samedi 18 juillet 2015

Les Pirates

Quand Staline rencontre Staline
Ou quand le totalitarisme rencontre son propre totalitarisme.

Quand Apple a entendu l'équipe de Taylor Swift crier au loup parce que la compagnie de la pomme ne respectait pas les droits d'auteurs sur les morceaux qu'elle offrait à sa clientèle, tout le monde a encensé la jolie blonde en la qualifiant à mots couverts de Robin des bois.

C'était avant de découvrir les propres stratagèmes gourmands et Staliniens de son équipe de travail.

Ceux-ci ont créé et présente aux villes qui accueillent Swift un contrat obligeant tous les photographes à  non seulement leur présenter les photos prises de Taylor sur scène qu'ils entendent publier dans leur quotidien le lendemain ou plus tard, mais aussi de céder les droits de ces photos à jamais.

WUT?

ARE YOU FUCKING KIDDING ME?

Apple serait mal embouché de présenter des morceaux gratuits sans payer de redevances aux artistes, mais les photographes de quotidien seraient tous des employés de l'équipe de Taylor Swift? 

Tone down your ego, girl.
Bad blood coming.

Heureusement, la plupart des photojournalistes, qui lui font de la publicité avec LEUR produit, ont refusé cette ridicule stupidité. En Angleterre, le Times n'a pas publié de photo de la blondinette et a publié une lettre de récrimination à l'égard de l'équipe de Swift. Au Québec, à la Presse, on a choisi de présenter une vieille photo. Au Soleil, dans la région de Québec, on a été tout simplement brillant. On a d'un côté pris des photos aérienne hors de la zone décrite par l'équipe des Foo Fighters qui appliquait cette même règle totalitaire, et on a aussi dessiné ce que l'on aurait dû voir sur photos. Comme le spectacle au Festival d'été de Québec a été interrompu par un violent orage après 4 chansons, les dessins étaient spectaculaires, mais les photos auraient été meilleures encore. L'équipe des Foo Fighters sont des pirates autant que l'équipe de Taylor Swift.

Et qui d'autre encore?

Cette pratique DOIT mourir.

Ce qui était pirate chez Apple, l'est tout autant chez Taylor ou les Foo Fighters. La photo d'un journaliste n'est pas et ne sera jamais la propriété d'un artiste qui se présente sur scène. 

Et ce ne peux pas être parce que Taylor Swift s'est fait prendre sur scène, il y a quelques années par un coup  de vent révélant ses bobettes de grand-mère puisqu'elle est totalement volontaire à se montrer en petites culottes toute seule, ici et là

C'est du control freak.
Existe-t-il pire (et ridicule) que le control freak?

Plus jeune, et encore aujourd'hui dans les scénarios des films de Marvel, les méchants avaient et ont en commun pratiquement toujours les deux mêmes traits: la jalousie et l'envie de dominer le monde.

Si le premier trait, la jalousie, est resté l'un des plus vilains défauts qui soit sur terre, le second, cette envie de dominer le monde en le contrôlant sous toute ces facettes, RESTE AUSSI un très vilain défaut.  

Les équipes de pirates de Taylor Swift et des Foo Fighters ne peuvent pas contrôler nos regards.
Ils ont en eux, un peu de ce que ces risibles méchants de films ont.

Une envie de tout contrôler alors que si vous êtes public...ben criss vous vous soumettez aux règles PUBLIQUES.

Si vous ne voulez pas être vue, restez chez vous, Miss Swift.

Vous n'en valez plus la photo de toute façon.

RAJOUT: et maintenant, ces nouveaux étrons.
NON!

Aucun commentaire: