En ce 20ème anniversaire des attentats contre les États-Unis, je n'ai pas envie de vous parler de ce que tout le monde parlera de toute manière.
Les États-Unis sont un allié hostile, le Canada en sait quelque chose, croyez-nous, et quand il cherche le trouble, (ce qu'ils font souvent), parfois celui-ci les trouve. Ce 11 septembre là, ils ont été frappé vicieusement comme les É-U eux-mêmes l'ont fait trop souvent, dans le monde. Personne ne méritait de mourir ce jour-là. Personne. Et trop l'on fait. Ce jour là, les États-Unis ont volé à jamais l'anniversaire de mon amie Gégé Poyo, qui célèbre sa fête, cette année, avec une jolie nomination aux Galas des Gémeaux. Et peut-être un prix, au final
Go Gégé! T'as mon vote!Les États-Unis volaient aussi la part du drame de l'anniversaire du Coup D'État contre le régime de Salvador Allende, au Chili, en 1973, putch qui avait la trace des mains de Kissinger et de son entourage. La sale dictature de Pinochet allait suivre. Ce scandale est aujourd'hui étouffé par les larmes des États-Unis, versées pour leurs victimes des deux tours et quatre avions.
Non, pas envie de parler de cela. Mais je ne peux que remarquer l'air hostile qui fourmille de nos jours. On est pleinement Étatsuniés dans notre quotidien. Les fusillades font rage à Montréal et on en a, en moyenne, une aux 48 heures depuis deux semaines. Sinon 2 le même jour.
Pire, la campagne électorale, à l'instar des tristes Trumpistes des États-Unis, a decomplexé une part dangereuse de la population canadienne.
Maxime Bernier, que je ne porte nulle part dans mon coeur, une bêtise sur deux pieds, posait avec un prétendu "fan" pour une photo, à Saskatoon, quand celui-ci a sournoisement cassé un oeuf dans sa chevelure.
J'ai beau trouver Bernier méprisable, il s'agit ici d'une agression. Je suis contre. Tout à fait contre.
Plus tard, dans la même semaine, Justin Trudeau faisait face à une foule de crétins anti-mesures sanitaires, qui lui criait des noms d'oiseaux. Pas des colibris, des casoars. Allez lire le comportement de cet oiseau, je ne me trompe aucunement.
Le lendemain (les mêmes?) encore une foule, encore en Ontario, qui lui criait, avec véhémence tout son mépris. Déjà, en 24 heures, des gens disaient que pour ne jamais être identifiés à ces animaux barbares, ils pensaient maintenant faire quelque chose qu'ils n'auraient jamais pensé faire: voter pour Trudeau. Cette fois, ils ont poussé la chose jusqu'à tirer des roches au Premier Ministre qui s'apprêtait à entrer dans l'autobus de campagne et dans laquelle, ses gardes du corps l'ont poussé plus vivement afin qu'il ne soit pas atteint. Je suis certain que Justin a trouvé inquiétant, mais aussi qu'il y a pris son pied comme on l'aurait fait dans un show punk dont le public dégénèrerait. J'en suis 100% certain. J'ai son âge, j'y aurait aussi pris pied. Mais aujourd'hui des roches, demain quoi? des balles de fusil? 100% inacceptable.
J'ai encore lu davantage de gens disant vouloir voter Trudeau pour contrebalancer l'effet que ces ratés sociaux projetaient. Je ne voterai pas Trudeau. Mais je refuse d'accepter qu'on arrête pas ceux et celles qui dépassent les limites du civisme. Semblerait que l'un des auteurs était un membre du mal nommé parti populaire. Il a été écarté de PPC.
Puis, entre les deux, il y a eu ce moustique, Amalega François, plus de 35 000 dollars d'infractions sociales, en moins d'un an, qui s'est approché non masqué à quelques centimètres du visage de Jagmeet Singh, chef du NPD, pour faire ce qu'il fait de mieux, le chien dans une allée de quilles. Il lui a fait perdre son temps en radotant ses conneries habituelles. Longuement, avant que quelqu'un de son entourage de sécurité n'intervienne.
Cette vermine est un véritable microbe. Une souillure mentale. Une nuisance puissance 10. Il est partout comme le plus tenace des poux. Aussi agréable de compagnie qu'une araignée dans la cervelle. Ce qu'il réussit à négocier quand même assez admirablement, lui qui en a la tête toute pleine. Il est une tache si permanente dans nos télés que je n'aurais pas été surpris de le voir se pointer au débat des chefs dans la campagne électorale canadienne actuelle, mercredi dernier.
Mais y a eu aussi pire. Rebel News. Une station de désinformation qui a vivement soutenu les théories de complot lors de l'horrible tuerie de la Mosquée de Québec, qui se dit fièrement anti musulman, qui a la crédibilité de la débilité et qui a comme co-fondateur Ezra Levant, un homme malade dans sa tête et dans son coeur. Levant a déjà accepté de publier dans un magazine canadien, la chronique d'une mère de 9 enfants qui donnaient des conseils afin d'éviter de s'occuper de ses enfants tout en s'assurant qu'ils ne deviennent pas gay.
Voyez le type de professionnalisme? Du troudeculiste. Anti-masque, Levant a hurlé aux policiers qui s'assuraient que son groupe d'extrême-droite (dont il se réclame sans honte) associé aux Proud Boys dont l'un des membres important est régulier collaborateur, qu'il allait tous les poursuivre un par un. Sans relâche. Jusqu'à ce qu'il pousse son dernier souffle.
Une débile tache indélébile.
Un juge, au nom de la liberté d'expression, a laissé ces gens qui se pensent journalistes, poser des questions aux candidats électoraux post-débat, cette semaine. Vous savez le type de questions qui pourraient commencer par "Puisque que vous serez tous jugés pour crime humanitaire un jour...", François-Yves Blanchet et Jagmeet Sing ont refusé de répondre à leurs questions. Justin les as reviré comme la crêpe qui leur sert d'enveloppe cervicale.
Puis, le lendemain, c'était le débat en anglais. Où on a pu prendre toute la mesure de la haine canadienne pour les Québécois. Le racisme et l'ignorance face aux Québécois et la réelle motivation à les haïr, pas entre candidats*, de la part des animateurs et poseurs de questions, m'a 100% convaincu de mon vote. Il ne sera pas canadien. Ce seul débat a gagné de très nombreux votes pour le Québec. Le Canada anglais nous est plus qu'hostile. Leur mépris est risible tellement il naît dans la plus totale des ignorance. Commençant par la langue. La toute première question était un blâme de pure salope.
English Canada, you hate us? You don't even begin to understand how indifferent you are to us.
Le lendemain, tout ce qu'on retenait du débat était le degré de mépris que le reste du Canada avait pour les Québécois. Même Trudeau et O'Toole l'ont décrié. Eux qui ont tous deux extrêmement besoin de nos votes, toutefois. Ils ont donc intérêt à dire cela. Eux qui maintenant, n'auront probablement pas ces votes. Et ils ne l'ont pas décrié en direct, ils l'on fait en coulisses. En lâches.
The face of a racist |
À partir de quand peut on taxer le Rest of Canada de racisme, justement, envers les Québécois.
Oh! quoi? dans cette direction-là, ça n'est pas valide? Fuck off! On a pas droit aux lâches raccourcis nous aussi?
Y a pas eu de fusillade hier.
Les temps sont pourtant hostiles. Y a pas à dire.
*Quoique Annamie Paul qui veut des votes au Québec et qui voudrait nous rééduquer, good luck connasse!
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