Sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis deviennent le lien pivot d'un nouvel axe du mal.
Dans la Seconde Guerre Mondiale on parlait de l'axe du mal regroupant l'Allemagne, l'Italie et le Japon.
Sous George W. Bush, on faisait peur aux gens en parlant de l'Iran, l'Irak et la Corée du Nord.
Maintenant on pourrait penser Chine, Russie, Arabie Saoudite, Corée du Nord, Philippines. USA.
Chez lui, Trump attaque les fondations de la démocratie. Les élections libres, la liberté d'expression, la justice. Caudillo nouveau genre. Caudillo Orange. Il est volontaire à réinventer l'équilibre des pouvoirs à la Maison Blanche.
À l'étranger, comme l'épisode de bipolarité qui l'a fait cracher sur Justin Trudeau sans rationnelles raisons lors du dernier sommet du G7 nous l'a montré, et combien de fois encore ailleurs, il se comporte comme Néron, toujours prêt à se lier d'amitié avec les dictatures mondiales et les pays largement répressifs.
Il désagrège l'OTAN dans le processus, une alliance démocratique mondiale, s'il en existe une.
Tout ça reste important car dans le nouvel ordre mondial post-Seconde Guerre Mondiale, les États-Unis se positionnaient comme le leader mondial développant un fier héritage de défense de la démocratie et d'abolition des tyrannies. Ce n'est plus vrai.
Mais comme la Guerre du Vietnam l'a montré, les États-Unis n'ont pas toujours été fidèles à leurs principes. Malgré ses transgressions, les États-Unis sont restés inspirés par des principes relativement valides longtemps.
Ce n'est plus le cas. L'ordre mondial se redessine. Pas à l'avantage des États-Unis.
Ceux-ci glissent du côté sombre et cynique du monde des affaires. Nous nous noyons dans le monde des affaires. Car c'est un bête, très bête homme d'affaires qu'ils ont planté dans les souliers du président. Perdant les États-Unis comme un refuge d'espoir, le monde ne peut maintenant plus que mal virer. À la dérive. Au Brésil, en ce moment même, on a complètement fermé le ministère de la culture parce que ça ne rapportait pas. Faire du ca$h. Isto tudo que conta.
Ça semble catastrophé ce que je raconte, mais pensons-y, les défis du 21ème siècle nous commandent de faire face aux changements climatiques, aux essors économiques en Chine et en Inde, aux développements démographiques mondiaux, aux développement de l'intelligence artificielle, aux mouvements migratoires. Une attitude constructive et du travail d'équipe est donc non seulement nécessaire, mais fondamentalement importante. Il n'existe pas plus diviseur que l'administration en place aux États-Unis.
La fausse approche partagée par les Trump, Jinping, Poutine, Erdogan, Duterte, Mohammed, Kim, Borsolino est de croire en l'idée d'un étroit protectionnisme économique ne servant que des intérêts nationaux.
Les affinités avec Poutine de Trump sont sans équivoques. Enquête pas enquête sur la collusion.
Les guerres de demain seront cybernétiques. La Russie et la Chine le savent. Les États-Unis en sont leur troisième roue.
Vérités de la palisse, je sais. Vieux disque.
Étant de l'autre côté des murs que ces gens construisent, on ne peut qu'étudier la nature des bêtes en cage.
Mais qui encage qui?
Justin Trudeau actuellement se trouve dans l'impossible situation de demander à Trump d'user de son influence pour régler les problèmes avec les Chinois.
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