Semaine de derniers retranchements. `
Fin de campagne électorale au Canada. Lundi, nouveau paysage politique. Ou pas. Erin O’Toole, terrorisé de perdre ce qu’il considère un bon vent favorable pour les Conservateurs (surtout pas progressistes) , a évité pas moins de 11 fois la même question en restant 100% muet. Sans raisons valables. La question était pourtant la plus légitime qui soit et la seule à laquelle les gens voulaient trouver écho.
« Vous qui avez appuyé et salué la gestion de la pandémie de la part du Premier ministre Albertain, Jason Kenney, maintenant qu’il avoue avoir eu tort et oblige maintenant tout ce que les autres provinces commencent à exiger, vaccination obligatoire, passeport, regrettez-vous cet appui? »
(…)« …Pensez-vous qu’il aurait peut-être, au contraire, contribué au drame actuel? »
Mutisme complet. Plutôt inexplicable.
« …M.O’Toole? »
Et la répartitrice des questions, la gestionnaire des questions, la porteuse du pot de pisse, qui ordonne de passer à une autre question. O’Toole, n’ouvre pas la bouche, fait même disparaitre ses lèvres.
11 fois de suite. Cette face en ouverture de chronique 11 fois. Bébé mangera pas pudding.
En quoi est-ce acceptable de quelconque manière? Je pose la question sans parti pris politique. Le plus naïvement possible. En quoi le silence est alors tout simplement ce qu’on doit digérer. Fiston n’aime pas la question, point n’y répond? Merci, donnez-moi les clés du royaume du pays. Vite. Je mène dans les sondages. Pas envie de m’associer aux erreurs. On est sur le point de donner les clés du pays aux pro-armes, anti-avortement, et à un parti qui a 49 de ses candidats (sur 336) à être double vacciné...
Au Bloc, ça va bien, mais pas complètement en raison de Yves-François Blanchet que plusieurs ont trouvé trop arrogant en tout temps. Surtout grâce au débat en anglais, qui été ponctué d’une haine ordinaire canadienne gratuite envers le Québec et les Québécois. Pour plusieurs, ça a coupé un cordon probablement déjà fragile avec le Rest of Canada, ou enligné là où ça errait d’emblée. Le député élu de la Rive-Sud de Montréal, Denis Trudel, a fait une présence remarquée la semaine dernière, en chambre, où il paraissant amplement sous l’effet de l’alcool. Comédien de son état, il voulait peut-être faire rire et semblait lui-même s’amuser de son état, mais le clip de 1 :48 restait amplement dommageable pour la réputation du député. On en a beaucoup ri, jeudi soir, mais vendredi matin, le parti (le Bloc), pour lequel les choses allaient bien, a vite pris les choses en main et c’était maintenant trouvable nulle part.
Pendant ce temps, Trudeau multipliait les visites en Ontario, car il a extraordinairement besoin des votes de l'Ontario, mais se faisait plutôt chahuter. C’est demain que ça puera pour vrai tout ça.
Parlant de nauséabond.
Ce même jeudi, ma fille, Punkee, avait une soirée qui aurait dû être normale à l’épicerie où elle bosse occasionnellement. Mais une vingtaine de covidiots ont choisi ce soir-là, pour faire un live Facebook, ce qui est devenu la meilleure manière de se ridiculiser de nos jours, et feindre un réel magasinage d’épicerie. Sans masques. Dans le seul but de déranger (leurs mots). Une fois aux caisses, ils ne pouvaient pas acheter quoi que ce soit, les caissières les en empêchaient. Ce qui n’a pas empêché de multiples discussions futiles, des cris et des pleurs.
Ma fille était au cœur de tout ça. Aux caisses dites « libre-service ». Ce qui représentait pour les covidiots l’unique manière d’acheter pour vrai. Ma fille, de ses 5’5 et 110 livres mouillée, tentait de les freiner. Et a bravement réussi. Non pas sans parler pour rien avec ces enfants, prisonniers de corps d’adultes.
covidiote: "JE VAIS PERDRE MA JOB D'INFIRMIÈRE!"
Punkee: "Pas si tu fais simplement vacciner. J'étudie pour en devenir une, merci de me laisser la place, puis-je voir le papier médical confirmant votre "condition" vous empêchant de porter le masque?"
covidiote: "C'est du domaine privé, c'est quoi ton nom, toi?"
Punkee: "C'est du domaine privé".
Elle a eu la brillante présence d'esprit de saisir la cannette de bière du premier covidiot qui a passé un article au libre-service. Quand on y passe de l'alcool, les caisses barrent automatiquement et un(e) employé(e) doit la débarrer afin de valider que ce ne soit pas un(e) mineur(e) qui achète de l'interdit. Saisissant la cannette, elle l'a vite passée sous les 6 scans avant que quelqu'un n'ait le temps de faire quelque chose. Les barrant ainsi toutes.
Ça a crié, les grands enfants ont fait pleurer une autre caissière qui venait de perdre son grand-père, mort de la Covid, et ses ignorants lâches, à l'arrivée de la police, se sont poussé comme des ados jouant à Sonne-décrisse. Non pas sans avoir créé un choc aux étudiants qui travaillaient ce soir-là.
Je suis arrivé trop tard, je fonçais de chez moi pour le frapper un par un.
Mais j'était fier en christ de mon héroïne de fille. 400 fois plus mature que le/la plus mature de ces parasites.
Les mouches à fruits naissent du pourri. Comme dans gâté-pourri.
Porte ton ostie de masque, fais-toi vacciner et débarrasse de nos assiettes du resto, batinsse!
Vous n'êtes que nuisances, mouches à fruits dans nos repas du resto. C'est vous qui le choisissez, venez pas nous faire chier. Notre merde on saura la viser. Avec votre attitude vous n'aspirer qu'à devenir mouches à merde.
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