
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