Je ne condamne pas ses excuses faites aux gays et lesbiennes, sauvagement chassés de 1969 à 1992 de l'armée et de postes gouvernementaux. Mais qu'est ce que je le trouve affecté le Trudeau, fils.
Poseur.
Calculateur.
On l'a quand même vu 6 fois ce film là, depuis qu'il est premier minus, Le PM qui pleure.
C'est con, en Justin je ne vois encore que le professeur d'arts dramatique.
La politique est calcul me direz vous. Et vous aurez raison. Les Homosexuels méritaient ces excuses nationales. Et l'argent qui viendra avec. Ça n'effacera pas le mal commis alors, mais ça amoindrira la douleur, peut-être un peu. Ça donnera aussi beaucoup de votes.
Imaginez, on entre là où vous êtes, on ne vous dit pas pourquoi, on vous sort de votre bureau contre votre gré, vous fait prendre quelques petits cossins personnels sur votre bureau et on vous flanque à la porte. Simplement parce que vos désirs sexuels ne sont pas du même ordre que celui d'autres. On vous ouvre un casier judiciaire en plus, question que la tache dure.
Traumatisme et intimidation sociale absolue. Certains y ont laissé leur vie. D'autres ne se sont jamais relevés de type de totalitarisme digne des régimes les plus ardus.
Mais les mise-en-scène de Trudeau, comme on a encore vu cette semaine, m'agacent quand même.
Si la larme n'avait pas perlée, je n'en parlerais probablement même pas, mais quand elle a coulé sur son doigt, j'y ai vu le prof d'arts dramatiques de la Colombie Britannique.
JT 100% conscient qu'on le prend en photo |
Que les plus éclairés de ses étudiants trouvaient so laaaaaaaaaaaaaame.
Bravo pour les excuses, si il l'avait fait il y a un an, il se serait excusé aux LGBT.
Ce qui aurait omis les Queers.
6 mois plus loin, il se serait excusé aux LGBTQ, ce qui aurait omis les exposants 2.
Que sont les exposants 2? je ne sais même pas.
D'ici 6 mois, rajouteront nous une nouvelle lettre?
Je comprends les Lesbiennes, les Gays, les Bi et les Transgenres.
Pas certain de comprendre le concept du Queer (l'ambigü(e)?).
Ne comprend pas du tout l'exposant 2.
Mais je comprends qu'on a été brutaux avec eux entre 1969 et 1992.
Et que certains, en privé, le sont encore.
Et que ce qui a été fait aux LGB (TQ et...2 n'étant pas vraiment reconnu alors...) est absolument inacceptable.
Ils ont tout perdu pour rien.
Parce qu'ils étaient différents.
Mais je vais vous confesser mon impossible connection avec le Canada expliquant une certaine allergie aux excuses gouvernementales.
1970.
Je suis une pensée cochonne. Mais le Québec dans lequel j'atterrirai dans 16 mois est en crise. C'est la crise d'Octobre et bien qu'il n'en soit pas la source, (le Québec l'était) Pierre Eliott Trudeau, père de Justin, sera l'exécutant d'un des plus grand moment de honte canadien. Les lois sur les mesures de guerre.
Les arrestations sans mandats, sans explications, basées sur de simples présomptions, rumeurs et impressions de 497 amis et fréquentations du FLQ. Dont Pauline Julien, Gerald Godin, Gaston Miron, Michel Chartrand et Nick Auf der Maur. On entre par effraction dans les bureaux du PQ et on y vole les listes et coordonnées de ses membres. On fera de l'amalgame bas de gamme.
Des tanks dans les rues, une démonstration de force qui assassinera le ministre Pierre Laporte, kidnappé par une cellule du Front de Libération du Québec. Laporte comprend alors que le gouvernement ne se pliera pas aux exigences de ses ravisseurs et que la seule manière de s'en sortir sera de s'évader. Il tente de le faire et en vient aux coups avec ses ravisseurs. L'un d'eux le retient par le cou en tirant sur sa chaîne, quand Laporte casse une vitre, ce qui finira par l'étrangler à mort.
On gardera les 497 sans rapports en prison trop longtemps. On les traumatisera pour rien. Parce ce qu'ils étaient différents. 62 seront accusés de quelque chose et seulement 18 trouvés coupables, principalement de complicité.
Pensez vous que Pierre Eliott a pensé une seule seconde s'excuser auprès des 479 autres?
Pensez vous un jour qu'un
Fuck no.
Comment ne pas se sentir intimidé, méprisé par notre Canada?
On peut vous enfermez sans mandat, comme ça et faire de vous, n'importe quoi.
Sans jamais s'en excuser.
Ce qui, en tant que Québécois ne me permet aucunement d'avoir une forme de respect pour le Canada.
La nuit des longs couteaux, 11 ans plus tard, noyant la chose à jamais.
Justin, tu seras un prof d'arts dramatiques que je ne pourrai jamais
respecter.
Je crois que tes excuses étaient vraies et senties.
Tu n'as pas le nom, ni le pays, pour celles d'Octobre 1970.
Inexistantes.
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