Tout d'abord au Québec, petit affront national au Rest of Canada, qui s'applique à détester d'emblée ces citoyens, cherchant ensuite à comprendre pourquoi, souvent simplement parce qu'ils ne comprennent pas le français, ou simplement parce que la province s'auto-suffit et se débrouille formidablement bien tout seul, (le contraire est compris de leur part); au Québec donc, la campagne électorale pour élire ou réélire un Premier Ministre est toujours en marche et atteint la mi-parcours. 5 partis se disputent le rôle. Le parti d'hommes d'affaires au pouvoir, l'ancien parti de médecins qui était au pouvoir avant eux, le parti qui veut faire de la tête de chien, un pays, un parti qui propose de gargantuesque dépenses parce qu'il reste romantique et naïf, face au pouvoir, et un parti ridicule et qui a une vision et une compréhension minimaliste du gouvernement par ignorance et envie de révolte populaire. Un parti largement sous scolarisé.
Comme vous le savez aussi, la semaine dernière est décédée la reine. Non pas la déséquilibrée Didulo, non pas Michelle Richard, La reine Elizabeth II d'Angleterre, qui était reine des pays du commonwealh, Canada, Royaume-Uni et Australie. Son fils, Charles, a été fait roi sur le champs, et a été aussitôt haï de notre part, le temps d'une seule signature.Elle était grandement respectée par plusieurs, admirée par davantage, marquait l'indifférence, voire l'agacement pour beaucoup beaucoup d'entre nous, plus particulièrement par les francophones du Québec que les anglais ont tenté de dominer, sans succès. Mais elle était une partie intégrale de notre culture, collant sa face sur nos 20 piasses, collant son profil sur un versant de toute notre monnaie. Omniprésente comme les fusils, dans votre pays.
Le choc est devenu double quand on a appris que dans la couverture du décès de la reine, la chaine de télévision City News a engagé la légendaire présentatrice Lisa Laflamme comme correspondante pour couvrir l'évènement. Lisa a été récemment limogée par CTV News après 35 ans à la barre des informations, pour l'impardonnable geste qu'elle a commis d'être tout à fait splendide à l'image avec des cheveux blancs, plus superbe que quiconque sur la planète terre. Elle travaille maintenant pour City News. CTV News et City News sont 2 stations différentes même si elles ont presque le même nom. Mais les 2 stations sont très différentes les unes des autres. CTV News est la propriété de Bell Media. Bell Media, une compagnie de téléphonie, est une immense corporation sans âme, excessivement détestée par la majorité du pays pour son manque de retenue dans son envie de faire une fortune, payée par nous, contre nos envies. C'est une corporation au logo bleu comme les Républicains. City News est la propriété de Rogers, une compagnie de téléphonie, immense corporation sans âme, excessivement détestée par la majorité du pays pour son manque de retenue dans son envie de faire une fortune payée par nous, contre nos envies. C'est une corporation au logo rouge comme les Démocrates. Malgré ce mouvement de personnel qui aurait dû être de taille sismique, les canadiens sont tout simplement heureux que Laflamme n'ai pas fait comme des tonnes d'autres en acceptant un poste du même genre, aux États-Unis d'Amérique.Ali Velshi, Keith Morrison, Dawna Friesen (qui est revenue), Daniel Dale, Kim Brunhuber, David Amber, Thalia Assuras, Paul Boyd, Addington Bruce, Andrea Canning, Graydon Carter, Douglas Century, Henry Camp, Susanne Craig, James Creelman, Bonnie Fuller, Suzanne Goldenberg, Anne-Marie Green, Peter Jennings, Jeffrey Koffman, Dahlia Lithwick, Jack Ludwig, Robert MacNeil, Sheila MacVicar, Hazei Mae, Bruce McCall, Bob McKoewn, Anisa Mehdi, Kevin Newman, Farah Nosh, Normitsu Onishi, Elizabeth Palmer, Prajbot (PJ) Randhawa, John Roberts, Morley Safer, Shane Smith, Clive Thompson, Adnan Virk, Doug Vogt sont toutes et tous Canadiens.
Comme le dit le vieux dicton: le plus fiable des Américains, est fort probablement, un Canadien.Même si ces canadiens pourraient s'apprêter à voter pour un mini-Donald Trump dans l'Ouest du pays comme futur Premier Minus.
Ce qui serait la fin de Justin Trudeau, quand même souhaitée par plusieurs, mais pas par minable comme ça.
Pierre Poilièvre, mauvais pays, mauvaise époque.
Normalisation de la déviance à la Trump en vue, au Canada.
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