J'en parlais récemment avec un ami père d'un jeune hockeyeur lui aussi .
Quand nous étions plus jeunes, à peu près l'âge de nos fils actuellement (11-12 ans), il était impossible de déterminer à l'avance qui jouerait dans quel catégorie l'année suivante.
Certains enfants travaillaient dans des écoles de hockey pendant deux mois l'été, d'autres ne foutaient absolument rien, d'autres grandissaient dangereusement ou prenaient du poids. Certains devenaient tout simplement cons et ne sortiraient à long terme jamais de la connerie adolescentine. Les premiers s'amélioraient sans contredit, les seconds faisaient du surplace, les autres pouvaient soit devenir un meilleur atout ou son contraire. C'était selon la couleur d'un club et la chimie nécéssaire souhaitée. Chimie toujours impossible à deviner 6 mois à l'avance.
Dans mon coin de vie, des parents à l'égo bien ital...bien boosté, choisissent leur club dès l'âge novice et ne feront pas beaucoup de changements jusqu'à l'âge midget (17-18 ans). Encore cette semaine, deux ita...parents discutaient du poste disponible à l'aile gauche sur leur troisième trio pour l'an prochain. Comme si ces petits culs étaient les Canadiens de Montréal et que les postes étaient assurés. Plus bêtes encore, certains ont fait des promesses l'an dernier qu'ils n'ont jamais pu tenir. "Je te prends pas dans le A cette année mais l'an prochain tu seras CC (une catégorie plus forte) c'est certain". Fort de cette promesse, le garçon qui a entendu ses mots ne s'est pas forcé de l'été est arrivé peu en forme en septembre et a été rétrogradé dans le B, la catégorie la plus faible.
J'en parlais avec cet ami en lui disant qu'il me semblait, après 4 ans d'implication dans le hockey local, que les entraineurs étaient tous coupables du même crime: "Vouloir gagner à tout prix". Pour se faire un nom. Personnel. Cet entraineur gagne. En gardant certains joueurs plus longtemps sur le banc mais il gagne. Il me semblait qu'il y avait de moins en moins d'entraineurs qui, comme moi, y était pour le réèl développement/bonheur du kid. L'ami m'a répondu à juste titre qu'il devait y en avoir autant quand nous avions leur âge mais qu'on ne le voyait pas avec nos yeux d'enfants.
Dommage que l'égo des plus grands puissent ainsi les aveugler au point de ne pas voir la vraie victime de leurs écarts: le kid.
Deux de nos joueurs ont abandonné le sport comme tel cette année pour cette exacte raison. Mais nous avons terminé premier sur 17 clubs. Voyez le tableau? Bien qu'en tant qu'assistant j'ai réussi à faire faire chacun son shift sans sauter de tour, quand je n'étais pas là (faute de cours en soirée) les moins bons sautaient leur tour et étaient contents de me revoir au match suivant.
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En août 1995, je faisais une partie de l'Europe en voyage. Un maudit beau voyage. En France ce fût un peu plus difficile. Tout d'bord le contexte. Le jour de notre arrivée, le Métro St-Michel explosait. Les poubelles, déjà rares à Paris, avaient été enlevées des rues afin de ne pas tenter un désaxé d'y placer une autre bombe.
Devinez la saleté des lieux, imaginez surtout la paranoia chez la population qui cherchait à comprendre ce qui c'était passé. Une tension fort désagréable mais fort compréhensible.
Mais le vrai irritant se trouvait ailleurs. Mes deux soeurs qui m'accompagnaient sont comme moi. Elles ont du caractère. Elles avaient toute la misère du monde à se commander une bière. Le serveur devait toujours me faire valider leur commande. Deux fois dans deux restos différents. J'ai été obligé de leur dire que ses deux dames, de respectivement 20 et 22 ans étaient majeures et vaccinées et qu'elles se promenaient sans laisse, qu'on pouvait leur adresser la parole à eux directement.
Sur l'espace d'une semaine on a peu à peu remarqué que le rôle de la femme française n'était pas complètement le même que chez nous. L'opinion de mes soeurs ne semblaient jamais aussi important que le mien. Même sur des sujets qu'elles maitrisaient mieux que moi.
Quand, à la fin de notre séjour, lors d'un souper chez des amis une femme de l'endroit m'a demandé:
"Après deux semaines chez nous, selon vous les femmes françaises sont-elles comme celles de chez vous?", j'ai dû prendre deux gorgées d'alcool supplémentaires avant de répondre, ce que ma soeur a fait à finalement ma place en disant "C'est des vaches comme nous autres!" faisant allusion à une pièce québécoise très connue de chez nous mais qui ne leur disait rien. Les Québécois sur place ont tous bien ri mais on a dû expliquer aux français. Heureusement la question est ensuite restée lettre morte.
De toute façon 15 jours ne font pas la femme française dans nos esprits.
Toutefois...
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Ce qui m'amène au lien entre mes deux intros.
Tristane Banon est une très jolie femme. En 2002, elle est en compagnie de DSK, l'homme à l'express libido et au pénis cadenassé depuis une semaine. L(ex?) boss du FMI. Comme dans Fameux Misogyne Impuni.
Écrivaine et journaliste, Banon est en sa compagnie quand il lui prend la main. Quand il passe de la main au bras, elle devient plus tendue, puis quand il tente de se rendre à sa poitrine, elle se rebiffe. Il l'a pourchasse et il se bousculent dans une chambre. Elle coincée, terrorisée, lui, trouvant peut-être tout ça très amusant. Pense-t-il peut-être qu'il a le droit de cuissage sur le mond entier?
Cette agression, Mademoiselle Banon a voulu en faire part aux autorités mais sa mère...
...un ami?...un spin doctor?
Non, SA PROPRE MÈRE! lui a suggéré fortement et avec succès qu'il serait préférable pour l'avancement de sa jeune carrière de journaliste de ne pas en parler. Sa mère estt alors une élue du parti socialiste, le parti de DSK. Son propre avancement personnel pourrait aussi en être écorché...
...Wow!...
Mother of the year!
"Un petit viol ma chérie, faut savoir passer par dessus si on veut avancer..."
C'est toute la femme française qui se retrouve sérieusement écorchée par cet incident qui me bouleverse totalement. Si les femmes ne peuvent pas compter sur leur propre parent pour garder une certaine dignité...Pour être protégée des animaux...protégée du viol...
Je vous avoue que je suis complètement renversé.
Si j'avais cette mère qui offre son enfant en sacrifice devant moi je ne sais pas ce que je lui ferais.
Je lui ouvrirais peut-être le crâne avec un ouvre-canne-de-conserve et je lui retirerais les fêves au lard qui y trainent à la place du cerveau.
Pour y introduire quelques raisins secs peut-être.
ça ne peut pas être pire que la queue sèche d'un vieux légume.
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