On a beau dire qu'il ne faudrait pas colorer d'un seul parti les inconduites sexuelles de nos élus, mais reste que les trois derniers grands cas publics. ils sont tous issus du même parti.
Celui au pouvoir depuis trop longtemps. Et tout le monde sait qu'un écart de conduite sexuel est très souvent une histoire de pouvoir...
Gerry & Celle qui voulait (ou pas)
Je tairai le nom des victimes. Mais pas celui des pénis en feu. Gerry Sklavounos est marié et a de jeunes enfants. Je ne sais pas ce qu'il a, ou va raconter à ses enfants, et bien honnêtement, ce n'est pas de nos affaires. Ce qui l'est, c'est sa manière de considérer les femmes en général. Il semble qu'il y avait celle avec laquelle il fait des enfants, puis celle qui le sert au restaurant. Et ailleurs. Celle-là, elle s'intéressait à la chose politique. Ou du moins, elle le laissait croire. Si bien qu'une réunion "à la Weinstein" s'est tenue dans une chambre d'hôtel après quelques verres. Ce qui suivra restera extrêmement brumeux. Et ça se passera deux fois. Parce que madame, après s'être plainte d'agression, avouera une confusion de ses envies les soirs de twists. Ce sera, sous toute ses formes pas mal triste. Personne n'en sortira très brillant.
Même qu'on aura que du terni.
Terni du zizi pour Gerry
Ternie des envies pour la lady.
Moche de bien des manières.
Puis il y a eu Pierre & sa sub.
Pierre et sa subalterne.
Pendant que Pierre Paradis était au ministère de l'agriculture à Québec, en compagnie de son employée, en 2014, Paradis a dégrafé le soutien-gorge de madame au travers de ses vêtements. Que faisait sa main à cet endroit? Une autre fois, alors qu'ils se faisaient face, dans un resto, il a mis le pied entre les jambes de madame, sur le siège où elle était assise. Avec sa face crasse rouge.
À l'abri des regards, dans une soirée en honneur du frère de Paradis où les deux étaient présents (son frère aussi est impliqué en politique), il en a profité pour lui fouetter une fesse de ses mains. Et comme un prédateur ne lâche pas si vite sa proie, Paradis lui a demandé de lui appliquer du voltaren dans le dos, ce qu'elle a d'abord refusé plusieurs fois, avant de finir par céder. Pendant qu'elle appliquait l'onguent musculaire sur le dos du pervers, son pantalon, à lui, est "tombé". Pendant toute la durée de l'enquête sur ce qu'on lui reprochait, une "commotion cérébrale" bien placée a gardé Paradis loin des micros sur le sujet.
Difficile de faire plus pathétique.
Bien entendu, on ne trouvera pas les accusations raisonnables. Mais on ne trouvera pas raisonnable de ramener Paradis dans le caucus Libéral non plus.
Madame devra se reconstruire une dignité autrement.
Paradis aura été son enfer.
Yves "C'est pas moi sur la photo"
Finalement, on apprenait cette semaine que Yves St-Denis était une caricature de triste mononcle. D'une autre époque. Au jugement extraordinairement douteux. D'un vulgaire total. Il croyait faire rire une collègue en lui envoyant une photo explicite tirée d'un film porno où la place à la subtilité reste bien souvent inexistante.
"C'était juste une blague, cette ex-collègue veut se venger de ne plus travailleur avec nous. Et ce n'était pas moi sur la photo, ça venait d'un film"
...ce qui devrait excuser tout?...
Crétin jusqu'au bout.
La pollution est l'ombre du progrès. Ces trois bandés ont fait chou blanc dans leurs fâcheux élans.
Ils sont polluants dans la lutte à la culture du viol.
Que deviens Lorena Bobbit?
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