Un seul avion, un B-29 superforteresse nommé Enola Gay laissait tomber une nouvelle sorte d'arme ce terrible jour-là. Une bombe atomique tombant sur la ville japonaise d'Hiroshima faisait détonner 12 500 tonnes de TNT de la chaleur du soleil, créait un champignon de radiation, effacerait 8 kilomètres d'urbanité et de nature et supprimerait plus de 150 000 vies. La moitié d'entre elles, sur le coup. Avec la bombe tombant sur Nagasaki trois jours plus tard, le Japon se voyait forcé de capituler, ce qui mis un terme à la Seconde Guerre Mondiale.
Mais ça faisait aussi naître une course à l'arme nucléaire toujours active de nos jours. La possession de cette arme serait entre les mains d'à peu près 9 nations. Si l'une d'elles, qui sont pour la plupart entre 10 ou 100 fois plus puissantes que celles de 1945, venait à tomber sur une nation en ayant choquée une autre, les conséquences seraient catastrophiques. Provoquant un possible hiver nucléaire anéantissant la plupart de ce qu'on considère vivant sur notre planète.Les 4 questions que les scientifiques experts se sont toujours posées, après Hiroshima/Nagasaki sont les suivantes:
-Pourquoi Harry Truman a-t-il décidé de bombarder Hiroshima?
-Quand l'a-t-il décidé?
-Bombarder un endroit désert dont les Japonnais auraient été témoins aurai-il forcé ceux-ci à se rendre?-Comment la Guerre se serait-elle terminée? y aurait-il eu plus, ou moins de morts? si la bombe n'avait jamais été inventée?
Sur les deux premières questions, tout est maintenant déclassifié. La décision de faire tomber la bombe n'a jamais été prise par Truman. Ni l'une, ni l'autre. Une décision de la construire a été prise. Une fois prête, elle a été utilisée. Quand la seconde a été prête, elle a aussi été utilisée. Tout ça s'était décidé avant qu'il n'arrive, en relève à Roosevelt, de d'abord produire la bombe, de la tester, et de finalement l'utiliser contre l'ennemi, un plan que Truman n'a jamais freiné.
En 1939, Albert Einstein écrivait à Roosevelt qu'une fissure et une réaction en chaîne avec l'uranium pouvait créer une brutale bombe et que les Allemands travaillaient fort probablement là-dessus pour les Nazis. 2 ans plus tard, Roosevelt mettait sur pied le Projet Manhattan, projet secret de 2 milliards supervisé par le général Leslie Groves. Quand on a testé au Nouveau-Mexique, en juillet 1945, les Allemands s'étaient déjà rendus. Mais pas les Japonnais. Les mêmes qui avaient propulsé les États-Unis dans la Guerre et qui avaient créé ce jour d'infamie de Pearl Harbor.
On voulait créer un lourd effet psychologique contre le moral des Japonnais. Déjà, au moins deux experts, James Franck et Leo Szilard soulignaient les désastreux effets politiques et sociaux à long terme qu'une telle arme et une telle destruction pourraient produire. La course à l'arme nucléaire était prédite par ses 2 hommes. Ils urgeaient le gouvernement d'utiliser l'arme contre une île déserte et sur des lieux non peuplés. 66 collègues signeraient une pétition dans cette voie qu'ils enverraient au président Truman. Mais d'éminents scientifiques, dont Oppenheimer, n'étaient pas d'accord disant qu'une démonstration pacifique ne ferait que prolonger la Guerre et montrerait que les É-U. ne sont pas prêts à être trop brutaux contre l'ennemi. Mais Truman n'a jamais eu vent de cette pétition.
Pendant des années par la suite, Truman a feint d'avoir des regrets face aux bombardements, alors qu'en vrai, il était horrifié de la destruction civile. Il a même ordonné aux généraux de ne jamais laisser tomber une troisième bombe, prévue pour le 24 août, si le Japon ne se rendait pas. Il avait même dit qu'il fallait cesser de faire tomber les bombes sur ces enfants.On gardait secret le plus qu'on pouvait. Même de Truman. Quand il a vraiment été consulté, il a dit non. À la troisième bombe.
Les généraux avaient peur que la bombe n'ait que très peu d'effet et que la seconde soit aussi risible. Qu'ils soient obligé de tout de même envahir le Japon à un certain point et ainsi perdre de nombreuses jeunes vies dans le processus. On avait calculé qu'une invasion aurait coûté aux É-U au moins 250 000 vies. Dont 31 000 dans le seul premier mois.Les généraux japonais ne voulaient pas arrêter de se battre, mais Hiro Hito a surclassé leurs décisions et à mis fin à la folie guerrière.
Staline, merci aux espions russes, savait déjà tout ça dès le mois de mai. 2 jours après Hiroshima, ses troupes envahissaient la Mandchourie.Autour de 1949, la course à la copie de l'arme nucléaire était en plein essor dans le monde.La Russie ferait ses premiers tests cette année-là. pensant l'utiliser contre l'Italie, la Grèce ou la Turquie.
Peu s'était soucié de "l'après-bombe", il fallait mettre un terme et gagner la Guerre, maintenant. On a pensé vite et fort.
En 2010, les États-Unis et Israël combinaient leurs efforts pour une cyberattaque contre les réacteurs nucléaires iraniens qui ferait reculer les projets nucléaires de l'Iran de plusieurs années. Peu de temps après, l'Iran répliquait en effaçant les disques durs de la compagnie de pétrole arabo-Étatsunienne Aramco. La Corée du Nord allait cyberattaquer la compagnie Sony après sa sortie d'un film se moquant de Kim Jong-Un et suggérant son assassinat. Plus de 20 pays dans le monde ont une division "cyberattaques" dans leurs rangs militaires maintenant. On ignore encore si ce mal virtuel se traduira un jour en mal terrestre.Ceux qui ont développé la bombe atomique avaient un petit côté somnambule avec Hiroshima et Nagasaki. Pensant assez peu à l'impact social mondial d'un geste aussi brutal. N'y voyant que domination mémorable au présent de leur part dans les mémoires collectives.
Mais dans le futur qui est le nouveau présent,les cyberattaques peuvent-elles détruire autant?
Détruire autrement, c'est certain, mais présentement c'est elles qui sont en plein essor.
Sommes nous éveillés?
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